Procès de Stéphane Plaza : Cyril Hanouna cité et prêt à régler ses comptes avec l’avocat des plaignantes

Résumé

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Le procès de Stéphane Plaza s’est tenu le jeudi 9 janvier.

Son procès a requis 18 mois de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et Stéphane Plaza a avoué avoir pensé au pire.

Pendant le procès, TPMP a été critiqué par l’avocat des plaignantes et Cyril Hanouna lui a lancé une invitation.

Sommaire

Le procès de Stéphane Plaza s’est tenu le jeudi 9 janvier. L’agent immobilier de M6 a dévoilé un moment de détresse profonde : il a avoué avoir pensé au pire et bien failli franchir le cap. Une déclaration sur laquelle Cyril Hanouna et les chroniqueurs sont revenus dans Touche pas à mon poste.

En plus de cette triste révélation, Baba a aussi expliqué que l’émission de C8 a été citée et même critiquée pendant le procès par l’avocat des plaignantes. Chose qui est arrivée aux oreilles de Cyril Hanouna et il a lancé une invitation à son détracteur. Voici les explications.

TPMP, visé en plein procès de Stéphane Plaza ?

Le boss de TPMP a partagé le terrible aveu de Stéphane Plaza pendant son procès. Face aux juges, il a dit : « Je ne pensais pas être aussi fragile. Depuis que cette affaire est sortie, j’ai mal à la poitrine. En décembre 2023, je me suis levé à 2 h 00 du matin. Je me suis habillé et suis sorti sur la terrasse au 6 étage. Je suis monté sur ma rambarde pendant 30 secondes. Mon seul but était d’en finir. La seule chose qui m’a retenu, c’est que je me suis dit : « si je saute, on va penser que je suis coupable ». »

Gilles Verdez a ensuite pris la parole dans l’émission de C8 et donné encore plus d’informations en expliquant que l’animateur de Maison à vendre est suivi par deux psychologues de manière hebdomadaire, qu’il a repris des antidépresseurs pour le procès. Puis, le chroniqueur a indiqué l’issue du procès : 18 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. Le jugement se tiendra le 18 février.

De plus, il a plusieurs interdictions à respecter : pas de port d’arme pendant 5 ans et bien sûr, il ne doit avoir aucun contact avec les plaignantes pendant 3 ans. On pensait que les équipes de TPMP avaient fait le tour de la question, mais non. Cyril Hanouna avait encore une information de taille sous le coude. Visiblement, TPMP a été cité et taclé pendant le procès.

Un clash en vue ?

Benoît d’Aragon, journaliste au Parisien et qui était présent au procès de Stéphane Plaza, a partagé une information inédite à Cyril Hanouna. L’avocat des plaignantes, Benjamin Chouai, aurait critiqué l’omniprésence des avocats de Stéphane Plaza sur les plateaux des meilleures émissions de télévision.

Le nom de TPMP a donc été cité au tribunal. L’animateur de C8 a réagi avec son style habituel. « Il peut m’appeler ce week-end. Je serais ravi de le rencontrer avec grand plaisir et j’espère qu’il aura un bon avocat », a-t-il lancé, sourire en coin. Est-ce que l’avocat répondra à cet appel ? Affaire à suivre.

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Immigration : expulser les parents d’un mineur délinquant étranger ? Pourquoi « ce n’est pas une bonne idée » selon un avocat toulousain

l’essentiel Après l’interpellation de jeunes délinquants soupçonnés d’avoir incendié des voitures le soir de la Saint-Sylvestre à Strasbourg, le ministère de l’Intérieur « encourage » les préfets à réexaminer les titres de séjour de parents de jeunes délinquants étrangers.

Faire baisser le banditisme en « encourageant » les préfets à revoir les titres de séjour des parents de mineurs délinquants étrangers. Voici la proposition faite par le ministère de l’Intérieur. Selon RMC, l’annonce a été faite après l’envoi de courriers en ce sens, par le préfet du Bas-Rhin aux familles des délinquants responsables de tirs de mortiers et de voitures brûlées le soir de la Saint-Sylvestre à Strasbourg.

