Un avocat, qui animait une page d’informations, tué au Mexique

La justice nationale mexicaine a indiqué qu’une enquête avait été lancée pour «crimes commis contre la liberté d’expression».

Un avocat qui animait un site local d’informations sur Facebook a été tué vendredi dans l’un des États les plus violents du Mexique, Guanajuato, a indiqué la justice mexicaine. La victime, Iran Villarreal Belmont, avait été un candidat l’année dernière pour siéger au Conseil municipal de la ville de San Luis de la Paz, sous la bannière du parti centriste Mouvement citoyen.

À découvrir

Selon des sources policières, il avait été porté disparu jeudi lorsque des hommes armés l’auraient enlevé dans un bureau. Il a été retrouvé mort vendredi matin sur le bas-côté d’une route, touché par des balles, ont-elles précisé. La justice nationale mexicaine a indiqué dans un communiqué qu’une enquête avait été lancée pour «crimes commis contre la liberté d’expression».

Très critique du maire Ruben Urias

Iran Villarreal Belmont animait une page Facebook intitulée «Observatoire citoyen», suivie par environ 8400 personnes et traitant de l’actualité de sa ville. L’homme était très critique du maire Ruben Urias, membre du Parti action nationale (conservateur). Le parti Mouvement citoyen a demandé aux autorités mexicaines d’enquêter «prioritairement» sur les activités journalistiques de Iran Villarreal Belmont.

Guanajuato, centre industriel dynamique qui abrite plusieurs destinations touristiques populaires, est considéré comme l’État mexicain le plus violent, au vu des statistiques officielles d’homicides. La violence dans cet État mexicain est liée à la guerre que se livrent le gang de Santa Rosa de Lima et le cartel Jalisco New Generation, l’un des plus puissants du pays. Selon les données officielles, les violences liées à la drogue ont fait plus de 480.000 morts au Mexique depuis que le gouvernement a déployé l’armée pour lutter contre ce fléau en 2006.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Mexique: un avocat assassiné dans l’Etat de Guanajuato

Publié le : 15/03/2025 – 07:26

Publicité

Iran Villarreal Belmont, avocat, animait une page Facebook d’informations locales à San Luis de la Paz, dans l’Etat mexicain du Guanajuato (centre). Il a été retrouvé assassiné, a annoncé vendredi le parquet. Candidat l’an dernier au conseil municipal pour le parti centriste Movimiento Ciudadano, il tenait une page Facebook intitulée «Observatoire Citoyen» dans laquelle il analysait la vie locale de cette ville d’environ 52.000 habitants. Selon des sources policières, il a été enlevé jeudi soir par des individus armés qui ont fait irruption dans son cabinet. Son corps criblé de balles a été retrouvé vendredi matin sur le bord d’une route.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Grenoble. Le mafieux tué sur l’A41 se savait « en danger », les révélations de son avocat

Jean-Pierre Maldera, 71 ans, a été victime d’un spectaculaire assassinat, mercredi 12 mars sur l’A41 au nord de Grenoble. Avec son frère, Robert, ils s’étaient taillés une réputation de parrains du milieu du grand banditisme italo-grenoblois dans les années 1980.

Les deux frères « s’étaient rangés de ce qu’ils faisaient auparavant, assure Me Bernard Ripert, avocat historique des Maldera à l’AFP. Ils espéraient pouvoir finir leur vie avec ce qu’ils avaient pu accumuler. »

Des activités certes illégales – arnaques à la carte bleue ou racket –, mais « sans qu’ils ne versent une goutte de sang ou qu’ils ne vendent un gramme de haschich ou de cocaïne ».

À lire aussi

Un casier judiciaire fourni

Selon le parquet de Grenoble, Jean-Pierre Maldera, comptait à son casier huit condamnations entre 1978 et 1999, dont l’une en 1986 à 15 ans de réclusion criminelle pour un vol à main armée. Robert Maldera, lui, avait été condamné en 1985 pour association de malfaiteurs et pour proxénétisme aggravé.

Lors de leur passage en prison, la légende veut qu’ils se soient chacun volontairement coupé un doigt en prison, pour exiger la remise en liberté de leur père, Giuseppe, et de la compagne de Robert Maldera.

