Non, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de ses clients

Non, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de ses clients

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a reproché à certains avocats d' « emboliser le processus judiciaire ».
Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a reproché à certains avocats d’ « emboliser le processus judiciaire ».
Alexis Sciard/ IP3

La parole est à l’avocate

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Publié le 07/01/2025 à 20:00

L’avocate Julia Courvoisier, chroniqueuse pour « Marianne », répond aux propos de Gérald Darmanin qui a mis en cause certains avocats, accusés d’« emboliser le processus judiciaire ».

Je n’ai pas cessé de le dire en 2024 : la profession d’avocat est en danger. Elle est menacée et les principes qui nous gouvernent sont de plus en plus piétinés. Je l’ai écrit, je l’ai tweeté. Il m’est même arrivé de le plaider.

Au printemps dernier, une liste d’avocats présentés comme étant de gauche, a été diffusée sur un misérable site Internet : mes confrères, nominativement cités, y ont été menacés de terminer dans un fossé, une balle dans la tête. Ce site, digne du fond d’une cuvette de toilettes, a évidemment été fermé rapidement.

Durant l’été, au Sénat, j’ai entendu un procureur remettre en cause les honoraires de certains de mes confrères marseillais intervenant dans des dossiers de trafic de stupéfiants. Laissant penser qu’ils étaient à mettre dans le même panier que leurs clients voyous. Si un avocat viole la loi pénale, il doit être poursuivi. Et cela arrive, évidemment.

À LIRE AUSSI : Affaire Palmade : « Journalistes, avocats, grand public… Il était temps de tourner la page des excès »

À la rentrée, une avocate de la défense dans le procès de Mazan a été harcelée, injuriée et menacée, au motif qu’elle avait publié des stories sur Instagram jugées outrageantes par le grand public. Plutôt que de n’y accorder aucune importance et de passer son chemin, nombreux sont ceux qui l’ont retrouvée et ont agi comme des animaux.

Dans ce même dossier, nous avons ensuite assisté à des débats et commentaires enflammés à la télévision pendant des heures sur une phrase prononcée par un avocat, en audience, dans l’exercice de sa mission de défense. Nous avons passé un stade critique à ce moment-là. Que n’ai-je entendu dire… Que les avocats de la défense devaient aujourd’hui se refuser à poser certaines questions à la partie civile ? Pour ne pas choquer et heurter l’opinion publique avide de haine et de colère qui ne veut plus la justice mais réclame la vengeance ?

Justice délaissée et abandonnée

Je me suis attachée, toute l’année dernière, à dénoncer tout ce que j’ai pu. J’ai râlé contre les excès, rappelé la présomption d’innocence tout en dénonçant la délinquance quelle qu’elle soit, appelé à la prudence pour chaque dossier. J’ai parlé des politiques de droite, de gauche, du milieu, sans aucun parti pris. Je n’ai fait aucune différence. J’ai défendu les principes qui coulent dans les veines de chacun des avocats de France. J’ai essayé d’expliquer ce qu’est mon métier et en quoi consiste la défense. Qu’elle soit du côté des suspects ou du côté des parties civiles. J’ai parlé des nullités de procédure pénale, nécessaires pour éviter que la police et le parquet dépassent les limites et les bornes démocratiques. J’ai évoqué nos excès, notre colère, notre manque de confiance dans cette justice délaissée et abandonnée depuis des années. Et où tout cela pouvait nous mener si nous ne cessions pas notre bêtise affligeante.

Vous avez été nombreux à me lire, nombreux à réagir. Et je vous en remercie du fond du cœur.

Alors hier, lorsque j’ai entendu notre nouveau ministre de la Justice dire que « certains avocats ne travaillent pas à l’innocence de leurs clients mais à emboliser le processus judiciaire pour libérer des personnes », j’ai d’abord cru que j’avais perdu mon temps. Que j’avais écrit, tweeté, voire plaidé pour rien. Et cela m’a mise en colère.

À LIRE AUSSI : Procès des viols de Mazan : « Nous creusons, à chaque fois un peu plus profond, la tombe de notre justice »

Puis j’ai repensé à Monsieur L, dont la garde à vue a été annulée parce que, malade, il n’avait pas pu voir de médecin pendant ses 48 heures en cellule et qu’il avait vu sa santé s’aggraver subitement, au point d’être opéré en urgence quelques semaines plus tard.