Que dit la loi ? Un étranger « peut se faire retirer son titre de séjour s’il ne remplit plus les conditions de délivrance ou s’il commet certains délits », détaille le site service-public.fr. Et selon le Code civil, les parents restent civilement responsables des agissements de leurs enfants jusqu’à leur majorité.

La procédure n’est pas nouvelle, explique Me François Seignalet-Mauhourat, avocat spécialisé sur le droit des étrangers à Toulouse. « Ça arrive même de plus en plus ». Pour le moment, dans le cas des familles du Bas-Rhin, explique-t-il, « ce n’est ni plus ni moins qu’une menace de sanctions envers des familles étrangères ».

A lire aussi : Venus de Montauban à Toulouse, deux ados de 13 et 14 ans attaquent le Capitole à coups de marteaux brise vitre

« J’ai bien peur que, dans les mois à venir, ce ne soient pas uniquement des menaces. Les préfets pourraient bien prononcer des retraits de titre de séjour accordés aux parents étrangers », craint Me Seignalet-Mauhourat. « Sauf que si les parents ne disposent plus de leurs papiers, ils pourraient alors se retrouver sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ».

A lire aussi : Mineurs délinquants étrangers : ces préfets qui menacent les parents d’expulsion, avec le soutien de Bruno Retailleau

Hausse de la précarité

« Si vous retirez leur titre de séjour aux parents, ils perdent le droit de travailler sur le sol français, ils perdent tous leurs droits. Cela ne peut que faire peser davantage de précarité sur l’ensemble de la famille. Il me semble donc que ce ne soit pas une bonne idée pour sortir de la délinquance », estime également l’avocat toulousain. « Il existe déjà une justice pour les mineurs, qui permet de les sanctionner à partir de l’âge de 13 ans. Il faut que les mineurs soient responsables de leurs actes », martèle-t-il.

A lire aussi : Couvre-feu pour trois délinquants mineurs

Et Me Seignalet-Mauhourat de rappeler que des procédures d’assistance éducatives, observées par les travailleurs sociaux, existent pour accompagner les mineurs en difficulté. Ces mesures, ordonnées par les juges pour enfants, visent à protéger un mineur en danger et à apporter un soutien à la famille.

En 2023, les juges des enfants ont ordonné 181 500 nouvelles mesures, portant leur nombre à 302 800.

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Au Vietnam, trois ans de prison pour un célèbre avocat des droits de l’homme

L’avocat vietnamien Tran Dinh Trien, 65 ans, a simplement osé critiquer le système judiciaire de son pays. Arrêté en juin dernier, suspendu du barreau de Hanoï la semaine dernière, ce célèbre avocat a été condamné jeudi 10 janvier à trois ans de prison, dans un nouvel exemple de la répression accrue visant la société civile, selon les groupes de défense de droits.

Tran Dinh Trien, 65 ans, était accusé d’avoir « porté atteinte aux intérêts de l’État » dans une série de trois posts publiés entre avril et mai 2024, critiquant le système judiciaire vietnamien. L’article 331 du code pénal, en vertu duquel Tran Dinh Trien était poursuivi, est considéré par des groupes de défense des droits comme un outil des autorités pour réprimer toute voix critique. Au moins 24 personnes ont été condamnées sur la base de ce texte en 2024, a recensé Human Rights Watch (HRW).

Trois messages sur Facebook

Selon l’acte d’accusation, entre le 23 avril et le 9 mai 2024, Tran a publié trois messages sur Facebook critiquant les actions du juge en chef de la Cour populaire suprême du Vietnam, Nguyen Hoa Binh. Le tribunal a publié une déclaration selon laquelle ces messages « avaient des contenus mensongers et fabriqués qui visaient à gravement offenser la dignité, l’honneur et le prestige du juge en chef Nguyen Hoa Binh… et à porter gravement atteinte au prestige du système de la Cour populaire ».

