Reconstitution de la mort de Nahel: l’avocat de la mère estime que « le policier n’était pas en danger »

L’avocat de la mère de Nahel estime, au lendemain de la reconstitution des faits, que le policier mis en examen « n’était pas en danger » et n’avait pas à faire usage de son arme.

Le policier qui a tiré sur Nahel à Nanterre le 27 juin 2023 n’était pas en danger, a estimé Me Nabil Boudi, l’avocat de la mère de l’adolescent de 17 ans, au lendemain d’une reconstitution des faits ayant conduit à la mort de Nahel. « Notre position depuis le début dans le dossier est aujourd’hui confortée par la réalité », a déclaré l’avocat sur BFMTV.

« La solution de repli était réalisable », estime-t-il sur notre antenne.

« La reconstitution s’est fondée sur les vidéos, ce qu’on voit sur les vidéos c’est que le policier n’était pas en danger. Par conséquent, l’usage de son arme n’était pas nécessaire », tranche sur RTL Me Boudi.

Cette vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, montre les deux policiers sur le côté du véhicule, braquant le conducteur de leurs armes. L’un d’eux lui tire dessus alors que le véhicule redémarre. La voiture s’encastre ensuite dans un bloc de béton, quelques dizaines de mètres plus loin.

Le policier mis en examen

Sa publication quelques heures après la mort de Nahel est venue infirmer la version policière, qui disait que le jeune homme avait foncé sur le motard.

Le brigadier Florian M. est mis en examen pour homicide volontaire. Les policiers ont maintenu qu’ils étaient en danger de mort car coincés entre la voiture et un mur.

Rappelant que la version initiale des policiers avait évolué, Me Boudi a appelé « chacun à tirer les conséquences » de ce changement de version. Selon lui, sa cliente, Mounia, a vécu un moment « particulièrement douloureux » puisqu’elle était en présence des policiers lors de la reconstitution ce dimanche 5 mai, mais « il y a eu une part de soulagement pour elle ».

La mort de Nahel avait déclenché une vague de colère et une série d’émeutes à travers la France.

JMA avec AFP

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Mort de Nahel : « Le policier n’était pas en danger », selon l’avocat de la mère de l’adolescent

reconstitution – Le garçon de 17 ans était mort le 27 juin 2023 à Nanterre tué par un policier, déclenchant une vague d’émeutes

Au lendemain de la reconstitution des faits ayant conduit à la mort de Nahel, l’avocat de la mère de l’adolescent est catégorique : le policier qui a tiré sur le jeune garçon le 27 juin 2023 « n’était pas en danger ». Invité sur RTL, Me Nabil Boudi ne laisse aucune place au doute sur les intentions du policier mis en cause lors de la mort de l’adolescent à Nanterre. « La reconstitution s’est fondée sur les vidéos, ce qu’on voit sur les vidéos c’est que le policier n’était pas en danger. Par conséquent, l’usage de son arme n’était pas nécessaire », tranche l’avocat.

C’est la diffusion de cette vidéo sur les réseaux sociaux qui avait mis le feu aux poudres. Dans de très nombreuses communes françaises, des émeutes urbaines avaient éclaté, agitant les nuits des quartiers pendant des semaines. « Sans les images, il n’y aurait pas eu d’affaire », a rappelé l’avocat. Le conseil du policier ne partage évidemment pas le même avis. Après la reconstitution, « on peut aller vers le non-lieu, toutes les conditions sont remplies », a assuré Me Laurent-Franck Liénard.

Mis en examen pour meurtre

Sur les images, on pouvait voir les deux policiers sur le côté du véhicule, braquant leur arme sur le conducteur. L’un d’eux lui avait tiré dessus alors que le véhicule redémarrait. Puis(…) Lire la suite sur 20minutes

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Quand l’avocat oublie de déposer ses conclusions dans une procédure de divorce

En matière de divorce, comme dans d’autres affaires, lorsqu’un avocat commet une faute de procédure, son client voit s’envoler l’espoir d’obtenir ce qu’il réclamait – en général une prestation compensatoire, capital destiné à amortir la chute attendue de son niveau de vie.