J’ai repensé à Monsieur R, remis en liberté au bout de 18 mois de détention provisoire, après n’avoir été auditionné qu’une seule fois par le juge d’instruction, lequel semblait s’être totalement désintéressé de son affaire.

J’ai repensé à Monsieur K, dont la garde à vue a été en grande partie annulée parce que les policiers avaient attendu plus de six heures pour me prévenir, alors même qu’il avait demandé mon assistance au moment où sa liberté avait été restreinte.

J’ai repensé aussi à Monsieur L, qui a fini par reconnaître son implication dans un dossier criminel parce que la confiance qu’il m’a accordée lui a permis de donner des réponses à la famille de la victime et avancer sur le chemin de sa reconstruction sociale et humaine.

Caricature de baveux

Des clients comme eux, il y en a partout dans les palais de justice. Il suffit d’y aller pour le constater. Et des avocats impliqués et sérieux qui s’attachent à défendre nos lois et nos principes fondamentaux, il y en a tout autant.

J’ai plaidé des nullités, l’innocence, mais aussi la sanction. J’ai contesté ce que j’ai cru bon devoir contester. J’ai fait appel, et parfois, j’ai renoncé à faire appel. Dans le seul intérêt de mes clients. Et dans le strict respect de la loi.

Contrairement à ce que dit notre nouveau ministre de la Justice qui avait dû sécher l’audience de comparutions immédiates lorsqu’il s’est rendu au tribunal correctionnel de Paris juste après sa nomination, le métier d’avocat ne consiste pas uniquement à « travailler pour l’innocence » de nos clients. Comment peut-on ainsi réduire le métier d’avocat à une sorte de caricature du baveux qui multiplie les recours pour faire innocenter son client au détriment du contenu d’un dossier ?

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L’avocat défend régulièrement des suspects qui savent qu’ils vont être condamnés : soit parce que le dossier pénal ne laisse planer aucun doute. Soit parce que le suspect reconnaît sa culpabilité. Soit les deux. Et cela arrive très souvent.

L’avocat qui récupère un dossier a plusieurs rôles. D’abord, vérifier que la procédure pénale a été respectée : garde à vue, autorisations, éléments techniques. Ensuite, regarder les éléments recueillis par les enquêteurs et comprendre ce qui est reproché à son client dans les détails : étudier les éléments à charge et à décharge. Enfin, écouter son client et voir si ses déclarations correspondent à ce qu’il y a dans le dossier. Le questionner, l’interroger, le mettre face à ses incohérences ou lui demander des explications. L’inciter à apporter des réponses.

Et rien qu’en écrivant ses lignes, je comprends que je continuerai à râler, tempérer, expliquer, raconter, argumenter pour cette année 2025 qui s’annonce d’ores et déjà riche en excès et en dangers.

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Quand faire appel à un avocat en droit de la famille


Avocat en droit de la famille : les liens familiaux comme spécialité

L’expertise d’un avocat en droit de la famille est particulièrement vaste. Ainsi, il peut être investi de missions très différentes.

Mariage et divorce

Un avocat en droit de la famille est généralement très utile aux couples, et ce, aussi bien quant à la rédaction des contrats de mariage que pour celle des procédures de divorce (qu’ils soient amiables ou contentieux). La question de la pension alimentaire et celle du partage des biens communs peut aussi passer par ce professionnel.

Enfants et filiation

Vous pouvez recourir à ce professionnel pour toutes les questions en lien avec la question des enfants. De leur garde en cas de divorce, au droit de visite, à l’attribution de l’autorité parentale, en passant par les démarches en cas d’adoption : il assiste et conseille en toutes circonstances.

Successions et héritages

Cet avocat est également incontournable quant à la planification successorale. Si besoin, il peut assurer la gestion des litiges entre les différents héritiers.

Litiges familiaux

Les litiges familiaux pouvant être des plus variés, l’expertise d’un avocat spécialisé peut avoir un intérêt notable dans les affaires de violences conjugales ou intra-familiales. Les obligations alimentaires ou pécuniaires entre époux ou envers des parents peuvent bien évidemment entrer dans ses fonctions.