« Dans l’un de ses messages, précise Patricia Gossman, directrice adjointe Asie de l’ONG Human Rights Watch (HRW), Tran a souligné que, sous la direction du juge en chef Nguyen, les tribunaux avaient empêché les membres de la famille des accusés d’assister aux procès, et il a critiqué une décision interdisant aux journalistes et aux avocats d’enregistrer des vidéos lors des procès publics. » Dans son message, Tran a également critiqué le juge en chef pour avoir statué contre un condamné à mort, Ho Duy Hai, malgré de nombreuses preuves d’irrégularités lors de l’enquête sur l’affaire.

Un avocat expérimenté et engagé

Tran dirige le cabinet d’avocats Vi Dan (« Pour le peuple »), qu’il a fondé en 2006. Il a également été vice-président du barreau de Hanoï de 2013 à 2018. En 2011, il a fait partie de l’équipe de défense de l’activiste Cu Huy Ha Vu et s’est joint à d’autres avocats pour quitter le tribunal pendant le procès en signe de protestation contre le traitement injuste de l’équipe de défense. En 2013, il a représenté l’un des accusés dans une célèbre affaire de résistance armée contre la confiscation de terres.

Tran est le dernier d’une série d’avocats éminents que les autorités ont ciblés pour des publications publiques sur Internet. En 2023 et 2024, au moins quatre avocats vietnamiens ont demandé l’asile aux États-Unis par crainte d’être arrêtés. Les autorités vietnamiennes ont de plus en plus recours à l’article 331 pour faire taire les critiques du gouvernement.

Le procès s’inscrit aussi dans le contexte d’une campagne anticorruption massive qui a conduit, ces dernières années, à l’arrestation de milliers de personnes issues de la société civile, du monde des affaires et de la politique. « En cas de condamnation, les poursuites contre Trien vont créer un dangereux précédent pour les autres avocats au Vietnam », a dénoncé Project88, qui défend la liberté d’expression au Vietnam.

Répression permanente

Il y a aura « un effet dissuasif sur la population en général, qui sera moins encline à exprimer des critiques à l’égard de leurs dirigeants non élus et des responsables du gouvernement sur les médias sociaux », a poursuivi le groupe.

Le pouvoir communiste est régulièrement accusé de piétiner les droits fondamentaux et de réprimer toute voix dissidente. Le pays est l’une des plus grandes prisons du monde où une quarantaine de journalistes sont incarcérés, selon Reporters sans frontières (RSF).

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Accueil des gens du voyage près de Toulouse : avocat, cagnotte, pétition, les opposants ne désarment pas

l’essentiel Toulouse Métropole porte un projet d’aire de grand passage pour les gens du voyage, à Aussonne près de Toulouse. Les opposants ont missionné un avocat, lancé une cagnotte et une pétition.

Les opposants à l’aire de grand passage d’Aussonne, près de Toulouse, ne désarment pas. Une réunion avec le président de Toulouse Métropole et le préfet de Haute-Garonne mardi 7 janvier, ne leur a pas donné satisfaction.

Ils annoncent aujourd’hui qu’un avocat planche sur une procédure administrative, contre la décision approuvée en bureau de Métropole, le 14 novembre dernier.

Les opposants au projet, le 7 janvier à Toulouse
Les opposants au projet, le 7 janvier à Toulouse DDM – LAURENT DARD

Par ce texte, Toulouse Métropole lançait la procédure d’acquisition d’une parcelle agricole sur la commune d’Aussonne, pour y aménager une aire de grand passage des gens du voyage.

Cette aire doit obligatoirement être aménagée sur l’une des 36 communes de Toulouse Métropole, autre que Toulouse. Toulouse possède déjà une telle aire, à la Mounède, dans l’ouest de la ville.

« Réglementairement, c’est une obligation »

« Réglementairement, c’est une obligation, et le préfet pourrait faire jouer son droit de substitution pour aménager cette aire si nous ne le faisions pas », souligne le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc.

Les opposants ne l’entendent pas de cette oreille. « Notre avocat est en train de travailler sur une prochaine procédure devant le tribunal administratif, pour faire annuler cette décision », explique Céline Fernandez, membre du Collectif des riverains unis d’Aussonne.