Le client peut certes poursuivre l’avocat, et demander qu’il soit condamné à l’indemniser. Mais l’indemnisation ne sera que partielle, en vertu du principe selon lequel « la réparation de la perte de chance ne peut être égale à l’avantage qu’aurait procuré cette chance si elle s’était réalisée ». Elle peut même être nulle si l’avocat démontre que celui pour lequel il devait naguère plaider avec conviction n’avait aucune chance de gagner son procès. C’est ce qu’illustrent les deux exemples suivants.

En 2016, un juge aux affaires familiales d’Amiens prononce le divorce des X aux torts exclusifs de l’époux, après avoir constaté que quatre des fautes commises par celui-ci (adultère, investissement démesuré dans un loisir, non-paiement de ses dettes, non-contribution à l’entretien des enfants) constituaient des violations des devoirs du mariage et rendaient intolérable le maintien de la vie commune.

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La loi du 26 mai 2004 sur le divorce ayant supprimé le lien entre faute et prestation compensatoire, M. X pourrait néanmoins se voir allouer un capital, compte tenu de la chute attendue de son niveau de vie. Mais le juge, comme il en a le droit, rejette sa demande (450 000 euros), au regard des « circonstances particulières de la rupture » : départ du domicile conjugal « secrètement » organisé avant le dépôt de sa requête en divorce, et arrêt concomitant de la contribution aux dépenses du ménage.

« Circonstances particulières »

M. X veut contester ce jugement, mais son avocate, Me Z, ne dépose pas ses conclusions au greffe de la cour, si bien que sa déclaration d’appel est frappée de caducité. Il décide de poursuivre Me Z et lui demande d’abord si un pourvoi en cassation contre l’ordonnance de caducité est opportun, mais elle ne répond pas. Pour que l’avocate ne lui reproche pas plus tard son inaction, il le tente. Il y perd 6 600 euros (frais d’avocat et indemnité procédurale), car le pourvoi est rejeté.

M. X assigne ensuite Me Z devant le tribunal judiciaire d’Arras. Il explique que, sans sa faute, il aurait nécessairement obtenu l’infirmation du jugement amiénois : la notion de « circonstances particulières de la rupture » ne doit en effet recouvrir que des faits très graves, comme l’a précisé une circulaire du ministère de la justice. Or, ceux qui sont invoqués ne le sont pas.

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Jets d’oeufs sur Éric Zemmour à Ajaccio : son avocat dépose une plainte pour « violences volontaires »

En campagne à Ajaccio pour les élections européennes, le président du parti d’extrême droite Reconquête! Éric Zemmour a été injurié et visé par des jets d’œufs ce samedi, des actes condamnés par le ministère de l’Intérieur et qui font l’objet d’une enquête. Alors qu’Eric Zemmour se rendait à pied sur le marché d’Ajaccio, « un groupe d’une dizaine de personnes a proféré des propos injurieux à son encontre« , a indiqué dans la soirée le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe, qui a ouvert une enquête contre X « du chef de violence en réunion et, ou avec arme par destination ».

Sur le site de BFMTV, l’avocat d’Éric Zemmour confie avoir déposé de son côté une plainte contre X pour « violences volontaires ». « Lors de ces faits, une manifestante aurait d’abord jeté un oeuf dans sa direction, parvenant à l’atteindre au niveau de la tête, avant d’être écartée par la sécurité alors qu’elle aurait tenté de venir à son contact« , a ajouté le procureur de la République. Sur une vidéo publiée par le site de Corse-Matin, Eric Zemmour a réagi et semble lui-même porter un coup à cette femme. « Elle arrive dans son dos, il ne sait pas qui c’est, si c’est un œuf, un poing, un couteau, il se dégage, c’est un pur réflexe de légitime défense. À aucun moment, il n’a voulu frapper cette femme. L’agressé, c’est Eric Zemmour« , a affirmé son entourage auprès de l’AFP.