3 raisons de faire appel à un avocat en droit de la famille

Pour y voir plus clair, tout simplement

En faisant appel à un avocat de la famille, vous cherchez assurément à défendre vos intérêts. L’expertise de ce professionnel a, dès lors, deux avantages :

- il vous permet de comprendre les lois et vous donne des conseils pratiques pour agir en conformité avec ces dernières,

- il vous permet d’envisager les démarches juridiques avec plus de sérénité, c’est-à-dire en ayant l’assurance d’être bien défendu. Son rôle : garantir un traitement équitable, préserver vos droits ou protéger vos biens.

Pour déléguer toutes les tâches administratives

Toute affaire familiale portée devant la justice va de pair avec de nombreux documents administratifs. Les démarches sont d’une grande variété, comme les procédures et il est parfois difficile de faire le point. Un avocat en droit de la famille se charge des différents documents juridiques, de la constitution des dossiers et bien évidemment, vous représente devant les tribunaux.

Pour profiter des services d’un médiateur

S’il n’est pas forcément présenté ainsi de prime abord, l’avocat spécialisé dans les affaires de famille a bel et bien un rôle de médiateur. Sa connaissance des lois et son analyse personnalisée des dossiers favorisent une meilleure gestion des conflits intra-familiaux et les résolutions amiables.

Faire appel à un avocat en droit de la famille, c’est confier à un tiers des affaires souvent chargées, émotionnellement parlant, mais où les intérêts des uns et des autres sont souvent intimement mêlés. Complexes, ces affaires nécessitent une solide connaissance des textes juridiques, mais également un grand sens de la médiation.

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Avocat (e) en droit de la famille et des successions

Brigitte Brunet avocats inc. fort d’une expertise de plus de 35 ans dans les domaines du droit de la famille, civil et des successions est actuellement en pleine expansion. Notre cabinet, reconnu à l’échelle du Québec, est actuellement à la recherche d’un.e avocat.e dynamique pour se joindre à son équipe de Vaudreuil-Dorion et qui désire travailler principalement en droit de la famille et des successions.

Responsabilités du poste :

  • Gestion complète des dossiers de litige;
  • Représentations devant les tribunaux;
  • Négociation avec les divers intervenants au dossier;
  • Rédaction de procédures.

Qualités et aptitudes recherchées :

  • Posséder de l’expérience en plaidoirie et en négociation;
  • Aptitude pour le travail d’équipe;
  • Autonomie;
  • Aptitude à gérer les priorités et à travailler sous pression.

Exigences du poste :

  • Membre en règle du Barreau du Québec;
  • Expérience d’un minimum de dix (10) ans dans le domaine du droit de la famille et des successions;
  • Excellente maîtrise du français et de l’anglais, tant à l’oral qu’à l’écrit;
  • Connaissance de Juris Évolution est un atout.

Avantages :

  • Environnement de travail exceptionnel;
  • Programme de REER collectif et RPBD avec contribution de l’employeur;
  • Un programme d’assurances collectives payé à 50% par l’employeur comprenant le service de télémédecine;
  • Stationnement gratuit sur place;
  • Salaire concurrentiel.

Envoyez votre CV via Droit-inc.

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La recette onctueuse de la glace à l’avocat

Dans son « Coup de fourchette » du jour, Nathalie Helal s’intéresse à un fruit de saison, plus connu pour être utilisé en salé qu’en sucré, et qui rentre dans la composition d’un grand nombre de recettes : l’avocat.

Ce lundi, Nathalie Helal nous propose une recette originale : la glace à l’avocat. Ce fruit, au sens botanique, contient un noyau (c’est à dire une graine), provient d’une fleur fécondée, celle de l’avocatier et on le déguste aussi bien en guacamole, en salade, en tartine… ou en glace !

Parmi les variétés les plus courantes, on trouve le Hass à la peau épaisse et granuleuse, cultivé en Amérique du Sud, en Israël et en Espagne. Le Fuerte, reconnaissable à sa forme de poire et sa peau fine, est produit en Espagne, au Pérou et en Israël. L’avocat est disponible toute l’année mais en ce moment, c’est sa pleine saison.

