Démontrer le harcèlement, faire la lumière sur les heures qui ont précédé l’agression : la mère de Samara et son avocat déterminés

Ils jugent inacceptables les conclusions du rapport de l’Éducation nationale. La mère de l’adolescente rouée de coups le 2 avril près de son collège à Montpellier, tout comme son avocat, attend que l’enquête judiciaire démontre que Samara était victime de harcèlement, et explique comment elle a pu être lynchée à sa sortie du collège.

« Ce n’est pas normal qu’on puisse donner de telles conclusions. Je n’attendais pas qu’on accable les professeurs, mais au moins qu’on dise que leurs méthodes pour détecter le harcèlement ne sont pas au top, et qu’on reconnaisse ma fille victime », dénonce Hassiba Radjoul, la mère de la jeune Samara, alors que les conclusions du rapport diligenté par la ministre de l’Éducation nationale, publiées jeudi 30 avril, confortent le personnel du collège Arthur-Rimbaud.

« C’est double peine pour ma fille »

La maman de l’adolescente rouée de coups par un groupe d’élève le 2 avril dernier, près de son établissement, explique que sa fille « n’est pas bien depuis la publication de ce rapport », même si elle a fait en sorte de la protéger. « Elle a quand même entendu qu’on déduisait qu’elle mentait et était à l’origine des choses. C’est double peine pour ma fille, c’est encore lui faire du mal. » Ce jeudi 2 mai, la jeune fille a subi une IRM au CHU de Montpellier, dans le cadre du suivi médical après les coups qu’elle a reçus. « Il faut voir si l’hémorragie s’est résorbée. Ma fille a encore des moments d’absence, elle est dans le flou sur certains événements. »

Faire la lumière sur les heures qui ont précédé le drame

Sur le plan de l’enquête, la mère de Samara affirme qu’elle « fait totalement confiance à la justice » et entend mettre en avant des éléments factuels, en ce qui concerne notamment la nature de ses échanges téléphoniques avec le collège dans les heures qui ont précédé le drame. D’une part, sa discussion avec le professeur principal de Samara. D’autre part, les appels qu’Hassiba Radjoul affirme avoir passés à la vie scolaire, mais dont le rapport indique ne pas avoir « la preuve objective ». La maman attend par ailleurs que sa fille soit entendue par la juge d’instruction. « Personne ne pourra remettre en question la parole d’une enfant qui raconte son histoire. »

Demander l’audition de personnels du collège

Me Marc Gallix, l’avocat de la mère de Samara, dénonce lui aussi un rapport « qui affirme que la preuve du harcèlement n’est pas rapportée, alors que ce harcèlement a bien existé, non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi par des crachats, des coups. » Il poursuit : « Ce rapport, je me mets de côté. Ce qui compte maintenant, c’est l’enquête judiciaire. La juge d’instruction est complètement neutre. Elle fera des vérifications, notamment sur l’échange téléphonique que ma cliente a eu avec le professeur principal, et sur le fait qu’elle a cherché à deux reprises à joindre le collège pour prévenir qu’elle serait en retard pour récupérer Samara, le jour des faits. »

L’avocat indique par ailleurs son intention de demander, « dans le cadre des demandes d’actes d’instruction, que le principal du collège, la responsable de la vie scolaire et le professeur principal de Samara soient entendus ».

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Témoignage. Guerre Israël-Hamas : un jeune avocat palestinien tente de fuir Gaza, aidé par d’anciens camarades d’université

Publié le 03/05/2024 à 11h53 Écrit par Apolline Riou

Un jeune avocat palestinien, qui a étudié à l’université de Toulouse Capitole (Haute-Garonne), tente de regagner la France. Avec sa femme et leurs deux enfants, il fuit des conditions de vie insoutenables, depuis que la guerre entre Israël et l’Hamas a éclaté, le 7 octobre 2023. Une de ses anciennes camarades a ouvert une cagnotte pour l’aider à rejoindre Toulouse.