Aucune plainte n’a été déposée contre Éric Zemmour

Le procureur a indiqué qu' »une autre altercation physique serait intervenue » après le jet d’oeuf et les injures, « dans des circonstances restant à clarifier« . « Les constatations des forces de l’ordre, l’exploitation des différentes vidéos déjà saisies et le recueil des témoignages viseront notamment à identifier l’ensemble des personnes impliquées et clarifier les circonstances et le contexte des faits« , a ajouté le magistrat.

Aucune plainte n’a été déposée pour le moment concernant le coup qu’aurait porté Eric Zemmour à la femme visible sur la vidéo de Corse Matin.

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Éric Zemmour ciblé en Corse: son avocat a déposé plainte contre X pour violences volontaires

Le président du parti Reconquête Éric Zemmour était en déplacement sur un marché d’Ajaccio, en Corse, samedi 4 mai, quand il a été visé par des jets d’oeufs.

L’avocat du président du parti Reconquête Éric Zemmour a déposé plainte contre X pour violences volontaires, a appris BFMTV ce dimanche 5 mai, alors que l’ancien candidat à la présidentielle avait été visé par des jets d’oeufs sur un marché à Ajaccio en Corse du Sud samedi où était en déplacement dans le cadre de sa campagne pour les élections européennes de juin prochain.

Selon Corse Matin, Éric Zemmour a ensuite donné un coup à l’arrière de la tête de la femme qui lui a lancé des oeufs. L’entourage du président du parti d’extrême droite a évoqué auprès de BFMTV un « geste défensif », « un geste de légitime défense, et même de survie ».

Le procureur de la République d’Ajaccio, Nicolas Septe, a ouvert samedi soir une enquête contre X « du chef de violence en réunion et, ou avec arme par destination » en lien avec les jets d’oeufs reçus par l’ancien journaliste. Les investigations ont été confiées à la DIPN (Direction interdépartementale de la Police nationale).

Zemmour ciblé par des manifestants

Alors qu’Éric Zemmour se rendait à pied sur le marché d’Ajaccio samedi vers 11 heures du matin, « un groupe d’une dizaine de personnes a proféré des propos injurieux à son encontre », selon le procureur.

« Lors de ces faits, une manifestante aurait d’abord jeté un oeuf dans sa direction, parvenant à l’atteindre au niveau de la tête, avant d’être écartée par la sécurité alors qu’elle aurait tenté de venir à son contact », a-t-il ajouté.

Selon un photographe correspondant de l’AFP sur place, des personnes ont traité le leader d’extrême droite de « facho », lui ont crié « Pars d’ici! » et il a été visé par des jets d’oeufs.

Une autre altercation physique « à clarifier »

Le procureur a indiqué qu' »une autre altercation physique serait intervenue » après le jet d’oeuf et les injures, « dans des circonstances restant à clarifier », faisant ici possiblement référence à l’altercation entre Éric Zemmour et la femme qui lui a jeté des oeufs.

Aucune plainte n’a été déposée pour le moment concernant le coup qu’aurait porté Éric Zemmour à la femme visible sur la vidéo de Corse Matin.

Concernant les jets d’oeufs qu’il a reçu, Éric Zemmour a réagi samedi sur son compte X. « Voilà le vrai visage de l’extrême gauche, des groupuscules violents, qui veulent véritablement notre mort », a dit le chef du parti d’extrême droite.

Alexandra Gonzalez avec Juliette Desmonceaux

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Mort d’Emile au Vernet : « le problème c’est… », un célèbre avocat hausse le ton