La recette de la glace à l’avocat

Nathalie Helal a demandé à la cheffe mexicaine Béatriz Gonzalez, qui vient de publier « Mesa », son livre de cuisine, aux Editions Solar, sa recette de glace à l’avocat.

Commencez par porter à ébullition 25 cl d’eau et 200 g de sucre, pendant 5 minutes, sans cesser de mélanger. Vous laissez cuire ce mélange pendant environ 10 à 15 minutes : le sirop doit réduire de moitié. Vous allez en réserver 15 cl. Ensuite, vous mixez la chair de trois avocats mûrs avec ce sirop, vous ajoutez 12 cl de lait de coco, 2 cuillères à soupe de jus de citron vert, 1 cuillère à café de sel et 4 cuillères à soupe de glace pilée. Vous transférez le tout dans la cuve d’une sorbetière, que vous aurez passée au congélateur auparavant. Laissez turbiner et c’est prêt. Texture onctueuse, saveur rafraîchissante : de quoi rendre accros vos invités !

La newsletter « Coup de fourchette »

Et pour encore plus de recettes, abonnez-vous à notre newsletter  « Coup de fourchette » du jeudi. Du produit de saison au plat emblématique, en passant par la cuisine du placard et les recettes historiques, tout pour un voyage culinaire savoureux : c’est certifié « 100% gourmand » par France Bleu ! 🎧

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Quelle est l’origine de l’expression « se faire l’avocat du diable »

« Se faire l’avocat du diable » ou « jouer à l’avocat du diable » sont des expressions utilisées avec des mots forts. Mais que signifient-elles vraiment ? Et quelle est l’origine de ces expressions ?

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Dans la langue française, il ne faut pas toujours comprendre les expressions au sens propre. Leur signification diffère parfois de ce qu’elles laissent entendre. Mais beaucoup ont une origine qui date du Moyen Âge, ce qui n’empêche pas de les utiliser encore aujourd’hui. C’est le cas par exemple de l’expression « se faire l’avocat du diable ». Son origine remonte au XVIe siècle et l’anecdote à savoir sur cette expression est que l’avocat du diable était une véritable profession. Alors, que faisait réellement l’avocat du diable ?

Définition avocat du diable : que signifie l’expression ?

L’expression « se faire l’avocat du diable » est une expression imagée qui signifie défendre quelqu’un ou une cause choquante qui semble difficile, voire mauvaise. Cette personne ou cette cause sont perçues comme contraires à l’opinion de la majorité. Cette expression française est souvent utilisée dans le domaine juridique. Mais elle tend parfois à s’employer dans la vie de tous les jours lorsqu’une personne prend la défense de quelqu’un ou de quelque chose considérée comme contraire à l’avis de la majorité. Toutefois, se faire l’avocat du diable ou jouer à l’avocat du diable ne signifie pas forcément que la personne adhère à la cause qu’elle défend.

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D’où vient l’avocat du diable ?

L’expression française « se faire l’avocat du diable » est née au XVIe siècle et elle vient du domaine religieux. Plus précisément, en 1587, le métier d’avocat du diable, ou advocatus diaboli en latin, a été créé pour désigner une personne religieuse, un clerc, qui avait pour mission de faire une étude préalable de la vie d’une personne qui souhaitait se faire canoniser. Pour vérifier son passé et ses antécédents, l’avocat du diable effectuait des recherches pour trouver des actes ou des comportements qui pouvaient avoir été faits sous l’influence du diable. Ainsi, l’avocat du diable cherchait de mauvaises actions qui pouvaient remettre en cause les principes de l’Église et empêcher la canonisation. En effet, la personne canonisée devait avoir eu une vie irréprochable et un comportement exemplaire.

L’avocat du diable existe-t-il encore aujourd’hui ?

À l’inverse de l’avocat du diable, l’avocat de Dieu était aussi un métier qui existait. Son objectif était totalement opposé à celui de l’avocat du diable puisqu’il devait rechercher tout ce qui pouvait prouver la bonne foi du candidat à la canonisation. Il devait aussi trouver deux miracles effectués par le candidat. En 1983, le pape Jean-Paul II a aboli la fonction d’avocat du diable. Mais elle a été remplacée par une alternative. Aujourd’hui, c’est le promoteur de justice qui existe, mais son rôle diffère de celui de l’avocat du diable. Ainsi, le métier d’avocat du diable n’existe plus. Mais l’expression française a perduré durant tous ces siècles.

