Taxer ses honoraires d’avocat sans souci : c’est possible.

Un paiement légitime – Noyés dans le « faire » pour leurs clients, certains s’oublient et se font passer au second plan. « Tant pis… », se disent-ils… et puis, un jour, la lassitude et parfois l’amertume arrivent face à l’argent perdu, à l’absence de reconnaissance, à la désinvolture des clients.

Trop longtemps, et encore maintenant malheureusement, on a enseigné aux avocats une notion de désintéressement, comme s’il était honteux de réclamer des honoraires, surtout à la fin du dossier ! Absurde et contraire à la loi contractuelle…

Il serait temps que la profession clarifie son rapport à l’argent, surtout dans les matières où l’humain est au centre (car ce sont bien souvent ces avocats-là qui rechignent à réclamer leur dû comme s’ils s’excusaient d’avoir osé demander de l’argent à des clients confrontés à des difficultés humaines et non seulement juridiques).

Une procédure méconnue, la « Taxation des honoraires » – Les cordonniers étant les plus mal chaussés, les avocats sont les plus mal renseignés sur la procédure particulière qui leur permet justement d’être réglés normalement et légitimement. Ils savent que c’est devant le bâtonnier mais…

Procédure particulière, car hybride : le bâtonnier tranche comme un juge, mais sa décision n’est pas un jugement. Pour autant, la procédure répond à des principes simples comme le caractère contradictoire, la nécessaire argumentation en droit et en faits, la communication de pièces listées…

Trop souvent les dossiers sont partiels sur le fond, les pièces communiquées en vrac et non listées : il est important de mener sa procédure de taxation comme on mène une procédure pour un client, avec le même sérieux et le même objectif. La pugnacité dont nous savons faire preuve pour les autres doit être de mise pour nous-mêmes.

Procédure obligatoire devant un pair, élément important pour la compréhension du quotidien de l’avocat : en permettant à un pair d’estimer le temps passé en fonction de la difficulté du dossier si besoin, le législateur a reconnu la spécificité de notre profession.

Pour autant, le bâtonnier reste neutre et indépendant et l’avocat concerné devra construire son dossier comme il le ferait devant une juridiction. Le bâtonnier ou ses délégués n’ont pas à classer le dossier, essayer de comprendre les arguments, deviner les réponses possibles. Il arrive que des avocats soient déçus par la décision rendue, mais elle n’est que le résultat parfois d’un dossier mal présenté en droit et en faits.

Procédure non juridictionnelle, mais qui puise ses principes dans le Code Civil, le Code de Procédure Civile, le Code de la Consommation : que ce soit sur la forme de la procédure de taxation elle-même ou sur le fond du droit de l’honoraire, les règles applicables sont multiples et (trop souvent) méconnues des avocats eux-mêmes.

Le Code civil s’applique à propos de la convention d’honoraires qu’il faut détailler précisément. C’est un contrat.

Le Code de procédure civile s’applique pour toute la procédure de taxation avec ses écueils possibles en cas de non-respect et le risque d’un débouté ou d’une irrecevabilité.

Le Code de la consommation s’applique sur tout le processus des honoraires, de l’information préalable à la rédaction des clauses de la convention d’honoraires, au contenu des factures.

Le droit de l’honoraire démarre ainsi dès le premier rendez-vous par l’information préalable, la lettre de mission, la rédaction de la convention d’honoraires, le fond et la forme des factures. Si toutes ces étapes sont respectées et fondées, la taxation sera aisée.

Or, bien souvent, c’est un manque de clarté et/ou de communication qui conduit certains dossiers en taxation, avec perte de temps, d’argent et d’énergie pour chacun, client comme avocat.

Toutes ces particularités poussent un certain nombre d’avocats à renoncer à agir : trop compliqué, trop aléatoire, trop chronophage.

Pour en finir avec ce cercle vicieux, je vous explique dans cette vidéo comment j’ai conçu un guide complet sur la procédure de taxation avec les principes de base, un modèle avec des explications et des astuces, la procédure détaillée (appel compris), une fiche de suivi pour ne rien oublier et, bien sûr, les textes et la jurisprudence.

Parce qu’une convention d’honoraires est un contrat, les avocats ont certes des devoirs envers leurs clients, mais les clients en ont notamment un envers leur avocat : payer ses factures.