Les détails de la procédure judiciaire ne sont pas encore connus

Les détails de cette procédure ne sont pas encore connus, mais « nous ne lâchons pas l’affaire », assure l’habitante d’Aussonne. Les riverains dénoncent notamment des nuisances passées liées à la présence d’une aire d’accueil des gens du voyage, à côté du terrain choisi. « Nous ne sommes pas contre les gens du voyage, ni contre l’aire en soi. Mais nous ne comprenons pas pourquoi la Métropole veut l’aménager ici ».

Une pétition a déjà recueilli 2 600 signatures contre ce projet, et une cagnotte de soutien atteint les 1 730 euros.

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L’influenceur algérien Doualemn, arrêté à Montpellier, va être expulsé vers l’Algérie, selon son avocat

L’influenceur algérien surnommé Doualemn, arrêté à Montpellier, va être expulsé vers l’Algérie, indique son avocat. Il avait été interpellé dimanche après une vidéo TikTok dénoncée par le maire de Montpellier et le préfet de l’Hérault comme incitant à la haine. Il devait être jugé le 24 février.

L’influenceur algérien interpellé à Montpellier après une vidéo TikTok contenant un appel à la violence et qui devait théoriquement être jugé fin février a été « mis dans un avion » jeudi à destination de l’Algérie, a indiqué à l’AFP son avocat, Jean-Baptiste Mousset.

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Placé mardi en centre de rétention administrative (CRA) à Nîmes, cet homme de 59 ans, surnommé Doualemn sur TikTok, a été conduit à Paris jeudi après-midi, d’où il a pu contacter ses proches et son avocat depuis le tarmac de l’aéroport juste avant le décollage de son avion, a précisé Me Mousset.

« Il est mis en place des moyens exceptionnels pour bâillonner mon client »

« Le gouvernement a précipité son expulsion pour empêcher que son expulsion », décidée par arrêté du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, « puisse être examinée par un juge », a regretté l’avocat, qui avait annoncé mercredi introduire une recours devant le tribunal administratif de Paris.

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« Il est mis en place des moyens exceptionnels pour bâillonner mon client », a-t-il ajouté. Mardi, le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent, avait annoncé que cet homme, interpellé dimanche, serait jugé le 24 février pour « provocation à commettre un crime ou un délit », sans pour autant le placer en détention provisoire ni contrôle judiciaire.

Une vidéo publiée sur TikTok par cet homme de 59 ans, agent de nettoyage dans une salle de sport, avait fait l’objet samedi d’un signalement par le maire de Montpellier, Michaël Delafosse, et le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch.

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Auprès de l’AFP, dimanche, le procureur de Montpellier avait expliqué que cette vidéo appelait en arabe à « tuer » et « à faire souffrir » un homme présenté par ailleurs comme un manifestant opposé au gouvernement d’Alger. 

« Un appel à la torture contre un opposant au régime actuel en Algérie »

Mardi, Fabrice Belargent avait toutefois précisé que des traductions de cette vidéo « réalisées par deux interprètes expertes (…) établissaient que les mots ‘tuez-le’ n’avaient pas été prononcés » et que la vidéo « ne contenait pas davantage un appel à tuer une personne nommée ‘Cohen' ». « Le mis en cause appelait en revanche à donner une sévère correction à un homme semblant résider en Algérie », avait-il précisé.

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S’il reconnaît un « écart » de langage qu’il « regrette amèrement », son client n’a « pas lancé d’appel au meurtre », avait alors insisté Jean-Baptiste Mousset.

« Il y a en tout état de cause dans ses propos un appel à la torture contre un opposant au régime actuel en Algérie. J’ai considéré que c’était suffisant pour qu’on lui retire son titre de séjour et qu’une décision d’expulsion soit prise », a déclaré jeudi matin le préfet de l’Hérault.

L’expertise psychiatrique requise par le parquet a été réalisée mercredi et « il peut dès lors être jugé sans comparaître personnellement », a ajouté François-Xavier Lauch.

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Non, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de ses clients

Non, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de ses clients

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a reproché à certains avocats d' « emboliser le processus judiciaire ».
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a reproché à certains avocats d’ « emboliser le processus judiciaire ».
Alexis Sciard/ IP3

La parole est à l’avocate

Par

Publié le 07/01/2025 à 20:00

L’avocate Julia Courvoisier, chroniqueuse pour « Marianne », répond aux propos de Gérald Darmanin qui a mis en cause certains avocats, accusés d’« emboliser le processus judiciaire ».