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Sources :

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Avocat collaborateur sénior (H/F)

Le Village de la justice est le 1er site de la communauté des métiers du Droit, en accès libre, créé en 1997 (en savoir plus). Avocats, juristes d’entreprises et salariés, magistrats, étudiants, notaires, huissiers, fiscalistes, RH, experts et conseils etc, y trouvent de nombreuses informations et participent à la communauté, s’informent, établissent leur réseau, recrutent… Le premier Réseau du droit ! > Découvrez notre philosophie et fonctionnement ici.

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Quels sont les bienfaits de l’avocat


L’avocat, un aliment extrêmement populaire, présente plusieurs avantages pour la santé. Décryptage avec la Docteure Faïza Bossy, médecin nutritionniste.

Muriel Kaiser

Muriel Kaiser

Rédigé le 26/12/2024

Alimentation équilibrée : ce qu'il faut savoir pour manger sainement
Alimentation équilibrée : ce qu’il faut savoir pour manger sainement  —  Allo Docteurs – Newen Digital

Sous forme de guacamole, de salade ou tout simplement entier… l’avocat se déguste de multiples façons. Une chose est sûre, peu importe le mode de préparation, son goût met tout le monde d’accord.

Mais si vous deviez décrire cet aliment, dans quelle catégorie le mettriez-vous ? « Il s’agit d’un fruit », tranche la Docteure Faïza Bossy, médecin nutritionniste.

À lire aussi : Quels sont les bienfaits des choux ?

L’avocat, riche en bon gras…

L’avocat est riche en lipides. « Il est particulièrement gras, mais il s’agit principalement d’acides gras mono-insaturés – comme l’acide oléique – qui favorisent une bonne santé cardiovasculaire en réduisant le taux de mauvais cholestérol, le LDL, et en augmentant le bon, le HDL ».

Le fruit contient aussi du potassium, « en quantité supérieure à la banane, ce qui aide à maintenir la pression artérielle stable », ajoute la spécialiste.

… en fibres et en vitamines…

De plus, l’avocat est riche en fibres. « Cela favorise la satiété ainsi qu’une bonne digestion », explique la Docteure Faïza Bossy. Les fibres réduisent aussi la glycémie et préviennent les maladies cardiovasculaires.

Enfin, l’avocat représente une excellente source de vitamine E – un antioxydant microsoluble qui protège les membranes cellulaires – et en vitamine B9, essentielle à la santé neurologique.

… mais aussi calorique

Malgré ses nombreux bienfaits, il convient de se pencher sur le point négatif de l’avocat. Ainsi, il s’agit d’un aliment « assez calorique », selon la Docteure Faïza Bossy. Un avocat compte en effet 160 calories pour 100 g. « Sa consommation doit s’inscrire dans un régime alimentaire varié et équilibré », préconise la spécialiste.

Et de conclure : « manger des fruits et des légumes est très bon pour la santé, mais il faut varier les apports alimentaires, en pratiquant également une activité physique ».

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Comment bien choisir un avocat droit routier et code de la route

Les compétences essentielles d’un avocat en droit routier

Un avocat spécialisé en droit routier doit maîtriser parfaitement les différents aspects du code de la route. Cela inclut la gestion des infractions courantes (excès de vitesse, conduite sous influence, utilisation du téléphone au volant) et des sanctions qui en découlent, telles que les amendes, la perte de points ou la suspension du permis de conduire.

De plus, un bon avocat doit posséder une expérience significative dans ce domaine. Cette expertise lui permet d’analyser rapidement votre situation, de vous proposer une stratégie adaptée et de préparer une défense efficace en cas de recours devant les tribunaux.

Par exemple, un avocat pour le permis de conduire saura identifier les irrégularités dans la procédure de contrôle ou les erreurs administratives qui pourraient jouer en votre faveur. Nous vous invitons à en savoir plus en consultant par exemple le site : https://stratem-avocats.fr/avocat-specialise-suspension-permis-de-conduire.html.

Pourquoi choisir un avocat local ?