Alors ne renoncez plus par méconnaissance et pensez à l’exécution provisoire pour accélérer le paiement…

Retrouvez le sujet traité sous format vidéo : https://youtu.be/QUHiGo3r9vo

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Le maire de Cholet n’avait pas à faire payer la collectivité pour ses frais d’avocat


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Condamné dans deux affaires distinctes d’injures publiques et diffamation, Gilles Bourdouleix, maire de Cholet et président de l’Agglo, a fait voter en 2021 deux délibérations pour que ses frais de justice soient pris en charge par la collectivité et donc le contribuable. Saisi par des opposants, le tribunal administratif de Nantes vient de lui donner tort en annulant sa protection fonctionnelle.

Gilles Bourdouleix, maire de Cholet et président de Cholet Agglomération.
Gilles Bourdouleix, maire de Cholet et président de Cholet Agglomération. | ARCHIVES CO – LAURENT COMBET

  • Gilles Bourdouleix, maire de Cholet et président de Cholet Agglomération.
    Gilles Bourdouleix, maire de Cholet et président de Cholet Agglomération. | ARCHIVES CO – LAURENT COMBET

C’est un camouflet pour Gilles Bourdouleix. Dans deux jugements en date de ce mercredi 24 avril, dont le Courrier de l’Ouest a pu prendre connaissance, le tribunal administratif de Nantes annule deux délibérations du conseil municipal de Cholet et de Cholet Agglomération qui lui octroyaient la protection fonctionnelle dans le cadre de deux procédures judiciaires. Ces votes ont permis au maire et président de l’Agglo de faire prendre en charge des frais d’avocat par les deux collectivités, donc in fine le contribuable.

Contestant le bien-fondé de ces décisions, trois élus du groupe d’opposition Naturellement Cholet – Murielle Courtay, Jean-Michel Debarre, et Franck Loiseau – ont formé un recours devant le tribunal administratif qui a examiné la validité de ces délibérations le 3 avril dernier. La première, celle du conseil municipal, date du 11 octobre 2021 et fait…

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Lagarrigue. Conférence et one-avocat-show au Kabaret

Pour la première fois une conférence va prendre place au Kabaret, le temps d’une soirée. Ce jeudi 25 avril à 20 heures, « Belinda » sera sur scène pour parler d’amour et de sexe, sans tabous. « Amour et sexe parlons vrai ! » annonce l’enseigne. Belinda, la love coach, répond chaque jour à des milliers de personnes qui se posent secrètement des questions existentielles.

La « Youtubeuse » suivie par plus de 300 000 abonnés se fera un plaisir de monter sur scène pour vous faire voyager au pays de l’amour et du sexe, sans complexe. Elle y ajoutera un soupçon d’humour, histoire de se détendre, en plus d’entendre des vérités que tant de personnes vivent au quotidien. Appréciée pour son franc-parler, Belinda est auteure, conférencière et chroniqueuse radio. Elle vous a concocté des conseils pour chaque situation, afin que l’amour dure toujours. À découvrir en solo ou en couple. Tarif : 29 €.

Vendredi 26 et samedi 27 avril, c’est Sébastien Wust qui présentera son one-man-show sur la justice, décalé et cruellement drôle. Tarif 18 €. Après avoir été avocat pendant dix-huit ans, Sébastien égratigne le monde de la justice, sur un ton décalé́ et sans filtre. La défense des assassins, les moyens de preuve au Moyen Âge, les avocats de séries télé́, les décisions surprenantes du Code pénal : il se moque des clichés… et de lui surtout.

L’artiste est authentique, cash, et sans langue de bois. Il invite le public à̀ découvrir avec humour et second degré́, la réalité́ de son ancien métier, tordant le cou avec ironie aux préjugés. Il est lauréat du prix du jury au Festival Saint-Sulpice du rire 2022 et de prix du public au Festival d’humour à̀ Vars 2023.