Je n’ai pas cessé de le dire en 2024 : la profession d’avocat est en danger. Elle est menacée et les principes qui nous gouvernent sont de plus en plus piétinés. Je l’ai écrit, je l’ai tweeté. Il m’est même arrivé de le plaider.

Au printemps dernier, une liste d’avocats présentés comme étant de gauche, a été diffusée sur un misérable site Internet : mes confrères, nominativement cités, y ont été menacés de terminer dans un fossé, une balle dans la tête. Ce site, digne du fond d’une cuvette de toilettes, a évidemment été fermé rapidement.

Durant l’été, au Sénat, j’ai entendu un procureur remettre en cause les honoraires de certains de mes confrères marseillais intervenant dans des dossiers de trafic de stupéfiants. Laissant penser qu’ils étaient à mettre dans le même panier que leurs clients voyous. Si un avocat viole la loi pénale, il doit être poursuivi. Et cela arrive, évidemment.

À LIRE AUSSI : Affaire Palmade : « Journalistes, avocats, grand public… Il était temps de tourner la page des excès »

À la rentrée, une avocate de la défense dans le procès de Mazan a été harcelée, injuriée et menacée, au motif qu’elle avait publié des stories sur Instagram jugées outrageantes par le grand public. Plutôt que de n’y accorder aucune importance et de passer son chemin, nombreux sont ceux qui l’ont retrouvée et ont agi comme des animaux.

Dans ce même dossier, nous avons ensuite assisté à des débats et commentaires enflammés à la télévision pendant des heures sur une phrase prononcée par un avocat, en audience, dans l’exercice de sa mission de défense. Nous avons passé un stade critique à ce moment-là. Que n’ai-je entendu dire… Que les avocats de la défense devaient aujourd’hui se refuser à poser certaines questions à la partie civile ? Pour ne pas choquer et heurter l’opinion publique avide de haine et de colère qui ne veut plus la justice mais réclame la vengeance ?

Justice délaissée et abandonnée

Je me suis attachée, toute l’année dernière, à dénoncer tout ce que j’ai pu. J’ai râlé contre les excès, rappelé la présomption d’innocence tout en dénonçant la délinquance quelle qu’elle soit, appelé à la prudence pour chaque dossier. J’ai parlé des politiques de droite, de gauche, du milieu, sans aucun parti pris. Je n’ai fait aucune différence. J’ai défendu les principes qui coulent dans les veines de chacun des avocats de France. J’ai essayé d’expliquer ce qu’est mon métier et en quoi consiste la défense. Qu’elle soit du côté des suspects ou du côté des parties civiles. J’ai parlé des nullités de procédure pénale, nécessaires pour éviter que la police et le parquet dépassent les limites et les bornes démocratiques. J’ai évoqué nos excès, notre colère, notre manque de confiance dans cette justice délaissée et abandonnée depuis des années. Et où tout cela pouvait nous mener si nous ne cessions pas notre bêtise affligeante.

Vous avez été nombreux à me lire, nombreux à réagir. Et je vous en remercie du fond du cœur.

Alors hier, lorsque j’ai entendu notre nouveau ministre de la Justice dire que « certains avocats ne travaillent pas à l’innocence de leurs clients mais à emboliser le processus judiciaire pour libérer des personnes », j’ai d’abord cru que j’avais perdu mon temps. Que j’avais écrit, tweeté, voire plaidé pour rien. Et cela m’a mise en colère.

À LIRE AUSSI : Procès des viols de Mazan : « Nous creusons, à chaque fois un peu plus profond, la tombe de notre justice »

Puis j’ai repensé à Monsieur L, dont la garde à vue a été annulée parce que, malade, il n’avait pas pu voir de médecin pendant ses 48 heures en cellule et qu’il avait vu sa santé s’aggraver subitement, au point d’être opéré en urgence quelques semaines plus tard.