Il peut être pertinent de choisir un avocat à proximité pour simplifier vos échanges et gagner en efficacité. Si vous habitez à Paris, choisissez un avocat positionné dans cette ville, si vous habitez Tours, sélectionnez un avocat localisé à Tours (comme https://stratem-avocats.fr/)…  Cette stratégie permet de choisir un avocat qui connaît bien les juridictions locales et entretient souvent des relations professionnelles avec les magistrats et autres acteurs du système judiciaire de la région. Cela peut constituer un avantage non négligeable pour votre dossier.

En outre, un avocat local sera plus accessible pour des rendez-vous physiques, facilitant ainsi la communication et la compréhension mutuelle. Une bonne relation de confiance entre vous et votre avocat est essentielle pour une défense optimale.

Les critères de choix à évaluer pour choisir votre avocat

Pour choisir le bon avocat, plusieurs critères doivent être pris en compte :

  • La spécialisation : Assurez-vous que l’avocat dispose d’une expérience spécifique en droit routier et qu’il suit régulièrement les évolutions du code de la route.
  • Les avis et recommandations : Consultez les avis en ligne ou demandez des recommandations à des proches ayant déjà fait appel à un avocat pour une affaire similaire.
  • La transparence sur les honoraires : Un bon avocat doit vous présenter un devis clair et transparent concernant ses honoraires. Évitez les surprises en discutant de ces aspects dès le premier rendez-vous.
  • La disponibilité : Votre avocat doit être réactif et disponible pour répondre à vos questions ou intervenir rapidement en cas de besoin.
  • Le premier contact : Lors de votre premier entretien, évaluez si l’avocat est à l’écoute de vos besoins, s’il explique clairement les enjeux de votre dossier et si vous vous sentez en confiance.

L’importance d’une démarche proactive

Ne tardez pas à consulter un avocat dès que vous recevez une notification d’infraction ou que vous faites face à une procédure administrative. Un accompagnement précoce permet à l’avocat de réunir tous les éléments nécessaires à votre défense et d’augmenter vos chances d’obtenir un résultat favorable.

Par ailleurs, n’hésitez pas à poser des questions sur les stratégies envisagées et les démarches à suivre. Un bon avocat saura vous tenir informé à chaque étape de la procédure.

Choisir un avocat en droit routier n’est pas une décision à prendre à la légère. En prenant le temps d’évaluer ses compétences, son expérience et sa proximité géographique, vous mettez toutes les chances de votre côté pour bénéficier d’une défense optimale.

Que ce soit pour contester une suspension de permis ou pour toute autre affaire liée au code de la route, un avocat spécialisé vous accompagnera efficacement dans vos démarches. Prenez donc le temps de faire le bon choix et n’hésitez pas à solliciter un premier rendez-vous pour évaluer si cet avocat correspond à vos attentes.

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Avocat ou IA ? Pas de Justice sans avocat

La plus puissante des écoles de l’imagination.

On aura beau demander au moteur de l’IA de mettre en musique des articles du code et de la jurisprudence, la partition sera toujours limitée à ce qui aura été enregistré dans la machine raisonnante.

L’imagination de l’avocat est autrement illimitée.

Jean Giraudoux rappelait que le juriste et donc l’avocat maître en imaginaire : « Nous savons tous ici que le droit est la plus puissante des écoles de l’imagination. Jamais poète n’a interprété la nature aussi librement qu’un juriste la réalité » [1].

Confier votre affaire à l’avocat, c’est bénéficier d’une capacité créatrice illimitée pour résoudre votre litige.

Une anecdote de Sylvain Tesson lors d’une visite de la maison de Dostoïevski à Saint-Pétersbourg illustre ce que peut représenter l’activité du cerveau d’avocat : « Le calme, l’ennui exsudent des murs. L’ordre est petit-bourgeois. Sa vie ? Réglée comme du papier à musique. (…) Et avec ça, l’œuvre la plus agitée, la plus tumultueuse, la plus remuante qu’un cerveau n’ait jamais produite. (…) Et l’on sort de l’endroit et l’on se retrouve dans la rue en ses disant que, décidément, il n’y a pas trente-si choix sur cette terre : soit on décide de vivre légèrement et de danser sous le soleil, soit on tire les rideaux et l’on s’enferme pour créer » [2].