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Pascal Praud et vous – «Ça s’appelle trahir les victimes» : un avocat dénonce l’inefficacité de l’«homicide routier» discuté au Parlement

Gauthier Delomez 15h24, le 23 avril 2024

Les parlementaires ont voté pour l’instauration d’un « homicide routier », pour remplacer celui d’homicide involontaire en cas d’accidents de la route. Une mesure qui n’aura pas l’efficacité escomptée selon l’avocat Antoine Régley, intervenu ce mardi dans l’émission « Pascal Praud et vous », tous les jours de 11 heures à 13 heures. Réécoutez l’extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

C’est un premier pas salué par des associations de victimes. Après l’Assemblée nationale, le Sénat a voté pour l’instauration d’un « homicide routier » pour les accidents de la route, qui viendrait remplacer la qualification d’homicide involontaire. Néanmoins, l’avocat Antoine Régley, auteur du livre Drames de la route, combats contre l’injustice, partage son scepticisme, en prenant l’exemple de l’affaire Palmade. « On a changé les mots, mais on n’a toujours pas accordé le statut de l’enfant à naître (…). Ça parle beaucoup, mais ça agit peu. Venir faire une loi pour changer des mots et aggraver des peines qui de toute façon ne seront pas appliquées, ça s’appelle trahir les victimes », tranche-t-il dans l’émission Pascal Praud et vous.

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Sosie de Clark Kent, cet avocat joue les Superman au Brésil: « Sa présence donne le sourire » (vidéos)

En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone.

« C’est Clark Kent que je vois ici? », s’est interrogé ce dernier dans sa vidéo, qui a rapidement atteint des milliers de vues sur TikTok.

Leonardo Muylaert n’avait même pas de compte sur les réseaux sociaux, et ne s’imaginait nullement ressembler au journaliste binoclard capable de se changer en Superman.

Quelques semaines plus tard, il comprenait qu’il était devenu le « Superman brésilien », en raison de sa ressemblance frappante avec l’Américain Christopher Reeve, le plus célèbre acteur ayant interprété le super-héros au cinéma.

guillement

Sa présence donne le sourire à tout le monde. Cela nous donne une nouvelle énergie pour faire face à notre quotidien intense

« C’était à la fois fou et amusant de voir qu’autant de personnes pensaient que je ressemblais à Superman », confie-t-il à l’AFP.

Il s’est vite pris au jeu: il a commandé un costume bleu à cape rouge sur internet et a commencé à voyager à travers le Brésil en incarnant Superman – prenant bien soin d’enlever ses lunettes.

Du haut de ses 2,03 m, ce colosse souriant visite hôpitaux ou écoles, pose pour des photos avec des curieux dans les rues et tente d’apporter un message d’espoir. Le tout sans réclamer un centime.

Il n’hésite plus à s’afficher sur les réseaux: son profil intitulé « tallclark » (le grand Clark) sur Instagram est suivi par plus de 115.000 personnes. Une de ses vidéos a été partagée sur le réseau social X par James Gunn, réalisateur des « Gardiens de la Galaxie » (2014) et du prochain film de la saga Superman.

Il fait le bonheur des patients dans les hôpitaux

Leonardo Muylaert peut compter sur sa compagne Helenise Santos, qui gère son agenda, filme ses vidéos et doit sans cesse répondre à la question: « Êtes-vous Loïs Lane? »

Lors d’un voyage récent à Rio de Janeiro (sud-est), il a fait le bonheur des patients et de l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), un hôpital public.

« Sa présence donne le sourire à tout le monde. Cela nous donne une nouvelle énergie pour faire face à notre quotidien intense », dit le coordinateur de recherches de l’Into, Rodrigo Cardoso.

Il « remplit un vide dans la routine »

L’avocat, qui a étudié aux Etats-Unis grâce à une bourse pour jouer au basket, a distribué des cadeaux aux enfants hospitalisés et posé pour des dizaines de selfies.

Mais l’avenir du Superman brésilien reste incertain, en raison des très prosaïques obligations professionnelles. Quand il n’arbore pas son costume bleu et rouge, il revient à sa vie d’avocat spécialisé en droit civil.

Son rôle de super-héros « remplit un vide dans la routine de la vie de bureau, qui est parfois très solitaire », admet-il.

En costume-cravate dans son bureau de la capitale Brasilia, lunettes sur le nez, il ressemble à s’y méprendre à Clark Kent sur son lieu de travail à la ville, la rédaction du Daily Planet.