AFP

Rassemblements contre la transphobie dans une cinquantaine de villes en France

Collectifs militants, élus de gauche, syndicalistes, jeunes: plusieurs milliers de personnes ont manifesté dimanche en France où une cinquantaine de rassemblements étaient prévus pour dénoncer « l’offensive transphobe » en cours selon elles contre les droits des personnes trans. A Paris, plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées place de la République en début d’après-midi, selon les organisateurs. »Anti-patriarcat, anti-capitaliste, solidarité avec les trans du monde entier! » ont entonné des participants tandis que des pancartes réclamaient « des moyens dans la santé pour les transitions ».Au milieu d’une foule principalement constituée de jeunes clamant par exemple « IVG, transition, c’est mon corps et c’est ma décision », un couple plus âgé se fraye à grand-peine un chemin dans « l’espoir de retrouver » leur enfant de 27 ans « parti sans laisser d’adresse » il y a deux ans après sa transition. »Sûrement parce qu’on n’a pas compris assez vite sa souffrance d’inadéquation », glissent ces parents qui se disent « traumatisés et effondrés ». Refusant de donner leur patronyme, ils confient « culpabiliser » et avoir trouvé de l’aide au sein de l’association Outrans.D’autres rassemblements ont eu lieu au cours du week-end dans 49 villes de France, notamment à Lyon, Marseille ou Montpellier mais aussi en Belgique à Bruxelles et Liège, selon les organisateurs.À Montpellier, le rassemblement a réuni entre 550 personnes selon les organisateurs et 400 selon la préfecture. Sit-in, banderole « Riposte trans et féministe » et prises de parole ont ponctué la manifestation.Durant l’événement, deux personnes à proximité ont jeté de petites pierres sur quelques participants, a constaté une correspondante de l’AFP. »Voilà, c’est notre quotidien », s’énervent Elsa et Anaïs, deux organisatrices, qui préfèrent ne pas dévoiler leur nom de famille, par peur de représailles. « Aujourd’hui, il y a urgence à défendre les droits de tous dans un contexte où des élus de droite et d’extrême droite attaquent les droits des personnes trans, divulguent de fausses informations sur les enfants en situation de transidentité », insistent-elles.  L’appel à la mobilisation a été initialement lancé par plus de 800 collectifs et personnalités dont Annie Ernaux, Vanessa Springora, Act Up-Paris, le Planning familial, dans une tribune publiée mardi. La France insoumise et le Parti socialiste avaient également appelé à manifester.A ce jour, « 1.900 signatures » ont rejoint cet appel pour « répondre en urgence au climat atroce » qui pèse sur les personnes trans en France et dans d’autres pays, a indiqué au cours d’une conférence de presse organisée en amont du rassemblement parisien, Sasha Yaropolskaya, militante du collectif Du pain et des roses.- « contexte réactionnaire » -Dans leur collimateur et celui des manifestants, un rapport sur la transidentification des mineurs rédigé par le groupe Les Républicains au Sénat. Des associations voient dans ce texte, qui a débouché sur une proposition de loi examinée le 28 mai en séance publique, un retour des thérapies de conversion, ce que ses auteurs démentent.Les associations dénoncent également la publication et la promotion du livre « Transmania » qui se présente comme une « enquête sur les dérives de l’identité transgenre » et une proposition de loi de la députée RN, Joëlle Mélin, visant à « protéger les mineurs contre certaines pratiques médicales et chirurgicales » en matière de transition de genre.Un « contexte réactionnaire », déplore Laura Menge, avocate et militante LGBT. »Il faut contrer les lois de l’extrême droite et de la droite et les thérapies de conversion qui sont des aberrations », revendique un drapeau transgenre à la main, Laurène Joseph.Interpellé par la mairie de Paris, l’opérateur JCDecaux a procédé au retrait des affiches qui faisaient la promotion du livre « Transmania » dans les rues de la capitale, les jugeant contraires à sa charte de déontologie et a présenté ses excuses.Une conférence en présence des deux autrices, qui se défendent de toute transphobie et dénoncent de la « censure », est prévue lundi soir à l’université Panthéon-Assas à l’initiative du syndicat La Cocarde étudiante. mep-pan-ysp/grd/fan

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Un avocat albigeois soupçonné d’abus de confiance, le parquet de Toulouse ouvre une enquête

l’essentiel Pour avoir encaissé des fonds destinés à l’un de ses clients, l’ex bâtonnier du barreau d’Albi, Me Hervé Fournié, va devoir s’expliquer devant le conseil régional de discipline des avocats. Le parquet de Toulouse a également été saisi et annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « abus de confiance ».