Tareq Abusadah a 25 ans. Avocat, marié, père de deux garçons et palestinien. À la fin de l’année 2023, sa vie bascule lorsque la guerre entre Israël et le Hamas éclate. Il vivait dans la ville de Kahn Younès, au sud de la bande de Gaza et enseignait à l’université. Il y a trois mois, son quartier passe en zone rouge et il est obligé de quitter son domicile en urgence, avec sa femme Shaymaa, et leurs fils de huit mois et trois ans. 

Il prévient alors son amie toulousaine, Chloé Azema, et lui fait part de sa situation. Ils avaient étudié ensemble à l’université du Capitole, entre 2021 et 2022. C’est ici que Tareq a obtenu son master de droit international, avant de repartir pour Gaza où il passe finalement l’examen du barreau. « Il ne voulait pas repartir tout de suite, raconte Chloé Azema. Il a postulé pour un doctorat, mais il n’a pas obtenu la place. » 

Les deux anciens camarades restent en contact. « On s’envoyait des messages tous les mois, pour se donner des nouvelles, tout allait bien de son côté », explique Chloé. Dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre, la jeune femme s’inquiète, elle tente de contacter son ami, en vain. Silence radio pendant deux mois. « Je n’avais plus aucun espoir » avoue-t-elle. Mais le 15 décembre, Tareq lui fait enfin signe. À cet instant, le jeune père n’envisage pas de partir. 

Mais quelques semaines plus tard, il finit par confier à son amie que « la situation est devenue insupportable ». Sa famille et lui vivent sous une tente, dans un camp avec d’autres gazaouis. « Avec ses deux enfants en bas âge, le quotidien est difficile. Il ne peut plus travailler, l’université a fermé », raconte Chloé Azema. 

Sauf qu’on ne quitte pas le territoire palestinien facilement. Deux conditions doivent être réunies : une raison officielle et administrative, ainsi qu’une très grosse somme d’argent. Tareq décide alors de postuler à nouveau pour un doctorat à l’université de Toulouse Capitole, pour obtenir un visa étudiant. Le 5 avril, il soumet son projet de thèse et attend toujours une réponse. « Avec deux autres anciennes camarades, nous avons sollicité notre ancien directeur de master, qui lui a envoyé une invitation officielle pour qu’il puisse quitter le territoire, mais rien n’assure que sa femme et ses enfants peuvent le suivre dans ce cas précis », souligne Chloé Azema. 

Pour financer son retour en France, Chloé et ses camarades décident, avec Tareq, d’ouvrir une cagnotte pour récolter l’argent nécessaire. « Le passage de la frontière est abominablement cher, assure Chloé. Les autorités égyptiennes réclament 5000 dollars US par adulte et 2500 dollars par enfant. » 

L’objectif : rassembler 25 000 euros. « C’est le minimum pour qu’ils puissent passer la frontière et rejoindre ensuite le territoire français », explique Choé Azema. Tareq doit aussi pouvoir payer ses frais de scolarité. « On ne roule pas sur l’or mais on fera tout pour l’aider. » La jeune femme assure que beaucoup de Gazaouis font des cagnottes pour sortir du pays. « J’ai trouvé une page Instagram qui partage, au compte-gouttes, des cagnottes. Devant moi, en attente, il y en a 2000 autres. » 

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Mobilisations propalestiniennes sur les campus : « Nous sommes en face d’un mouvement du cœur », estime l’avocat pénaliste Henri Leclerc

Le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme juge que la population étudiante a toujours manifesté « pour ceux qui sont écrasés ».

Radio France

Publié le 03/05/2024 10:29

Temps de lecture : 2 min

L'avocat Henri Leclerc, le 14 avril 2023. (ALAIN JOCARD / AFP)

« Nous sommes en face d’un mouvement du cœur », estime vendredi 3 mai sur France Inter l’avocat Henri Leclerc, président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme au sujet des mobilisations pro palestiniennes des étudiants sur les campus français.