Vidéos : en ce moment sur Actu

En 2004, tous deux ont été écroués dans une affaire de grand banditisme, mais libérés en 2005 à la suite d’un vice de forme, qui avait conduit à l’annulation de l’ensemble de la procédure. 

À lire aussi

« Il se savait menacé »

En 2015, Robert Maldera disparaît mystérieusement, sur fond de litiges personnels et financiers. « Jean-Pierre a tout de suite compris qu’il ne reverrait plus jamais son frère », affirme Me Bernard Ripert. Trois hommes ont été mis en examen en 2017 pour « meurtre en bande organisée », mais aucun procès n’a eu lieu à ce jour.

Et l’avocat en est sûr : la fusillade sur l’A41 est lié à la disparition de Robert Maldera. Depuis 10 ans, Jean-Pierre Maldera « se savait menacé et en danger, il vivait caché chez lui. » 

Les responsables de la disparition de son frère « ont préféré prendre les devants », pointe Me Bernard Ripert, accusant dans le même temps la police et la justice grenobloises d’avoir « couvert les assassins ». 

À lire aussi

Un dossier « compliqué »

Me Franck De Vita, avocat des Maldera depuis les années 2000, se veut plus prudent. « Je me dis que les enquêteurs vont imaginer toutes les pistes et qu’il y aura forcément celle-ci ». Il rappelle également à l’AFP que ce dossier « compliqué » nécessite de la police un « travail de très longue haleine« .

La préfète de l’Isère, Catherine Séguin, avait invoqué mercredi 12 mars la piste du « fléau du narcotrafic », à l’origine de fréquents règlements de comptes et fusillades entre bandes rivales à Grenoble ces derniers mois, pour expliquer la fusillade. 

Les enquêteurs n’ont pas, à ce stade, avancé de mobile possible pour le meurtre de Jean-Pierre Maldera. Quant aux agresseurs, ils sont toujours en fuite.

Avec AFP

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Un avocat pénaliste marseillais condamné à un an de prison avec sursis en appel

Si la décision n’est pas inédite, elle n’en reste pas moins très rare. Ce mercredi, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a déclaré le pénaliste marseillais Me Chehid Selmi, coupable de « violation du secret professionnel » et de « recel du produit de la cession de stupéfiants » et l’a condamné à un an de prison avec sursis, 10 000 euros d’amende et une interdiction d’exercice professionnelle pendant trois ans ferme.

Les faits remontent à septembre 2018. Présenté comme une figure du narcobanditisme marseillais, Christopher Aouni est alors mis en examen pour un meurtre et une tentative de meurtre commise six mois plus tôt, en bande organisée, et dans le cadre d’une scission au sein de la bande dite « de Marignane », selon la police. Pour l’accusation, c’est lors de cette procédure que Me Chehid Selmi, avocat de Christopher Aouni, a « divulgué des éléments issus de la garde à vue de son client, alors qu’il était tenu au secret professionnel« , en les transmettant à des proches du mis en examen afin que celui-ci se constitue un alibi.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

« Rangé », le parrain tué à Grenoble se savait « en danger » selon son avocat

« Un jour, Robert m’avait dit, +nous, on considère qu’on a de la chance: on a de quoi vivre et on ne nous a pas tiré dessus+ », relate Me Bernard Ripert, avocat depuis 45 ans des deux frères, qui s’étaient taillé une réputation de parrains du milieu du grand banditisme italo-grenoblois des années 80.

« Ils s’étaient rangés de ce qu’ils faisaient auparavant. Et ils espéraient pouvoir finir leur vie avec ce qu’ils avaient pu accumuler auparavant. Bien sûr, si vous me demandez si c’est légalement, je vous dirais non. Mais je peux vous dire que ça avait été accumulé sans qu’ils ne versent une goutte de sang ou qu’ils ne vendent un gramme de haschich ou de cocaïne », affirme l’avocat à l’AFP, évoquant des arnaques à la carte bleue et du racket.

Selon le parquet de Grenoble, Jean-Pierre Maldera, assassiné à 71 ans, comptait à son casier huit condamnations entre 1978 et 1999, dont l’une en 1986 à 15 ans de réclusion criminelle pour un vol à main armée. Robert de son côté avait été condamné en 1985 pour association de malfaiteurs et pour proxénétisme aggravé.