L’avocat pourrait se contenter d’une vie de bureau, assis derrière son écritoire, la tête agitée à créer du droit et trouver une solution pour résoudre au mieux un litige.

Mais, l’avocat n’est pas un professionnel de l’alternative. Ou l’action, ou le cabinet et son travail d’écritoire. L’avocat embrasse tout : il s’enferme dans son cabinet pour rédiger les conclusions récapitulatives les plus percutantes. Mais, il a aussi une vie sous le soleil.

De l’énergie aux jeux de l’avocat.

L’avocat est un auxiliaire de justice. Sa fonction est donc de relier le monde réel au juge. Et logiquement, plus l’avocat est relié au monde, plus il a le sens du réel ; et plus il a le sens du réel, mieux, il servira votre cause.

L’IA est reliée aux informations qu’on a bien voulu rentrer dans un logiciel. L’avocat est relié au monde réel et à ses multiples fourmillements. Cela lui donne un avantage considérable. Le quotidien de l’avocat nourrit son art.

Chesterton, rappelait le lien entre vie réelle de l’homme de loi et qualités de l’avocat :« Nous ne souhaitons pas que (…) notre procès personnel fournisse de l’énergie aux jeux de l’avocat avec ses enfants, à ses promenades à bicyclette ou à ses méditations sur l’étoile Polaire. Mais, nous souhaitons bel et bien que ses jeux avec ses enfants, ses promenades à bicyclette et ses méditations sur l’étoile Polaire fournissent un peu de leur énergie à notre procès. Et si la bicyclette a de quelque manière développé ses poumons, s’il a tiré quelque brillantes et séduisantes métaphores de l’étoile Polaire, nous souhaitons qu’il le mette à notre disposition lorsque notre différend sera jugé à la barre. En un mot, nous sommes d’autant plus heureux qu’il soit un homme ordinaire que cela lui permet d’être un avocat exceptionnel » [3].

À la différence de l’IA, l’avocat a donc une vie ancrée dans le palpable. Et plus l’avocat aura une expérience dense dans le monde réel, plus il apportera à votre affaire une solution reliée précisément à votre vie et ses préoccupations et non simplement conforme à un code, mais totalement abstraite et hors-sol.

N’est-ce pas pour cela que Saint-Exupéry a constamment cherché ce contact avec le tangible ? Pour être au plus proche de la vérité du monde et des êtres ? « L’avion, ce n’est pas une fin, c’est un moyen. (…) par l’avion, on quitte les villes et leurs comptables, et l’on retrouve une vérité paysanne. (…) On est en contact avec le vent, avec les étoiles, avec la nuit, avec le sable, avec la mer. On ruse avec les forces naturelles. (…) et l’on cherche sa vérité dans les étoiles » [4].

Ou encore : « La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu’elle nous résiste. L’homme se découvre quand il se mesure avec l’obstacle » [5].

Planter son chevalet entre deux livraisons d’armes.

Enfin, confier un litige à l’avocat plutôt qu’à lA c’est choisir une promesse de justice intégrale corps, cœur et âme et pas simplement une justice livresque délivrée par un algorithme glacial.

Vous consultez un avocat en rendez-vous. Vous pensiez n’avoir affaire qu’à un technicien des lois et vous découvrez un juriste sensible à l’écoute de vos difficultés. Étonnant ?

C’est le même étonnement que certains ont eu avec l’aventurier Henry de Monfreid loin des clichés du mercenaire froid et sans pitié : « Aussi étonnant que cela puisse paraître, Monfreid est un artiste, dimension inattendue faisant de lui un être unique parmi ces confrères. Au début il l’ignorait ou la refusait, tout à son action et à ses rêves de fortune. Mais a-t-on déjà vu un aventurier planter son chevalet entre deux livraisons d’armes (ou de haschich) et sortir sa boîte d’aquarelle ? En a-t-on déjà vu faire des pieds et des mains pour faire venir son piano au fin fond de l’Afrique, à dos de mulet ? » [6].

Pour l’avocat, rien de surprenant, lui qui passe régulièrement de la légalité à l’humanité suivant l’exorde célèbre de Maître Léonce Peyrecave : « Fermons les Codes, ouvrons les cœurs ! »

Cerveau fourmillant, pieds dans la glaise et oreille attentive, l’avocat est donc votre meilleur interlocuteur en cas de litige.