« Parfois, quand on est plongé des heures dans la paperasse, on oublie l’importance des relations humaines (…). J’ai commencé à rendre service aux gens et les retours sont incroyables, donc ça me motive pour continuer ».

guillement

J’ai commencé à rendre service aux gens et les retours sont incroyables, donc ça me motive pour continuer

Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, poses during an interview with AFP at his office in Brasilia on April 9, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by EVARISTO SA / AFP)
En costume-cravate dans son bureau de la capitale Brasilia, lunettes sur le nez, il ressemble à s’y méprendre à Clark Kent sur son lieu de travail à la ville, la rédaction du Daily Planet. ©AFP or licensors
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Leonardo Muylaert, le "Superman brésilien", avec des patients et des membres l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro

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Leonardo Muylaert, le « Superman brésilien », avec des patients et des membres l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro. ©AFP
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Leonardo Muylaert, le "Superman brésilien", avec une habitante du quartier de Tijuca, le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro

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Leonardo Muylaert, le « Superman brésilien », avec une habitante du quartier de Tijuca, le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro. ©AFP
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, takes a selfie with a group of ladies at the Association of Parents and Friends of Neurodivergent People (APAE-RIO) in the Tijuca neighborhood in Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by MAURO PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, is recorded by his girlfriend Helenise Santos at the helipad of the National Institute of Traumatology and Orthopedics (INTO) in the city center of Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by Mauro PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, visits patients at the National Institute of Traumatology and Orthopedics (INTO) in the city center of Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by Mauro PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors

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Assistant(e) / secrétaire en cabinet d’avocat

Le Village de la justice est le 1er site de la communauté des métiers du Droit, en accès libre, créé en 1997 (en savoir plus). Avocats, juristes d’entreprises et salariés, magistrats, étudiants, notaires, huissiers, fiscalistes, RH, experts et conseils etc, y trouvent de nombreuses informations et participent à la communauté, s’informent, établissent leur réseau, recrutent… Le premier Réseau du droit ! > Découvrez notre philosophie et fonctionnement ici.

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Avocat, banquier, institutrice : qui sont les 12 membres du jury du procès de Donald Trump

FOCUS – Leur anonymat a été requis pour éviter toute pression au cours du procès historique de Donald Trump. Toutefois, les médias américains disposent de quelques informations sur le profil des jurés.

Une lourde tâche pèse désormais sur leurs épaules : celle de juger Donald Trump. Le procès qui s’est ouvert lundi 15 avril à New York est historique car pour la première fois dans l’histoire américaine, un ancien président est jugé dans le cadre d’une affaire pénale.

Vendredi, au quatrième jour d’audience, les douze jurés titulaires et les six suppléants ont été choisis par le tribunal de Manhattan, ouvrant ainsi la voie aux débats. En seulement trois jours, 200 jurés potentiels se sont présentés : certains ont été évincés par la défense ou l’accusation, d’autres se sont récusés eux-mêmes. Deux femmes se sont notamment effondrées sous la pression. Finalement, sept hommes et cinq femmes ont été sélectionnés.

Pour leur sécurité, le juge Merchan leur a promis l’anonymat. Même les avocats de chaque parties ne sont pas autorisés à connaître leur identité. Quelques informations ont toutefois été publiées à leur sujet : ils travaillent dans le droit, la finance, le commerce ou encore l’éducation. Ils sont pour la plupart hautement qualifiés. Voici ce que l’on sait.

Des jurés hautement qualifiés

Juré n°1 : le premier juré est le président du jury : il est présenté par les médias américains comme un homme marié, sans enfant, qui travaille dans la vente. Il est originaire d’Irlande, aime les activités en plein air et lit le New York Times, le Daily Mail et regarde la chaîne Fox News.

Juré n°2 : le deuxième juré est un homme marié, sans enfant, banquier d’investissement et titulaire d’un MBA. Il vit avec sa femme dans le quartier de Hell’s Kitchen. Ses passe-temps sont la musique et les concerts. Il a déclaré suivre l’ancien président sur les réseaux sociaux et avoir lu quelques «citations» du livre de Donald Trump, The Art of the Deal. Il a expliqué être extrêmement bien informé et suivre toute l’actualité dans le cadre de son travail.

Juré n°3 : le troisième juré est un homme qui travaille dans le droit des affaires et des sociétés. Il est marié, père de trois enfants et vit à Chelsea. Il lit le New York Times et le Wall Street Journal. Sur son temps personnel, il aime faire de la randonnée et de la course à pied.

Juré n°4 : le quatrième juré est un homme, ingénieur de sécurité. Il habite à West Village depuis 15 ans. Il aime travailler le bois, le métal et écouter des podcasts humoristiques sur son temps libre.