En 2004, les deux frères avaient été écroués dans une affaire de grand banditisme (association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, proxénétisme…), mais libérés en 2005 à la suite d’un vice de forme qui avait conduit à l’annulation de l’ensemble de la procédure.

Leur légende veut aussi qu’ils se soient chacun volontairement coupé un doigt en prison dans les années 80 pour exiger la remise en liberté de leur père Giuseppe et de la compagne de Robert.

Mais la chance a fini par tourner: Robert a disparu en 2015 à 55 ans à l’issue d’un rendez-vous avec un artisan et est depuis présumé mort. Trois hommes ont été mis en examen en 2017 pour « meurtre en bande organisée » mais aucun procès n’a eu lieu à ce jour.

Quant à Jean-Pierre, il a péri mercredi matin lors d’une attaque en pleine journée sur l’autoroute A41 près de Grenoble. D’abord visé par des tirs de kalachnikov et blessé à un coude, il a été ensuite violemment percuté par la voiture de ses assaillants. Une arme de poing a été retrouvée près de son corps.

La police nationale a lancé jeudi après-midi un appel à témoins pour tenter de recueillir des informations utiles à l’enquête. Une cellule d’urgence médico-psychologique a été ouverte pour les personnes qui auraient été choquées par le drame.

« Il se savait menacé »

Pour Me Ripert, Jean-Pierre Maldera « se savait menacé, en danger, il vivait caché chez lui », notamment depuis la disparition de Robert en 2015. Il était « très lié » à son frère et « a tout de suite compris qu’il ne (le) reverrait plus jamais ».

« Robert a été tué non pas dans un contexte de rivalité, de délinquance ou d’histoire dans le milieu. Les Italo-Grenoblois, c’est fini depuis les années 80. Mais du fait d’un litige personnel, financier. (…) Et comme l’autre ne pouvait pas, ne voulait pas rembourser, le meilleur moyen de faire disparaître la dette, c’est de supprimer le créancier », accuse l’avocat.

« Ces assassins ont dû considérer que (Maldera) n’accepterait pas éternellement qu’on ne les sanctionne pas. (…) Ils ont préféré prendre les devants », affirme-t-il, accusant la police et la justice grenobloises d’avoir « couvert les assassins ».

Me Franck De Vita, également avocat des Maldera depuis les années 2000, se veut prudent: « Je me dis que les enquêteurs vont imaginer toutes les pistes et que dans toutes les pistes, il y aura forcément celle-là ». Il s’agit d’un dossier « compliqué » dans lequel la police effectue un « travail de très longue haleine », dit-il à l’AFP.

La préfète de l’Isère avait de son côté invoqué mercredi la piste du « fléau du narcotrafic », à l’origine de fréquents règlements de comptes et fusillades entre bandes rivales à Grenoble ces derniers mois.

Les enquêteurs pour leur part n’ont à ce stade avancé aucun mobile possible pour le meurtre. Quant aux agresseurs, ils sont toujours en fuite.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Parrain de la mafia tué près de Grenoble : « il était complètement retiré des affaires » affirme son avocat

Jean-Pierre Maldera, 71 ans, ancien parrain de la pègre italo-grenobloise, a été tué ce mercredi matin sur l’autoroute A41 qui relie Grenoble à Chambéry. Son avocat, Maître De Vita, ne comprend pas cet assassinat : « Il était complètement retiré des affaires depuis les années 2000 », affirme-t-il.

Dix ans après la mystérieuse disparition de son frère Robert, Jean-Pierre Maldera, l’un des « parrains » de la mafia italo-grenobloise des années 80, a été tué mercredi à la vue de tous sur l’autoroute A41, près de Grenoble. Les auteurs de la fusillade sont en fuite.