« C’est un élan du cœur et une position politique : ce peuple a le droit à quelque chose », affirme Henri Leclerc. Sciences Po Paris a annoncé jeudi soir la fermeture de ses principaux locaux en raison d’une nouvelle occupation par quelques étudiants après un débat interne. Plusieurs mobilisations en soutien à la population palestinienne sont en cours ou prévues ce vendredi 3 mai comme à l’École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) ou encore sur le campus de Grenoble. « Ce qui se passe actuellement à Gaza bouleverse », poursuit l’avocat pénaliste. « Personne ne conteste le fait que le 7 octobre est une horreur absolue, un acte barbare. Mais la réponse donnée est effroyable avec ces populations civiles massacrées, ces gens qui se réfugient partout, cette aide humanitaire qui n’arrive pas. Il se passe quelque chose d’horrible », souligne-t-il.

« La population étudiante a toujours manifesté des élans du cœur, toujours pour ceux qui sont écrasés, rarement pour les autoritaires »

Henri Leclerc, avocat pénaliste

à franceinfo

À l’instar des États-Unis où la mobilisation d’étudiants pro-Gaza enflamme le débat politique, le militantisme des étudiants pro-Gaza est accusé d’alimenter l’antisémitisme sur les campus français. « Je ne crois pas actuellement que nous ayons affaire à un mouvement antisémite », fait savoir Henri Leclerc, rappelant que pour lui, l’antisémitisme est un « combat » depuis son enfance. « Je ne crois pas du tout que l’antisémitisme domine actuellement en France », poursuit-il. « Certes, il y a des antisémites, il y en a toujours eu. Peut-être sont-ils un peu plus nombreux aujourd’hui. Peut-être ont-ils d’autres fondements que ceux de l’antisémitisme d’autrefois. Mais je crois qu’ils sont très minoritaires », souligne-t-il.

Le président d’honneur de la Ligue des droits de l’Homme est également revenu sur l’intervention des forces de l’ordre à Sciences Po Paris vendredi et à la Sorbonne lundi pour évacuer des militants qui avaient installé des tentes à l’intérieur de l’université parisienne. « À partir du moment où il y a un affrontement entre la police et les étudiants, c’est un fait historique et constant, c’est là que les choses dégénèrent », pointe le pénaliste.

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Au procès Trump, la défense tente de discréditer l’avocat de Stormy Daniels

Dans cette affaire aux enjeux politiques énormes pour lui, le candidat des républicains à la présidentielle de 2024 est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables.

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Elles auraient servi à dissimuler le paiement de 130.000 dollars à Stormy Daniels dans la dernière ligne droite de la campagne présidentielle de 2016, remportée sur le fil face à l’ancienne secrétaire d’Etat Hillary Clinton.

Cette somme avait servi à acheter son silence sur une relation sexuelle qu’elle affirmait avoir eue avec Donald Trump en 2006, alors qu’il était déjà marié avec son épouse Melania. Une relation que Donald Trump dément.

Depuis deux journées d’audience, l’ancien avocat de l’actrice, Keith Davidson, détaille pour les jurés les dessous de cette négociation qu’il a menée directement avec l’avocat personnel de Donald Trump à l’époque, Michael Cohen.

Mais sous les yeux de l’ancien président, cravate dorée et costume bleu marine, sa défense n’a pas laissé passer l’occasion de dresser un portrait peu flatteur du témoin et de ses méthodes.

Ce dernier s’était fait une spécialité de monnayer auprès de célébrités le silence sur des secrets embarrassants, des pratiques qualifiées d’extorsion par l’un des avocats Donald Trump, Emil Bove, qui a assailli le témoin de questions.

– Hulk Hogan –

Au fil d’un échange tendu, Keith Davidson a dû concéder qu’il avait fait l’objet d’une enquête fédérale — qui n’a abouti à aucune poursuite — après avoir négocié la vente auprès de l’ancienne star du catch Hulk Hogan d’une sextape le concernant.

Les déboires judiciaires de Donald Trump

Les déboires judiciaires de Donald Trump

© / afp.com/Olivia BUGAULT, Sophie RAMIS

J’ai fait une demande financière pour le compte de clients, je n’ai fait aucune menace, s’est-il défendu.

L’avocat a aussi dû reconnaître qu’il avait confié à Michael Cohen: S’il (Donald Trump) perd l’élection, et il va la perdre, on perd tout moyen de pression.

Finalement, un contrat de confidentialité avait été signé le 28 octobre 2016, à quelques jours du scrutin présidentiel.