J’ai repensé à Monsieur R, remis en liberté au bout de 18 mois de détention provisoire, après n’avoir été auditionné qu’une seule fois par le juge d’instruction, lequel semblait s’être totalement désintéressé de son affaire.

J’ai repensé à Monsieur K, dont la garde à vue a été en grande partie annulée parce que les policiers avaient attendu plus de six heures pour me prévenir, alors même qu’il avait demandé mon assistance au moment où sa liberté avait été restreinte.

J’ai repensé aussi à Monsieur L, qui a fini par reconnaître son implication dans un dossier criminel parce que la confiance qu’il m’a accordée lui a permis de donner des réponses à la famille de la victime et avancer sur le chemin de sa reconstruction sociale et humaine.

Caricature de baveux

Des clients comme eux, il y en a partout dans les palais de justice. Il suffit d’y aller pour le constater. Et des avocats impliqués et sérieux qui s’attachent à défendre nos lois et nos principes fondamentaux, il y en a tout autant.

J’ai plaidé des nullités, l’innocence, mais aussi la sanction. J’ai contesté ce que j’ai cru bon devoir contester. J’ai fait appel, et parfois, j’ai renoncé à faire appel. Dans le seul intérêt de mes clients. Et dans le strict respect de la loi.

Contrairement à ce que dit notre nouveau ministre de la Justice qui avait dû sécher l’audience de comparutions immédiates lorsqu’il s’est rendu au tribunal correctionnel de Paris juste après sa nomination, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de nos clients. Comment peut-on ainsi réduire le métier d’avocat à une sorte de caricature du baveux qui multiplie les recours pour faire innocenter son client au détriment du contenu d’un dossier ?

À LIRE AUSSI : Fillette renversée par un motard à Vallauris : la « présomption de culpabilité », l’ineptie de Karl Olive

L’avocat défend régulièrement des suspects qui savent qu’ils vont être condamnés : soit parce que le dossier pénal ne laisse planer aucun doute. Soit parce que le suspect reconnaît sa culpabilité. Soit les deux. Et cela arrive très souvent.

L’avocat qui récupère un dossier a plusieurs rôles. D’abord, vérifier que la procédure pénale a été respectée : garde à vue, autorisations, éléments techniques. Ensuite, regarder les éléments recueillis par les enquêteurs et comprendre ce qui est reproché à son client dans les détails : étudier les éléments à charge et à décharge. Enfin, écouter son client et voir si ses déclarations correspondent à ce qu’il y a dans le dossier. Le questionner, l’interroger, le mettre face à ses incohérences ou lui demander des explications. L’inciter à apporter des réponses.

Et rien qu’en écrivant ses lignes, je comprends que je continuerai à râler, tempérer, expliquer, raconter, argumenter pour cette année 2025 qui s’annonce d’ores et déjà riche en excès et en dangers.

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Natacha Polony, directrice de la rédaction de Marianne

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Quand faire appel à un avocat en droit de la famille


Avocat en droit de la famille : les liens familiaux comme spécialité

L’expertise d’un avocat en droit de la famille est particulièrement vaste. Ainsi, il peut être investi de missions très différentes.

Mariage et divorce

Un avocat en droit de la famille est généralement très utile aux couples, et ce, aussi bien quant à la rédaction des contrats de mariage que pour celle des procédures de divorce (qu’ils soient amiables ou contentieux). La question de la pension alimentaire et celle du partage des biens communs peut aussi passer par ce professionnel.

Enfants et filiation

Vous pouvez recourir à ce professionnel pour toutes les questions en lien avec la question des enfants. De leur garde en cas de divorce, au droit de visite, à l’attribution de l’autorité parentale, en passant par les démarches en cas d’adoption : il assiste et conseille en toutes circonstances.

Successions et héritages

Cet avocat est également incontournable quant à la planification successorale. Si besoin, il peut assurer la gestion des litiges entre les différents héritiers.

Litiges familiaux

Les litiges familiaux pouvant être des plus variés, l’expertise d’un avocat spécialisé peut avoir un intérêt notable dans les affaires de violences conjugales ou intra-familiales. Les obligations alimentaires ou pécuniaires entre époux ou envers des parents peuvent bien évidemment entrer dans ses fonctions.