Son avocat, Maître De Vita défendait les intérêts de Jean-Pierre et de son frère Robert depuis 25 ans. Lorsqu’il a appris la nouvelle, il n’a pas compris : « Pour l’instant, je suis peiné évidemment. Ensuite, je suis surpris puisque pour moi, que ce soit Robert ou Jean-Pierre, ils étaient complètement retirés des affaires depuis le début des années 2000. Et j’en veux pour preuve que nous étions partie civile, comme tout bon citoyen, dans la procédure d’information ouverte sur la mort de son frère Robert à Grenoble, où il y a des personnes mises en examen. Jean-Pierre Maldera espérait vraiment que ces gens mis en examen seraient renvoyés devant la cour d’assises de l’Isère » nous a-t-il affirmé mercredi soir, au téléphone.

Jean-Pierre Maldera est considéré comme l'un des "parrains" du milieu italo-grenoblois dans les années 80.
Jean-Pierre Maldera est considéré comme l’un des « parrains » du milieu italo-grenoblois dans les années 80. © MaxpppAGI

Le « clan Maldera »

Jean-Pierre Maldera et son frère cadet, Robert Maldera, considérés comme les « parrains » du grand banditisme italo-grenoblois des années 80, ont longtemps régné en maître sur la capitale des Alpes. Lorsqu’ils étaient plus jeunes, les deux frères faisaient partie du « clan Maldera », démantelé début 1984 : une famille de gangsters dont de nombreux membres ont été incarcérés pour des activités de racket, hold-up et proxénétisme. À cette époque, avait été retrouvé chez le père de la fratrie Joseph Maldera, la « caisse d’épargne » de la famille : près d’un million de francs en bons du Trésor.

Condamné à huit reprises entre 1978 et 1999, Jean-Pierre Maldera était connu pour avoir trempé dans des affaires de proxénétisme, racket, attaque à main armée, et fait de la prison, mais, il n’avait pas fait parler de lui depuis plus de vingt ans. Jean-Pierre Maldera s’était retiré du milieu affirme Maître De Vita : « c’est un bon père de famille qui vivait de ses rentes et il m’avait donné vraiment l’impression de ne plus rien avoir à faire avec le banditisme qui lui a été prêté dans les années 80 et 90. C’est en tout cas l’impression que j’avais en tant que son avocat. Il ne m’a jamais fait part de menaces ».

Disparition mystérieuse

En 2004, les deux frères avaient été écroués dans une affaire de grand banditisme (association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, proxénétisme…), mais ils avaient été libérés en 2005 à la suite d’un vice de forme qui avait conduit à l’annulation de l’ensemble de la procédure, instruite par le juge Fontaine.

En 2015, Robert Maldera, surnommé « il pazzo » (le fou, en italien), a mystérieusement disparu à l’âge de 55 ans. Après s’être rendu à un rendez-vous à Saint-Martin-d’Hères avec un artisan, il n’avait plus donné signe de vie, et sa voiture avait été retrouvée deux mois plus tard sur un parking de cette commune. « On a de bonnes raisons de penser qu’il a été tué », avait estimé en 2015 le procureur de la République à Grenoble, Jean-Yves Coquillat, qui avait ouvert une information judiciaire pour homicide volontaire.

« Un bon père de famille, qui vivait de ses rentes »

Ils étaient considérés comme « la dernière famille en France à faire plus peur que les caïds des cités » selon une de nos sources, spécialiste du milieu du grand banditisme. Maître De Vita répond : « le très vieux passé de Jean-Pierre Maldera, je ne le connais pas car je n’étais pas son conseil à l’époque. Comme je vous l’ai dit, j’ai commencé à être le conseil de Jean-Pierre et Robert Maldera début des années 2000, lors de la dernière enquête policière où ils ont été inquiétés, à mon sens à tort. Et d’ailleurs, elle s’est soldée par rien du tout au plan judiciaire ». Et l’avocat en veut pour preuve que « dans cet univers, il est rare qu’une famille soit partie civile pour la disparition d’un proche. Et Jean-Pierre était partie civile pour l’amour de son frère et tenait à ce que justice passe. Pour moi, c’est devenu un bon père de famille. C’est un homme qui était très très affecté par la mort et la disparition de son frère. Ils étaient très liés et je trouvais, depuis dix ans, qu’il avait une tristesse enfouie en lui qui était incommensurable » conclut-il.