Les 130.000 dollars avaient été versés par Michael Cohen, via une société-écran. Il avait été remboursé en 2017 par la holding de Donald Trump, la Trump Organization, des dépenses enregistrées comme frais juridiques, d’où les poursuites pour falsifications de documents comptables.

Michael Cohen, qui dit avoir agi à la demande du candidat, n’a pas encore témoigné.

Tout l’enjeu de l’affaire sera de déterminer ce que Donald Trump savait de ces tractations en coulisses.

Jeudi, les jurés ont pu entendre un enregistrement audio, déjà connu, d’une conversation privée où Michael Cohen évoque auprès de lui un paiement pour obtenir le silence d’une autre femme, la mannequin Karen McDougal, qui affirmait elle aussi avoir eu une aventure avec le milliardaire.

Démocrates à 95%

En pleine campagne pour retourner à la Maison Blanche, Donald Trump risque dans cette affaire la première condamnation au pénal d’un ex-président américain.

Avant la reprise des débats jeudi, le juge Juan Merchan a examiné une nouvelle salve de déclarations débridées du tempétueux candidat en dehors du prétoire, vitupérant contre Michael Cohen, devenu son ennemi numéro un, ou contre les jurés, qualifiés de démocrates à 95%.

Les procureurs ont dénoncé de nouvelles violations de l’interdiction ordonnée par le magistrat d’invectiver jurés ou témoins.

Un autre avocat de Donald Trump, Todd Blanche, a défendu l’urgence de protéger sa liberté d’expression.

Le sous-entendu, c’est que le jury n’est pas équitable, s’est énervé le juge, qui a prévenu l’accusé qu’il était prêt à l’incarcérer pour qu’il cesse ses attaques. Il n’a pas statué jeudi.

De son côté, Donald Trump a de nouveau évoqué le procès sur son réseau Truth Social, mais pour démentir qu’il s’endort à l’audience, ce qui semble parfois le cas quand il s’enfonce, les yeux clos, sur son fauteuil.

L'ancien président américain Donald Trump lors d'un meeting dans le Michigan, aux Etats-Unis le 1er mai 2024

L’ancien président américain Donald Trump lors d’un meeting dans le Michigan, aux Etats-Unis le 1er mai 2024

© / afp.com/Nic Antaya

Je ferme juste mes beaux yeux bleus, parfois, j’écoute intensément, et j’absorbe tout!, a-t-il assuré.

Trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump aborde la campagne en étant inculpé dans quatre affaires, dont celle devant la justice fédérale à Washington pour des accusations de tentatives illégales d’inverser les résultats de la présidentielle remportée par Joe Biden en 2020.

Mais à force de recours et de questions procédurales, le procès à New York, d’une ampleur moindre, pourrait être le seul jugé avant l’élection du 5 novembre.

Les débats reprennent vendredi.

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Rendez-vous pour une transaction de stupéfiants : l’avocat dénonce un piège tendu à son client, l’IGPN saisie

Le recueil d’éléments se poursuit dans cette affaire dont les faits remontent au 27 février dernier. Le prévenu, qui avait été interpellé en possession de presque 10 kg de résine de cannabis, est sorti de détention et fait l’objet d’un contrôle judiciaire. L’audience a été renvoyée au 27 mai prochain.

Pour Me Marc Gallix, c’est un piège qui a été tendu à son client, le 27 février dernier, dans le quartier Alco. Après avoir reçu un SMS pour une commande de stupéfiants, ce Montpelliérain de 27 ans se rend au lieu de rendez-vous. Mais sur place, au lieu de son interlocuteur, c’est avec la police qu’il tombe nez à nez. Des policiers qui trouveront, dans sa voiture, près de 10 kg de résine de cannabis.

L’avocat plaide la « provocation policière »

Le jeune homme, défavorablement connu des forces de l’ordre, soutient que c’est une de ses connaissances qui lui a passé commande. Or, cette personne était au moment même en garde à vue au commissariat de Montpellier dans le cadre d’une autre affaire. La police, de son côté, affirme être intervenue à Alco sur la base d’un renseignement anonyme.