Juré n°5 : Le juré numéro 5 est une femme, professeure d’Anglais dans le public qui se définit comme une «créatrice dans l’âme». Elle aime le théâtre, l’écriture et les voyages. Elle est décrite comme une jeune femme noire qui n’est pas mariée et sans enfant. Elle a grandi à Harlem. Face au tribunal, elle a expliqué qu’elle avait des amis qui avaient des opinions bien arrêtées sur Donald Trump mais qu’elle-même n’en avait pas, et qu’elle n’était pas vraiment intéressée par l’actualité : «Le président Trump dit ce qu’il pense et je préfère cela plutôt que quelqu’un qui est en fonction et dont on ne sait pas ce qu’il pense »» a-t-elle déclaré lors du processus de sélection du jury.

Juré n°6 : le sixième juré est une femme qui vient d’obtenir son diplôme universitaire. Elle vit actuellement à Chelsea en collocation. Elle travaille comme ingénieur logiciel et aime passer du temps avec ses amis, sa famille et aller au restaurant. Elle dit lire le New York Times et s’informer via Google, Facebook ou encore TikTok.

Juré n°7 : le septième juré est un homme, avocat dans le civil. Il a toutefois affirmé au tribunal ne pas s’y connaître en litiges pénaux. Il est marié, a deux enfants et vit dans l’Upper East Side. Il aime passer du temps à l’extérieur en famille. Il suit l’actualité en lisant le New York Times, Washington Post et le New York Post. Il écoute également le podcast Car Talk. Il a déclaré au tribunal qu’il avait quelques opinions politiques sur le mandat de Donald Trump, positives et négatives.

Juré n°8 : le huitième juré est un retraité, ancien gestionnaire en patrimoine. Il est titulaire d’un MBA et vit dans l’Upper East Side depuis plusieurs décennies. Il aime le yoga et le pratique tous les matins. Il s’informe via la BBC, le New York Times et regarde la CNN. Il a deux enfants : une fille et un fils.

Juré n°9 : le neuvième juré est une femme. Elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfant. Elle est orthophoniste et vit dans l’Upper East Side. Elle est titulaire d’une maîtrise et aime aller au restaurant et regarder la télévision. Elle ne regarde pas l’actulaité mais elle suit des podcasts de télé-réalité. «Je crois fermement que je peux être juste et impartiale», a-t-elle déclaré lors du processus de sélection.

Juré n°10 : le dixième juré est un homme qui travaille dans l’e-commerce. Il est originaire de l’Ohio et il n’est pas marié. Il a notifié écouter des podcasts sur la psychologie comportementale et ne pas suivre beaucoup l’actualité. Il lit toutefois le New York Times.

Juré n°11 : le onzième juré est une femme, responsable du développement de produits. Elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfant. Elle aime explorer la ville et la restauration sur son temps libre. Concernant Donald Trump, elle a affirmé ne pas aimer «le personnage» et le trouver «très égoïste et intéressé». : «Je ne suis pas vraiment d’accord avec certaines de ses opinions politiques, mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas être impartiale», a-t-elle déclaré. «Je n’aime pas certains de mes collègues, mais je n’essaie pas de saboter leur travail», a-t-elle ajouté, provoquant les rires du tribunal, comme le rapporte la BBC.

Juré n°12 : le douzième juré est une femme. Elle est physiothérapeute et titulaire d’un doctorat en kinésithérapie. Elle est mariée, sans enfant, et vit dans l’Upper East Side. Ses hobbies sont la course à pied, le tennis, la musique live et les podcasts sportifs. Elle dit s’informer avec le New York Times, USA Today et CNN.


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Francis Lec, l’avocat des «derniers remparts» de la République

«On doit respecter les convictions religieuses de chacun, mais ces dernières ne peuvent en aucun cas exercer sur l’État un quelconque pouvoir» assure Francis Lec. Eliot Blondet / ABACAPRESS.COM pour Le Figaro

PORTRAIT – Défenseur des chefs d’établissement, et notamment du proviseur de la cité Maurice-Ravel – qui a quitté ses fonctions après avoir reçu des menaces de mort pour avoir demandé à une élève d’enlever son voile -, il plaide pour une réponse vigoureuse des pouvoirs publics.