Ce mercredi, dans une scène d’une rare violence, la voiture conduite par Jean-Pierre Maldera a été prise pour cible par une autre voiture sur l’A41, au niveau de Domène, en arrivant vers Grenoble. Il a essuyé des tirs de kalachnikov, qui l’ont blessé au coude. Malgré ses 71 ans, Jean-Pierre Maldera a tenté de fuir à pied sur l’autoroute A41, après être sorti de sa voiture mais ses agresseurs ont fait demi-tour pour le poursuivre, à contre-sens sur l’autoroute. Ils l’ont percuté tellement violemment qu’il a été éjecté sur la voie opposée. C’est ce choc qui l’a probablement tué d’après le légiste.

Un acte criminel « d’une violence inouïe »

Les tireurs ont pris la fuite. Leur voiture, une Mégane RS volée, a été retrouvée incendiée peu après les faits, à quelques kilomètres, sur un parking isolé près d’un stade de foot, chemin de la Poterne, à la limite entre Grenoble et la commune de Saint-Martin-d’Hères.

« Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte criminel, d’une violence inouïe, perpétré de surcroît sur une autoroute, en pleine journée, mettant en danger grave et immédiat des dizaines d’automobilistes », a déclaré sur X la préfète de l’Isère. Dans sa publication sur X, la préfète de l’Isère semble relier le meurtre de Jean-Pierre Maldera au trafic de stupéfiants : « La guerre contre le fléau du narcotrafic sera longue et difficile. Mais nous la gagnerons », a-t-elle écrit, alors que Grenoble et sa banlieue sont particulièrement touchées par le trafic de drogue, avec des violences récurrentes par armes à feu.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Affaire Al-Khelaïfi : la Cour de cassation valide des saisies lors d’une perquisition chez l’avocat Francis Szpiner


Francis Szpiner, avocat et sénateur Les Républicains de Paris, à Paris, le 20 décembre 2024. Francis Szpiner, avocat et sénateur Les Républicains de Paris, à Paris, le 20 décembre 2024.

Ce sont deux arrêts inédits et contradictoires de la chambre criminelle de la Cour de cassation qui vont provoquer de nombreuses réactions dans les cabinets d’avocats. Mardi 11 mars, la juridiction a rejeté le pourvoi du bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de Paris, qui dénonçait le versement à une procédure pénale en cours de pièces saisies, en 2023, sur ordre du juge d’instruction Serge Tournaire, au cabinet et au domicile de l’avocat Francis Szpiner.

A contrario, la chambre criminelle de la Cour de cassation a, mardi, donné gain de cause à l’avocat Olivier Pardo et à son associé Benjamin Mathieu, qui contestaient également, à l’instar du bâtonnier, le versement de « scellés litigieux » au dossier pénal. Contacté, le barreau de Paris n’a pas encore réagi.

Le 27 juin 2023, des perquisitions spectaculaires avaient été menées par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre le crime organisé dans le cadre d’une information judiciaire ouverte, en janvier, par le parquet de Paris pour des faits présumés d’« enlèvement, de séquestration avec torture et d’actes de barbarie, d’association de malfaiteurs et extorsion en bande organisée ». Ces opérations ciblaient alors Rachida Dati (à l’époque membre du parti Les Républicains, LR), maire du 7e arrondissement de Paris, et l’avocat Francis Szpiner (aujourd’hui sénateur LR de Paris), son associé Renaud Semerdjian et leur confrère Olivier Pardo.

Il vous reste 78.9% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Boualem Sansal : comment son avocat compte forcer Alger à libérer l’écrivain

Le combat pour la libération de Boualem Sansal continue. L’avocat français de l’écrivain franco-algérien, détenu en Algérie depuis mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’Etat, a annoncé mardi 11 mars lors d’une conférence de presse à Paris qu’il comptait saisir l’ONU pour dénoncer une « détention arbitraire ».

« Puisque la détention est arbitraire, nous allons saisir les organes de l’ONU, du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, chargés d’apprécier le caractère arbitraire d’une détention », a affirmé François Zimeray. « J’ai fait preuve d’une grande pondération et modération pour que cela ne se retourne pas contre Boualem Sansal, et j’ai eu tort de jouer l’apaisement, car force est de constater que près de quatre mois après son arrestation, je n’ai toujours pas obtenu de réponse à mes deux demandes de visas », a-t-il poursuivi.