Pour Me Gallix, il y a une « déloyauté de la preuve » et son client a fait l’objet d’une « provocation policière. » Le tribunal correctionnel a saisi l’IGPN, la « police des polices », pour obtenir un supplément d’information dans cette affaire. Il s’agit notamment d’exploiter les téléphones de l’homme qui était en garde à vue, et que le prévenu désigne comme l’auteur du SMS qu’il a reçu.

Placé sous contrôle judiciaire

Le mis en cause, en détention provisoire depuis le 1er mars, était présenté devant le tribunal lundi 29 avril. Celui-ci a prononcé son placement sous contrôle judiciaire, dans l’attente de l’audience renvoyée au 27 mai prochain. D’ici là, il lui est interdit de quitter la France et doit pointer régulièrement à la gendarmerie de Juvignac, où il est domicilié.

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Décès de l’avocat troyen Patrick Verry

L’avocat Patrick Verry est décédé lundi 29 avril à l’âge de 67 ans. L’Aubois aura marqué le barreau de Troyes par sa longévité, lui qui a prêté serment en janvier 1983, mais aussi et surtout par sa personnalité liée à son histoire personnelle.

Victime des séquelles d’une poliomyélite contractée à 4 ans, Me Verry avait fait de son handicap une force. Sa combativité forçait le respect de ses pairs et de ses proches : « Il a en partie effectué ses études à l’hôpital de Garches à l’école des enfants malades. Puis, il s’est lancé dans des études universitaires pour devenir avocat avec la volonté particulière de défendre les personnes victimes de discrimination. Que ce soit sur le handicap, la santé ou toute autre forme de discrimination. Le moteur de sa vie, c’était la défense des autres. Il avait cette capacité de ressentir leur souffrance et de les aider », confie Maître Corinne Linval, son épouse également avocate à Troyes.

« Humour décapant »

L’autre facette de Patrick Verry était sans nul doute son « humour décapant ». Capable de rire de tout, y compris de son handicap, cet admirateur de Pierre Desproges aimait user du second, voire du troisième degré. Une manière de surmonter l’adversité et les cas douloureux de ses clients : « Jusqu’au bout, au sein du centre Asclépiades (Saint-Parres-aux-Tertres) où il était hospitalisé depuis plusieurs mois, il a fait œuvre de son humour. Sa disparition a laissé le personnel qui l’accompagnait en larmes, marqué par son humanité. Tout ce qu’il pouvait effectuer lui-même, il le faisait pour soulager les soignantes autant qu’il le pouvait », confie son épouse.

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Le maire du Barcarès placé en détention : son avocat dénonce « un acharnement »

Le maire de la commune du Barcarès dans les Pyrénées-Orientales est en détention provisoire depuis la nuit de mardi à mercredi. À l’issue de 48 heures de garde à vue, il est mis en examen pour « corruption par un élu public », « favoritisme », « prise illégale d’intérêt », « participation à une association de malfaiteurs », « blanchiment » et « transfert non-déclaré de sommes provenant de l’étranger », selon le parquet de Marseille.

L’enquête menée par la JIRS (juridiction interrégionale spécialisée) de Marseille porte sur la gestion des marchés publics relatifs à l’organisation du village de Noël de Barcarès sur la période allant de 2012 à 2024. Déjà mis en examen dans une autre affaire similaire, Alain Ferrand nie l’ensemble des faits qui lui sont reprochés.

« C’est un acharnement qui n’a même plus besoin de sa démontrer tellement il saute aux yeux : un interrogatoire de 48 heures en garde à vue, à sens unique !« , réagit son avocat Maitre Jean-Robert Phung. « D’un côté, l’enquêteur qui a toutes les pièces, et de l’autre Alain Ferrand qui rentre de voyage au Congo-Brazzaville, en chemise d’été, sans aucun document, et qui doit répondre sur des pièces qui ont 10 à 12 ans d’âge. Dans cette enquête, les moyens ont été multipliés par dix, dans le but d’abattre Alain Ferrand. Ils y sont arrivés ce mardi soir. Je fais appel et j’espère relever cet homme« .

Pour vous, il n’y a rien dans le dossier ?