Francis Lec, c’est d’abord une voix. Un timbre de stentor, sépulcral, qui impose le silence et l’écoute dans les tribunaux comme dans le secret de son cabinet, établi à Amiens, dans la Somme. «Aujourd’hui, une partie de la jeunesse s’interroge sur les obligations qu’implique la laïcité. Certains considèrent même que c’est une espèce de manifestation d’indépendance. En dehors de l’école, d’autres se radicalisent directement au sein de leur famille. Nous sommes à la croisée des chemins», avertit d’emblée l’avocat de 78 ans qui reçoit dans la maison qu’il habite avec son épouse.

L’entrée est cossue, parée de moulures et de lustres au plafond. Des photos de famille tapissent les murs. S’y croisent des personnalités politiques, ses enfants en robe d’avocat ou encore des prix, des dessins et des peintures. «Les choses sont trop graves», poursuit-il solennellement. «Il faut des réactions vives de la part de l’Éducation nationale dès qu’un enseignant est menacé. Il faut ensuite que la justice suive…

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Procès en appel de l’attentat de Nice. « Il faut faire comme si le premier procès n’avait pas existé, » confie cet avocat de parties civiles

Avocat de plusieurs dizaines de victimes et proches de victimes, Me Philippe Soussi aborde le procès en appel des suspects des attentats de Nice comme si la première instance « n’avait jamais existé », oralité des débats oblige. Le pénaliste a préparé ses clients à livrer une seconde fois leurs témoignages et à assister à une défense « plus pugnace » qu’il y a un an et demi.

Le procès en appel des suspects de l’attentat de Nice qui s’ouvre ce lundi 22 avril « doit faire table rase » du premier procès, considère Me Philippe Soussi. L’avocat du barreau de Nice, qui représente plusieurs dizaines de victimes de l‘attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, a accepté de répondre aux questions de France 3 Côte d’Azur à propos de cette nouvelle audience, qui jugera Mohamed Ghaieb et Chokri Chafroud, les deux accusés qui ont interjeté appel.

  • Comment avez-vous préparé ce procès en appel ?

Me Philippe Soussi : « Le principe d’un procès en appel, c’est qu’on redémarre de zéro. Même en tant qu’avocat, je me dois d’oublier tout ce qui s’est dit en première instance, faire comme si ce procès n’avait jamais existé. Parce que les débats sont oraux, ce qui est un principe de la cour d’assises en France.

C’est un nouveau procès de tous points de vue : il y avait huit accusés il y a un an et demi, la cour n’en jugera que deux cette fois-ci. Il y aura de nouveaux magistrats du siège [les juges professionnels qui composeront la cour, ndlr] et du parquet [les magistrats du parquet national antiterroriste (PNAT), ndlr] débats y seront très différents – on peut s’attendre à de nouvelles zones d’ombres. »

  • Comment vos clients abordent-ils cette nouvelle audience ?

Me Philippe Soussi : « Être avocat de parties civiles, c’est un travail sur mesure. Les victimes ont une manière différente d’appréhender le procès : certaines viennent témoigner à Paris devant la cour, d’autres ne le souhaitent pas, mais assistent aux débats, à Nice ou via la webradio… Les procès leur apportent peu de réponses, mais ils sont capitaux dans leur reconstruction. De très nombreuses parties civiles vont être entendues à nouveau, c’est un moment extrêmement important pour elles.

Qu’ils témoignent ou non, mes clients adopteront le même comportement qu’en première instance. Je me dois de leur rappeler ce qu’est le droit d’appel, leur demander plus d’acuité qu’il y a un an et demi, les prévenir que le système de défense va changer. Elles doivent être préparées à une défense plus pugnace qu’en première instance. »

  • Quels changements pourrait-on observer dans les débats ?

Me Philippe Soussi :  « On a deux accusés seulement, avec des débats qui seront probablement plus durs. Ils se concentreront sur la participation ou non de M. Ghraieb et de M. Chafroud à l’association de malfaiteurs terroriste (AMT), le premier sur sa proximité idéologique avec Mohamed Lahouaeij-Bouhlel [le terroriste qui était au volant du camion le soir du drame, ndlr] et le second pour avoir inspiré le mode opératoire. »

Le principe de l’AMT, c’est que la juridiction n’exige pas de prouver que M. Ghraieb et de M. Chafroud ont été complices, qu’ils aient eu connaissance du projet terroriste de Mohamed Lahouaeij-Bouhlel. Il « suffit » de prouver qu’ils ont pu participer aux activités du groupe en connaissant la nature terroriste de celui-ci.