L’affaire alimente les discussions au sein des cabinets d’avocats de la place albigeoise. Me Hervé Fournié, spécialiste en droit social inscrit au barreau d’Albi depuis plus de 30 ans et bâtonnier de l’Ordre des avocats à deux reprises, fait actuellement l’objet d’une procédure disciplinaire liée à un transit de fonds litigieux.

En cause, l’encaissement d’un chèque destiné à l’un de ses clients, suite à un procès gagné aux prud’hommes. Les avocats ont obligation de déposer les fonds reçus pour le compte de leurs clients à la Carpa, une caisse autonome gérée par l’Ordre qui permet de sécuriser et de tracer ces mouvements.

Mais Me Fournié ne l’a pas fait : l’argent a été directement encaissé sur le compte professionnel du cabinet. « Le client a cherché ses fonds » explique une source au fait du dossier, corroborant une information du site Tarn Me Up. Le bénéficiaire du chèque a finalement récupéré son dû après avoir contacté le cabinet de l’avocat et aucune plainte n’a été déposée. Cette affaire, survenue courant 2022, aurait donc pu en rester là.

Sauf que l’ex bâtonnier, âgé de 66 ans, se retire des affaires et a vendu son cabinet en début d’année à un jeune confrère. Selon nos informations, ce dernier, qui a repris les dossiers clients de Me Fournié, a relevé ces non-conformités et a alerté la nouvelle bâtonnière d’Albi, Me Caroline Gouzy. L’avocate indique de son côté avoir été saisie « en interne » courant mars. Au vu des pièces qui lui ont été présentées, elle a décidé à son tour de saisir le conseil régional de discipline de la cour d’appel de Toulouse.

« Une regrettable erreur »

Contacté, Me Hervé Fournié plaide la bonne foi. « Il n’y a eu aucune intention de détourner le moindre fond », assure-t-il. « Le client en question a perçu les sommes qui lui revenaient ». Il reconnaît une « omission » de versement à la Carpa mais l’explique par « une regrettable erreur et confusion comptable, dans un contexte particulier de vie personnelle ».

Un rapporteur a été nommé le 23 avril dernier parmi les membres du conseil de l’ordre des avocats d’Albi. Il va devoir entendre les parties et envoyer son rapport à la juridiction disciplinaire, qui fixera ensuite une date d’audience.

L’affaire prend également un tournant judiciaire. Le procureur général près la cour d’appel de Toulouse, Nicolas Jacquet, a été notifié de la saisine du conseil régional de discipline. Le parquet de Toulouse confirme à La Dépêche avoir été saisi, la procureure d’Albi Stéphanie Bazart ayant demandé un « dépaysement » du dossier, et annonce l’ouverture d’une enquête judiciaire pour « abus de confiance ».

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Finale OL-PSG ‍: Des billets annulés, un avocat lyonnais s’en mêle

La finale de la Coupe de France entre l’OL et le PSG suscite un énorme engouement, surtout du côté de Lyon. Et certains ont pensé avoir trouvé une solution, à tort. 

Le 25 mai prochain, c’est au stade Pierre-Mauroy de Lille que se disputera la finale de la Coupe de France, le Stade de France était bloqué par les Jeux Olympiques de Paris. Et pour cette affiche entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain, la demande de tickets est énorme du côté des supporters de l’OL, privés d’une telle affiche depuis 2012 et la victoire contre Quevilly. Pour ne pas froisser ses abonnés, Lyon a donc réservé son quota de billets à ces derniers, ce qui a forcément incité les supporters non-abonnés à trouver des combines afin de pouvoir acheter une place.

Et certains ont partagé un supposé bon plan qui ne l’est finalement pas. En effet, c’est en passant par la billetterie du Paris Saint-Germain que des supporters de l’Olympique Lyonnais se sont procurés des places pour le match à Lille. Sauf que le PSG a rapidement vu le problème, probablement en raison des adresses données par les supporters de l’OL concerné, et a annulé les tickets.