Maitre Phung : « Pour moi, Alain Ferrand est à la fois un client et un ami. Vous pouvez penser que ce sont des paroles d’avocat : je connais toutes les procédures qui visent Alain Ferrand, à Perpignan et à Marseille. Ce sont toutes des procédures foireuses. Je dis bien, et je pèse mes mots, foireuses. Et je n’arrive pas à comprendre, pourquoi, comment, par quel chemin sinueux, Alain Ferrand est devenu la cible à abattre, et même le système policier et judiciaire y participe.« 

« Depuis 20 ans, il a fait l’objet d’une vingtaine ou trentaine de mesures de garde à vue. 5 ou 6 mises en examen. 5 ou 6 renvois devant le tribunal correctionnel. Toutes ces procédures se sont terminées par des non-lieux, des relaxes et des classements sans suite. Mais ce qui est extraordinaire, c’est que ces 15 procédures qui se sont terminées par des relaxes, des non-lieux et des classements sans suite, la JIRS de Marseille s’en sert comme preuve qu’Alain Ferrand est un homme politique qui a le bras long« .

Alain ferrand peut-il rester maire, tout en étant en détention ?

« Quoique puissent en dire les Catalans, Alain Ferrand est un très bon maire pour sa commune. Alain a créé dans sa commune des événements qui ont des répercussions nationales. Pour ne parler que du village de Noël, c’est le plus beau de France. Il fait descendre dans les Pyrénées-Orientales des files de camions de touristes qui viennent inonder la côte roussillonnaise pendant l’hiver, remplissant les hôtels et les restaurants. Cela, c’est le miracle d’Alain Ferrand. Aucun autre homme politique n’a réussi à le faire. Ils ont commencé à casser le miracle.« 

Pourquoi Alain Ferrand était-il en possession d’une mallette d’argent liquide au moment de son interpellation ?

« Ce n’était pas une mallette. Alain Ferrand rentrait du Congo-Brazzaville où il est PDG d’un groupe hôtelier. Il n’a pas pu s’y rendre depuis trois ans, à cause du contrôle judiciaire de la première affaire. Ses affaires là-bas ont été laissées pendant trois ans sans capitaine. Lorsqu’il a pu enfin s’y rendre, il a pu s’apercevoir qu’un certain nombre de matériels de ses hôtels étaient obsolètes, en panne ou à jeter. »

« Un exemple : tous les petits véhicules qui servent à transporter les clients de l’hôtel à l’aéroport ont des pièces à changer, ce sont des véhicules Mercedes et il n’y a pas de concessionnaire Mercedes au Congo. Il a donc fait retirer officiellement – nous avons les justificatifs – 53.000 euros. N’importe quel expatrié vous dira que pour faire un virement du Congo à France, il faut compter deux à trois mois« .

Pourquoi ne les a-t-il pas déclarés aux douanes ?

C’est tout bête. Il part le samedi soir du Congo-Brazzaville. Pensez-vous vraiment qu’il y a un bureau des douanes ouvert à l’aéroport de Brazzaville ?

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Licencié de Radio France, le journaliste Achilli va saisir les prud’hommes (avocat)

Licencié de Radio France après avoir été notamment accusé d’avoir collaboré à l’autobiographie du président du RN Jordan Bardella, le journaliste politique Jean-François Achilli va attaquer cette décision aux prud’hommes, a annoncé mardi son avocat à l’AFP.

« Jean-François Achilli va saisir la justice pour contester son licenciement par Radio France », a déclaré à l’AFP Me François Stefanaggi.

« Il s’exprimera prochainement par voie de presse pour démentir les informations inexactes et infondées qui circulent actuellement concernant les prétendues fautes à l’origine de son licenciement », a-t-il ajouté.

M. Achilli interviewait quotidiennement sur franceinfo une personnalité politique en fin d’après-midi et coprésentait le talk-show d’actualité Les informés en soirée, avec Bérengère Bonte.

Il a été « licencié pour faute grave, pour cause de manquements répétés aux obligations déontologiques relatives aux collaborations extérieures », selon une source interne au groupe public.

Il est question aussi de la part de M. Achilli de « media training » (de l’entraînement à la communication) non déclaré à ses supérieurs.