Concernant la tenue des débats, on a eu le président [Laurent] Raviot, on a maintenant le président [Christophe] Petiteau… Je n’ai pas d’attente. Cette fois, fera-t-il le choix de diffuser la vidéo de l’attentat ? »

  • Concernant ces deux accusés, qu’espèrent vos clients de ce procès en appel ?

Me Philippe Soussi :  « Je rappelle qu’en tant que partie civile, nous ne pouvons pas requérir de peine comme le parquet. Mais nous avons néanmoins un rôle important à jouer et pouvons concourir à l’action publique. C’est probablement ce qui a joué dans les condamnations : 18 ans de réclusion criminelle pour ces deux accusés, alors que le parquet en avait requis 15.

Qu’on soit clairs, mes clients voulaient le maximum encouru, soit 20 ans, lors de la première instance, et ça n’a pas changé. Les parties civiles ne s’attendent pas à la moindre mansuétude de la cour. »

À lire aussi : notre dossier spécial sur le procès en appel et toute l’actualité sur l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice.

L’attentat avait fait 86 morts sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016, deux hommes, les seuls à avoir fait appel sur huit condamnés en première instance, seront jugés à partir de ce lundi par la cour d’assises spéciale de Paris.

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Affaire Véronique Lardé : « C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour », explique l’avocat Loïc Bussy

C’est l’histoire d’un triangle amoureux doublement fatal. En 2011, le corps de Frédéric Butanowicz est retrouvé au cimetière du Common Wealth de Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais). Quand son ex-femme Véronique Lardé est accusée de l’avoir assassiné, elle met fin à ses jours en prison. Nous sommes au deuxième jour de son procès, et cette affaire est close : la mort de la principale intéressée met fin à l’action publique, personne ne sera jamais jugé ni condamné.

Avant de mourir, Véronique Lardé clamait son innocence, accusant un temps son mari de l’époque d’être à l’origine de l’assassinat. « C’est le truc classique, soupire Maître Loïc Bussy, avocat des proches de Frédéric Butanowicz dans Les Voix du crime. On est dans un triangle amoureux, un des deux décède, donc forcément, elle attire le regard des enquêteurs (…) vers son troisième mari. » 

Pourtant, c’est impossible : le téléphone de cet homme ne borne à aucun endroit pouvant l’incriminer et ses proches confirment son alibi. « On sait aussi qu’il vient de sortir de de convalescence parce qu’il a été opéré d’un pontage coronarien, donc il n’a pas la force », ajoute Loïc Bussy. « Et finalement, il y a aucun élément qui converge vers lui. Et malgré les explications de Véronique, tout continue à converger vers elle. »

C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour avec un homme


Me Loïc Bussy

Alors, pourquoi Véronique Lardé aurait-elle tué Frédéric Butanowicz ? « C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour avec un homme », répond Loïc Bussy qui s’est (re)plongé dans cette affaire pour en écrire un livre, L’Éternelle innocente (Michalon, 2024). « Elle était prise dans ce triangle amoureux et il a fallu qu’elle fasse un choix. Elle a fait son choix au détriment de Frédéric. »

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Pour en venir à cette conclusion, il exclut d’abord le mobile financier : bien que l’accusée aie été surprise en train d’empocher des chèques fournis par la victime, « elle ne tire pas profit financier de la disparition de Frédéric qui lui donnait l’équivalent de 2.000 euros par mois ». Surtout, derrière elle, Véronique Lardé laisse un autre mystère : la mort de son premier mari retrouvé inanimé chez lui, des traces de médicaments qu’il ne prenait pas dans son sang… comme Frédéric dont le corps montre des traces de Fentanyl, une molécule utilisée par les malades du cancer.

Dès lors, c’est « le fantôme d’une empoisonneuse » qui plane sur ce dossier. Ce qui vaut à l’accusée d’être surnommée « La Veuve noire du Pas-de-Calais ». « La seule façon pour elle de tirer un trait sur une histoire, c’est de faire disparaître ces personnes« , tente d’expliquer Loïc Bussy. Son mari de l’époque – le troisième – raconte lui-même avoir souffert de maux de ventre lorsqu’ils vivaient ensemble… Maux de ventre disparus avec elle. « On ne saura jamais la vérité », admet l’avocat, regrettant le procès avorté de cette affaire et « l’injustice absolue » de la mort de Véronique Lardé.

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