Paradoxe : c’est l’IA qui me souffle l’acmé de cette réflexion en me rappelant les termes la déontologie de l’homme de loi qui synthétise mon propos : « L’avocat exerce ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité. Il respecte en outre, dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, d’égalité et de non-discrimination, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie. Il fait preuve, à l’égard de ses clients, de compétence, de dévouement, de diligence et de prudence » [7].

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Perquisition chez un avocat : la Chambre criminelle consacre les droits de la défense

Par un arrêt rendu le 10 décembre 2024, la Chambre criminelle de la Cour de cassation renforce les garanties des droits de la défense dans le cadre des perquisitions chez les avocats. En consacrant notamment le droit au silence et à l’assistance d’un avocat pour l’avocat perquisitionné, ainsi que le rôle essentiel du Bâtonnier, cette décision souligne la nécessité de préserver l’équilibre entre les nécessités de l’enquête et la protection des droits fondamentaux.

En matière de perquisition chez l’avocat, la Chambre criminelle consacre à nouveau par un arrêt du 10 décembre 2024, la présence de l’avocat de la défense aux côtés du perquisitionné lors de l’audience du JLD, avec la présence du Bâtonnier investi d’une mission d’exercice des droits de la défense (Crim. 10 déc. 2024, n° 24-82.350 P). Ce rôle avait déjà été consacré par arrêt du 5 mars 2024 qui avait également le droit au silence au profit de l’avocat perquisitionné lors de l’audience du JLD (Crim. 5 mars 2024, n° 23-80.229).

Droit à l’assistance d’un avocat par l’avocat perquisitionné, « tiers à la procédure »

En effet, la Chambre criminelle a jugé que l’avocat perquisitionné, à ce stade de la procédure, « était un tiers à la procédure comme n’étant pas encore mis en examen ». Il s’agit donc d’un « tiers » contre lequel des raisons plausibles ont dû être caractérisées à son encontre pour permettre la perquisition. Es qualité de « tiers », il bénéficie du droit au silence et au droit à l’assistance d’un avocat devant le JLD en première instance et au second degré. Par la suite, si l’avocat perquisitionné devait être mis en examen, il aurait la possibilité de déposer une requête en nullité des saisies pratiquées en perquisition et ce, au sens des dispositions de l’article 173 du CPP.

Nécessité pour le Bâtonnier de la défense d’identifier les documents contestés

La Chambre criminelle ajoute « qu’il appartenait à l’intéressé de désigner les éléments qu’il estimait sans lien direct avec les infractions poursuivies, afin de permettre leur contrôle ». Il faut retenir qu’il appartient au Bâtonnier et à l’avocat perquisitionné, contestant la saisie de documents au motif que celle-ci serait disproportionnée ou porterait atteinte à l’exercice des droits de la défense, d’identifier les documents concernés et d’apporter les éléments permettant d’établir que ces derniers ne peuvent être saisis.

Rôle de cancellation du Président statuant « en fait et en droit »

La Cour de cassation précise également que le Président de la chambre de l’instruction statue « en fait et en droit » sur le recours qu’ « il entre seulement dans la compétence du président de la chambre de l’instruction, saisi sur le fondement de l’article 56-1, alinéa 8, du code de procédure pénale, de se prononcer sur la cancellation d’actes et de pièces figurant au dossier de la procédure d’information qui se réfèrent aux documents ou objets dont ce magistrat ordonne la restitution immédiate, ou au contenu des documents restitués ». 

Effet suspensif et caractère immédiatement recevable du pourvoi

La Chambre criminelle juge enfin que le pourvoi en cassation est pourvu d’effet suspensif et que conformément aux dispositions des articles 569 alinéa 1er du CPP et 570 alinéa 1er du CPP, il devait être sursis à l’exécution de l’ordonnance du premier Président de la chambre de l’instruction jusqu’au prononcé de la décision de la Cour de cassation. Enfin, en visant les dispositions de l’article 570 alinéa 1er du CPP, la Chambre criminelle a consacré le caractère immédiatement recevable du pourvoi en cassation puisqu’elle juge que l’ordonnance du Président de la chambre de l’instruction met fin à la procédure.

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