Sur X, Maître Jordan Minary, avocat au barreau de Lyon et lui-même adhérent au Virage Sud Lyon 1950, a proposé aux supporters concernés par cette annulation des tickets par le PSG de le contacter afin de voir s’il n’y avait pas quelque chose à faire, notamment pour ceux qui avaient ensuite pris des billets pour le transport et l’hébergement. « #TeamOL, ceux qui ont pris des billets pour la finale, qui ont été débités et qui ont vu leurs billets annulés, merci de m’écrire qu’on regarde ce qu’on peut faire ! Surtout si vous aviez pris de hôtels ou des transports en réservation », précise l’avocat. Cependant, certains supporters de l’OL estiment que ceux qui ont voulu jouer à cela en allant sur la billetterie du PSG n’ont pas réellement à se plaindre, l’idée même d’aller dans la zone des supporters parisiens en étant supporter de Lyon étant peu judicieuse en matière de sécurité. Aucun des deux clubs n’a communiqué sur ce sujet, sachant que l’ouverture de la billetterie pour le grand public, qui dépend de la FFF, n’est pas encore intervenue.

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Démontrer le harcèlement, faire la lumière sur les heures qui ont précédé l’agression : la mère de Samara et son avocat déterminés

Ils jugent inacceptables les conclusions du rapport de l’Éducation nationale. La mère de l’adolescente rouée de coups le 2 avril près de son collège à Montpellier, tout comme son avocat, attend que l’enquête judiciaire démontre que Samara était victime de harcèlement, et explique comment elle a pu être lynchée à sa sortie du collège.

« Ce n’est pas normal qu’on puisse donner de telles conclusions. Je n’attendais pas qu’on accable les professeurs, mais au moins qu’on dise que leurs méthodes pour détecter le harcèlement ne sont pas au top, et qu’on reconnaisse ma fille victime », dénonce Hassiba Radjoul, la mère de la jeune Samara, alors que les conclusions du rapport diligenté par la ministre de l’Éducation nationale, publiées jeudi 30 avril, confortent le personnel du collège Arthur-Rimbaud.

« C’est double peine pour ma fille »

La maman de l’adolescente rouée de coups par un groupe d’élève le 2 avril dernier, près de son établissement, explique que sa fille « n’est pas bien depuis la publication de ce rapport », même si elle a fait en sorte de la protéger. « Elle a quand même entendu qu’on déduisait qu’elle mentait et était à l’origine des choses. C’est double peine pour ma fille, c’est encore lui faire du mal. » Ce jeudi 2 mai, la jeune fille a subi une IRM au CHU de Montpellier, dans le cadre du suivi médical après les coups qu’elle a reçus. « Il faut voir si l’hémorragie s’est résorbée. Ma fille a encore des moments d’absence, elle est dans le flou sur certains événements. »

Faire la lumière sur les heures qui ont précédé le drame

Sur le plan de l’enquête, la mère de Samara affirme qu’elle « fait totalement confiance à la justice » et entend mettre en avant des éléments factuels, en ce qui concerne notamment la nature de ses échanges téléphoniques avec le collège dans les heures qui ont précédé le drame. D’une part, sa discussion avec le professeur principal de Samara. D’autre part, les appels qu’Hassiba Radjoul affirme avoir passés à la vie scolaire, mais dont le rapport indique ne pas avoir « la preuve objective ». La maman attend par ailleurs que sa fille soit entendue par la juge d’instruction. « Personne ne pourra remettre en question la parole d’une enfant qui raconte son histoire. »

Demander l’audition de personnels du collège

Me Marc Gallix, l’avocat de la mère de Samara, dénonce lui aussi un rapport « qui affirme que la preuve du harcèlement n’est pas rapportée, alors que ce harcèlement a bien existé, non seulement sur les réseaux sociaux, mais aussi par des crachats, des coups. » Il poursuit : « Ce rapport, je me mets de côté. Ce qui compte maintenant, c’est l’enquête judiciaire. La juge d’instruction est complètement neutre. Elle fera des vérifications, notamment sur l’échange téléphonique que ma cliente a eu avec le professeur principal, et sur le fait qu’elle a cherché à deux reprises à joindre le collège pour prévenir qu’elle serait en retard pour récupérer Samara, le jour des faits. »

L’avocat indique par ailleurs son intention de demander, « dans le cadre des demandes d’actes d’instruction, que le principal du collège, la responsable de la vie scolaire et le professeur principal de Samara soient entendus ».