3 raisons de faire appel à un avocat en droit de la famille

Pour y voir plus clair, tout simplement

En faisant appel à un avocat de la famille, vous cherchez assurément à défendre vos intérêts. L’expertise de ce professionnel a, dès lors, deux avantages :

- il vous permet de comprendre les lois et vous donne des conseils pratiques pour agir en conformité avec ces dernières,

- il vous permet d’envisager les démarches juridiques avec plus de sérénité, c’est-à-dire en ayant l’assurance d’être bien défendu. Son rôle : garantir un traitement équitable, préserver vos droits ou protéger vos biens.

Pour déléguer toutes les tâches administratives

Toute affaire familiale portée devant la justice va de pair avec de nombreux documents administratifs. Les démarches sont d’une grande variété, comme les procédures et il est parfois difficile de faire le point. Un avocat en droit de la famille se charge des différents documents juridiques, de la constitution des dossiers et bien évidemment, vous représente devant les tribunaux.

Pour profiter des services d’un médiateur

S’il n’est pas forcément présenté ainsi de prime abord, l’avocat spécialisé dans les affaires de famille a bel et bien un rôle de médiateur. Sa connaissance des lois et son analyse personnalisée des dossiers favorisent une meilleure gestion des conflits intra-familiaux et les résolutions amiables.

Faire appel à un avocat en droit de la famille, c’est confier à un tiers des affaires souvent chargées, émotionnellement parlant, mais où les intérêts des uns et des autres sont souvent intimement mêlés. Complexes, ces affaires nécessitent une solide connaissance des textes juridiques, mais également un grand sens de la médiation.

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Avocat (e) en droit de la famille et des successions

Brigitte Brunet avocats inc. fort d’une expertise de plus de 35 ans dans les domaines du droit de la famille, civil et des successions est actuellement en pleine expansion. Notre cabinet, reconnu à l’échelle du Québec, est actuellement à la recherche d’un.e avocat.e dynamique pour se joindre à son équipe de Vaudreuil-Dorion et qui désire travailler principalement en droit de la famille et des successions.

Responsabilités du poste :

  • Gestion complète des dossiers de litige;
  • Représentations devant les tribunaux;
  • Négociation avec les divers intervenants au dossier;
  • Rédaction de procédures.

Qualités et aptitudes recherchées :

  • Posséder de l’expérience en plaidoirie et en négociation;
  • Aptitude pour le travail d’équipe;
  • Autonomie;
  • Aptitude à gérer les priorités et à travailler sous pression.

Exigences du poste :

  • Membre en règle du Barreau du Québec;
  • Expérience d’un minimum de dix (10) ans dans le domaine du droit de la famille et des successions;
  • Excellente maîtrise du français et de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit;
  • Connaissance de Juris Évolution est un atout.

Avantages :

  • Environnement de travail exceptionnel;
  • Programme de REER collectif et RPBD avec contribution de l’employeur;
  • Un programme d’assurances collectives payé à 50% par l’employeur comprenant le service de télémédecine;
  • Stationnement gratuit sur place;
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La recette onctueuse de la glace à l’avocat

Dans son « Coup de fourchette » du jour, Nathalie Helal s’intéresse à un fruit de saison, plus connu pour être utilisé en salé qu’en sucré, et qui rentre dans la composition d’un grand nombre de recettes : l’avocat.

Ce lundi, Nathalie Helal nous propose une recette originale : la glace à l’avocat. Ce fruit, au sens botanique, contient un noyau (c’est à dire une graine), provient d’une fleur fécondée, celle de l’avocatier et on le déguste aussi bien en guacamole, en salade, en tartine… ou en glace !

Parmi les variétés les plus courantes, on trouve le Hass à la peau épaisse et granuleuse, cultivé en Amérique du Sud, en Israël et en Espagne. Le Fuerte, reconnaissable à sa forme de poire et sa peau fine, est produit en Espagne, au Pérou et en Israël. L’avocat est disponible toute l’année mais en ce moment, c’est sa pleine saison.