LIRE AUSSI : Boualem Sansal, Kamel Daoud… ou la « prise d’otage » de Paris par Alger

« La défense de Boualem Sansal est impossible »

Pour y parvenir, le plan de l’avocat est bien ficelé. « Nous allons saisir de ces plaintes contre l’Algérie les Nations Unies, et nous envisageons de le faire pour toutes les grandes instances multilatérales desquelles l’Algérie fait partie », a poursuivi l’avocat, citant « l’Union africaine » et « la Commission africaine des droits de l’homme », ainsi que « la procédure article 104 de l’Unesco également, partout où cela sera possible ».

« Ce sont des institutions très techniques et, parce qu’elles sont très techniques, leurs décisions sont respectées », a estimé le conseil. « Elles n’ont pas de force impérative », a-t-il remarqué, mais « elles ont une force morale très grande ».

LIRE AUSSI : Affaire Boualem Sansal : la France dans l’impasse face aux « ultras » du régime algérien

François Zimeray avait déjà évoqué cette possibilité trois mois auparavant, sans qu’ensuite le dossier n’évolue, Boualem Sansal restant incarcéré sans possibilité de voir son avocat. La défense de l’auteur « est aujourd’hui impossible. Et lorsqu’une défense est impossible […] il ne peut pas y avoir de procès équitable. Et s’il n’y a pas de procès équitable, la détention est arbitraire », a insisté son conseil.

Plusieurs semaines sans aucune nouvelle

« Son maintien en détention et sa privation d’accès à l’extérieur sont non seulement une violation des droits de la défense, mais c’est aussi une violation de ce que l’on appelle les normes Mandela, c’est-à-dire les règles minimales que la communauté internationale reconnaît comme le standard minimum de tous les détenus dans le monde », d’après Me Zimeray.

Boualem Sansal est devenu un sujet de tension entre la France et l’Algérie, dont les relations se sont fortement dégradées avec la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en juillet 2024.

LIRE AUSSI : De Boualem Sansal au « complot » de la DGSE… Entre l’Algérie et la France, six mois de coups tordus

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune affirmait en février que la justice suivait son cours normal. « Il est pris en charge par des médecins et sera jugé dans le temps judiciaire imparti », expliquait-il au quotidien français L’Opinion. « Boualem Sansal est clairement l’otage de cette relation dégradée, de cette relation en feu entre la France et l’Algérie », a en revanche affirmé François Zimeray.

Interrogé sur l’état de santé de son client de 80 ans, il a indiqué ne pas avoir de nouvelles depuis une quinzaine de jours. « La détention d’un homme âgé et malade est à tout le moins abusive », a-t-il déploré. « Quel est le degré d’évolution de son cancer ? […] Ça suppose un suivi très sensible, très attentif, voire des interventions, puisqu’il devait avoir une radiothérapie », s’est-il interrogé. « S’agissant de sa santé psychologique, on est passé d’une situation dans laquelle il supportait avec beaucoup de courage et de combat sa détention dans les premières semaines, les premiers mois, à un sentiment de moral qui se perd et d’une dépression », a-t-il par ailleurs rapporté.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Pourquoi c’est important L’avocat de Boualem Sansal, détenu depuis quatre mois en Algérie, saisit l’ONU

L’avocat français de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, détenu en Algérie depuis le 16 novembre pour atteinte à la sûreté de l’État, va saisir l’ONU ce mercredi pour dénoncer une « détention arbitraire », a-t-il annoncé.

« Puisque la détention est arbitraire, nous allons saisir les organes de l’ONU, du Haut-Commissariat aux droits de l’homme, chargés d’apprécier le caractère arbitraire d’une détention », a affirmé mardi cet avocat, François Zimeray, lors d’une conférence de presse à Paris. « Ça prend la forme d’un mémoire », a-t-il ajouté. « Nous allons saisir de ces plaintes contre l’Algérie les Nations Unies, et nous envisageons de le faire pour toutes les grandes instances multilatérales desquelles l’Algérie fait partie », a poursuivi l’avocat, citant « l’Union africaine » et « la Commission africaine des droits de l’homme », ainsi que « la procédure article 104 de l’Unesco également, partout où cela sera possible ». « Ce sont des institutions très techniques et, parce qu’elles sont très techniques, leurs décisions sont respectées », a estimé le conseil. « Elles n’ont pas de force impérative », a-t-il remarqué, mais « elles ont une force morale très grande ».