La révélation lundi de son licenciement a suscité la réprobation de plusieurs personnalités politiques à droite et à l’extrême droite, et également au sein de la majorité présidentielle.

Le journaliste de 61 ans avait été suspendu à titre conservatoire le 14 mars par la station, au lendemain d’un article du Monde le mettant en cause. Il avait alors dénoncé une « mesure injustifiée », sur le réseau social X, en assurant n’avoir « enfreint aucune règle professionnelle ou déontologique ».

« J’ai échangé avec Jordan Bardella comme je le fais avec tous les responsables politiques depuis 25 ans. Nous avons parlé, à sa demande, de ce que pourrait être son expression pour un livre d’entretiens. J’ai refusé le projet », avait affirmé M. Achilli.

Dans une interview au Parisien, le patron de franceinfo, Jean-Philippe Baille, a invoqué lundi « une série de conflits d’intérêts » et un dossier « malheureusement conséquent » pour justifier le licenciement.

« Quand un journaliste corrige les épreuves du futur livre d’un politique, c’est une collaboration. Quand cette collaboration se fait dans une période électorale, cela revient à participer à une stratégie de conquête du pouvoir », a notamment estimé M. Baille.

La tête de liste du RN aux élections européennes avait pour sa part assuré au Monde que « seul (son) entourage proche (l)’aide à écrire ce livre, pour la relecture ». La parution de l’ouvrage est prévue pour après les Européennes de juin.

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Agression de Samara à Montpellier : l’avocat de la mère conteste les conclusions de l’enquête administrative

Les conclusions de l’enquête administrative, demandée par la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, sont sans ambiguïté : « À l’issue de ses investigations, et concernant la prise en charge de Samara le 2 avril, la mission n’a relevé aucun manquement fautif de la part du personnel de l’établissement et ne peut établir objectivement une situation de harcèlement scolaire à l’encontre de Samara ».

La mère se dit « choquée »

Ces conclusions ont fait bondir la mère de la collégienne de 13 ans, violemment agressée, le 2 avril, par d’autres adolescents, aux abords de son établissement, le collège Arthur Rimbaud, quartier de la Paillade à Montpellier. Deux jours après l’agression, sur France Bleu Hérault, elle avait estimé qu’il y avait eu un « loupé » dans la protection de sa fille en dénonçant le manque de réactivité de l’établissement,

« Déjà, j’ai été très choquée d’apprendre ça par les médias ce matin » regrette Hassiba Radjoul, « et j’ai l’impression qu’on a balayé tout ce que ma fille a vécu depuis l’an dernier. Pour elle c’est double peine ».

Un parti pris selon l’avocat de la mère de Samara

« Il a toujours dans ce type d’affaires une forme de corporatisme et là, ce rapport en est l’exemple évident » a réagi Me Marc Gallix, l’avocat de la mère de Samara. « On a le sentiment que ce rapport a voulu préserver, protéger, les professeurs ». Me Gallix dit s’en tenir aux faits, c’est-à-dire que « cette enfant est sortie du collège, a été massacrée alors qu’il y a des gens qui savaient qu’elle était menacée ».

Il maintient qu’il y a eu des « défaillances », des « manquements », des « négligences de la part du collège ». L’avocat compte sur l’enquête judiciaire pour demander « à ce que des personnes du collège, et notamment le professeur principal, soit entendues ».

Dans cette affaire, cinq mineurs sont mis en examen pour tentative de meurtre.

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Gérard Depardieu sera jugé en octobre pour agressions sexuelles

Une existence de théâtre et de cinéma qui vire au feuilleton judiciaire. Après avoir été placé en garde à vue ce lundi 29 avril, Gérard Depardieu sera jugé devant le tribunal correctionnel en octobre prochain «pour des agressions sexuelles susceptibles d’avoir été commises en septembre 2021 au préjudice de deux victimes, sur le tournage du film Les volets verts», a indiqué le parquet de Paris. Des accusations qui pourraient conduire le célèbre comédien, déjà mis en examen pour viol et par ailleurs récemment mis en cause dans l’émission Complément d’enquête, derrière les barreaux.

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