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Témoignage. Guerre Israël-Hamas : un jeune avocat palestinien tente de fuir Gaza, aidé par d’anciens camarades d’université

Publié le 03/05/2024 à 11h53 Écrit par Apolline Riou

Un jeune avocat palestinien, qui a étudié à l’université de Toulouse Capitole (Haute-Garonne), tente de regagner la France. Avec sa femme et leurs deux enfants, il fuit des conditions de vie insoutenables, depuis que la guerre entre Israël et l’Hamas a éclaté, le 7 octobre 2023. Une de ses anciennes camarades a ouvert une cagnotte pour l’aider à rejoindre Toulouse.

Tareq Abusadah a 25 ans. Avocat, marié, père de deux garçons et palestinien. À la fin de l’année 2023, sa vie bascule lorsque la guerre entre Israël et le Hamas éclate. Il vivait dans la ville de Kahn Younès, au sud de la bande de Gaza et enseignait à l’université. Il y a trois mois, son quartier passe en zone rouge et il est obligé de quitter son domicile en urgence, avec sa femme Shaymaa, et leurs fils de huit mois et trois ans. 

Il prévient alors son amie toulousaine, Chloé Azema, et lui fait part de sa situation. Ils avaient étudié ensemble à l’université du Capitole, entre 2021 et 2022. C’est ici que Tareq a obtenu son master de droit international, avant de repartir pour Gaza où il passe finalement l’examen du barreau. « Il ne voulait pas repartir tout de suite, raconte Chloé Azema. Il a postulé pour un doctorat, mais il n’a pas obtenu la place. » 

Les deux anciens camarades restent en contact. « On s’envoyait des messages tous les mois, pour se donner des nouvelles, tout allait bien de son côté », explique Chloé. Dans les semaines qui ont suivi le 7 octobre, la jeune femme s’inquiète, elle tente de contacter son ami, en vain. Silence radio pendant deux mois. « Je n’avais plus aucun espoir » avoue-t-elle. Mais le 15 décembre, Tareq lui fait enfin signe. À cet instant, le jeune père n’envisage pas de partir. 

Mais quelques semaines plus tard, il finit par confier à son amie que « la situation est devenue insupportable ». Sa famille et lui vivent sous une tente, dans un camp avec d’autres gazaouis. « Avec ses deux enfants en bas âge, le quotidien est difficile. Il ne peut plus travailler, l’université a fermé », raconte Chloé Azema. 

Sauf qu’on ne quitte pas le territoire palestinien facilement. Deux conditions doivent être réunies : une raison officielle et administrative, ainsi qu’une très grosse somme d’argent. Tareq décide alors de postuler à nouveau pour un doctorat à l’université de Toulouse Capitole, pour obtenir un visa étudiant. Le 5 avril, il soumet son projet de thèse et attend toujours une réponse. « Avec deux autres anciennes camarades, nous avons sollicité notre ancien directeur de master, qui lui a envoyé une invitation officielle pour qu’il puisse quitter le territoire, mais rien n’assure que sa femme et ses enfants peuvent le suivre dans ce cas précis », souligne Chloé Azema. 

Pour financer son retour en France, Chloé et ses camarades décident, avec Tareq, d’ouvrir une cagnotte pour récolter l’argent nécessaire. « Le passage de la frontière est abominablement cher, assure Chloé. Les autorités égyptiennes réclament 5000 dollars US par adulte et 2500 dollars par enfant. » 

L’objectif : rassembler 25 000 euros. « C’est le minimum pour qu’ils puissent passer la frontière et rejoindre ensuite le territoire français », explique Choé Azema. Tareq doit aussi pouvoir payer ses frais de scolarité. « On ne roule pas sur l’or mais on fera tout pour l’aider. » La jeune femme assure que beaucoup de Gazaouis font des cagnottes pour sortir du pays. « J’ai trouvé une page Instagram qui partage, au compte-gouttes, des cagnottes. Devant moi, en attente, il y en a 2000 autres. » 

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