La recette de la glace à l’avocat

Nathalie Helal a demandé à la cheffe mexicaine Béatriz Gonzalez, qui vient de publier « Mesa », son livre de cuisine, aux Editions Solar, sa recette de glace à l’avocat.

Commencez par porter à ébullition 25 cl d’eau et 200 g de sucre, pendant 5 minutes, sans cesser de mélanger. Vous laissez cuire ce mélange pendant environ 10 à 15 minutes : le sirop doit réduire de moitié. Vous allez en réserver 15 cl. Ensuite, vous mixez la chair de trois avocats mûrs avec ce sirop, vous ajoutez 12 cl de lait de coco, 2 cuillères à soupe de jus de citron vert, 1 cuillère à café de sel et 4 cuillères à soupe de glace pilée. Vous transférez le tout dans la cuve d’une sorbetière, que vous aurez passée au congélateur auparavant. Laissez turbiner et c’est prêt. Texture onctueuse, saveur rafraîchissante : de quoi rendre accros vos invités !

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Quelle est l’origine de l’expression « se faire l’avocat du diable »

« Se faire l’avocat du diable » ou « jouer à l’avocat du diable » sont des expressions utilisées avec des mots forts. Mais que signifient-elles vraiment ? Et quelle est l’origine de ces expressions ?

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Dans la langue française, il ne faut pas toujours comprendre les expressions au sens propre. Leur signification diffère parfois de ce qu’elles laissent entendre. Mais beaucoup ont une origine qui date du Moyen Âge, ce qui n’empêche pas de les utiliser encore aujourd’hui. C’est le cas par exemple de l’expression « se faire l’avocat du diable ». Son origine remonte au XVIe siècle et l’anecdote à savoir sur cette expression est que l’avocat du diable était une véritable profession. Alors, que faisait réellement l’avocat du diable ?

Définition avocat du diable : que signifie l’expression ?

L’expression « se faire l’avocat du diable » est une expression imagée qui signifie défendre quelqu’un ou une cause choquante qui semble difficile, voire mauvaise. Cette personne ou cette cause sont perçues comme contraires à l’opinion de la majorité. Cette expression française est souvent utilisée dans le domaine juridique. Mais elle tend parfois à s’employer dans la vie de tous les jours lorsqu’une personne prend la défense de quelqu’un ou de quelque chose considérée comme contraire à l’avis de la majorité. Toutefois, se faire l’avocat du diable ou jouer à l’avocat du diable ne signifie pas forcément que la personne adhère à la cause qu’elle défend.

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D’où vient l’avocat du diable ?

L’expression française « se faire l’avocat du diable » est née au XVIe siècle et elle vient du domaine religieux. Plus précisément, en 1587, le métier d’avocat du diable, ou advocatus diaboli en latin, a été créé pour désigner une personne religieuse, un clerc, qui avait pour mission de faire une étude préalable de la vie d’une personne qui souhaitait se faire canoniser. Pour vérifier son passé et ses antécédents, l’avocat du diable effectuait des recherches pour trouver des actes ou des comportements qui pouvaient avoir été faits sous l’influence du diable. Ainsi, l’avocat du diable cherchait de mauvaises actions qui pouvaient remettre en cause les principes de l’Église et empêcher la canonisation. En effet, la personne canonisée devait avoir eu une vie irréprochable et un comportement exemplaire.

L’avocat du diable existe-t-il encore aujourd’hui ?

À l’inverse de l’avocat du diable, l’avocat de Dieu était aussi un métier qui existait. Son objectif était totalement opposé à celui de l’avocat du diable puisqu’il devait rechercher tout ce qui pouvait prouver la bonne foi du candidat à la canonisation. Il devait aussi trouver deux miracles effectués par le candidat. En 1983, le pape Jean-Paul II a aboli la fonction d’avocat du diable. Mais elle a été remplacée par une alternative. Aujourd’hui, c’est le promoteur de justice qui existe, mais son rôle diffère de celui de l’avocat du diable. Ainsi, le métier d’avocat du diable n’existe plus. Mais l’expression française a perduré durant tous ces siècles.

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Sources :

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