Une violation des « normes Mandela »

La défense de Boualem Sansal « est aujourd’hui impossible. Et lorsqu’une défense est impossible […] il ne peut pas y avoir de procès équitable. Et s’il n’y a pas de procès équitable, la détention est arbitraire », a-t-il insisté. « Son maintien en détention et sa privation d’accès à l’extérieur sont non seulement une violation des droits de la défense, mais c’est aussi une violation de ce que l’on appelle les normes Mandela, c’est-à-dire les règles minimales que la communauté internationale reconnaît comme le standard minimum de tous les détenus dans le monde », d’après Me Zimeray.

Boualem Sansal est devenu un sujet de tension entre la France et l’Algérie, dont les relations se sont fortement dégradées avec la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en juillet 2024. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune affirmait en février que la justice suivait son cours normal. « Il est pris en charge par des médecins et sera jugé dans le temps judiciaire imparti », expliquait-il au quotidien L’Opinion.

 « Quel est le degré d’évolution de son cancer ? »

Interrogé sur l’état de santé de son client de 80 ans, Me Zimeray a indiqué ne pas avoir de nouvelles depuis une quinzaine de jours. « La détention d’un homme âgé et malade est à tout le moins abusive », a-t-il déploré. « Quel est le degré d’évolution de son cancer ? […] Ça suppose un suivi très sensible, très attentif, voire même des interventions, puisqu’il devait avoir une radiothérapie », s’est-il interrogé. « S’agissant de sa santé psychologique, on est passé d’une situation dans laquelle il supportait avec beaucoup de courage et de combat sa détention dans les premières semaines, les premiers mois, à un sentiment de moral qui se perd et d’une dépression », a-t-il par ailleurs rapporté.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Un avocat clermontois et une employée de la préfecture épinglés pour faux documents

Six prévenus étaient jugés ce jeudi devant le tribunal de Clermont-Ferrand poursuivis pour usage de faux, corruption à aide à l’entrée au séjour irrégulier d’un étranger.

Tout commence par un signalement d’un juge d’instruction marseillais qui enquête sur un vaste trafic de faux papiers. Il signale aux autorités puydômoises que des faux ont été déposés en préfecture. L’intermédiaire est un algérien qui fournit de fausses factures, des documents antidatés, et des ordonnances médicales falsifiées, pour prouver que ses compatriotes sans papiers sont en France depuis plus de 10 ans, et obtiennent un titre de séjour.

Cet algérien conseille à ses compatriotes de venir à Clermont-Ferrand où « un avocat parle leur langue et connaît quelqu’un à la préfecture ».
Une jeune femme contractuelle accorde de nombreux rendez-vous outrepassant la procédure sur internet, le système étant saturé.

A l’audience, elle reconnait avoir réceptionné plusieurs dossiers, sans y prêter une attention particulière, pas plus de 3, 4 minutes par pochette, juste pour vérifier que tous les justificatifs réclamés y étaient. Puis elle donnait un avis favorable pour que les étrangers obtiennent un récépissé. Elle avoue avoir agi par appât du gain, et dans l’espoir d’une meilleure situation. Elle affirme que l’avocat clermontois lui a versé en tout 12.000 euros en liquide, et lui faisait miroiter un poste dans son cabinet. Ce qu’a réfuté l’auxiliaire de justice à la barre. « Ce n’est pas moi qui lui ai donné tout cet argent, elle protège quelqu’un d’autre ! ».

Délibéré le 3 avril

La Procureure de la République a requis entre 6 à 14 mois de prison avec sursis pour l’ex-avocat clermontois, l’ancien employée de la préfecture, et l’homme identifié comme l’intermédiaire, une peine assortie de l’interdiction d’exercer le métier d’avocat, et dans la fonction publique.
Pour les algériens qui ont présenté les faux documents, la magistrate requiert 1.000 euros d’amende et une interdiction du territoire français pendant 10 ans.
La décision a été mise en délibéré au 3 avril.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.