l’essentiel Entre menaces de mort et départ anticipé de son poste, le proviseur du Lycée Maurice-Ravel aurait vécu « un calvaire » ces derniers jours, commente son avocat, qui souligne « le courage » de son client face à cette épreuve.

Au lendemain de l’annonce du départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel, menacé de mort après une altercation avec une élève pour qu’elle enlève son voile, l’émotion est toujours vive dans la classe politique.

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Mercredi soir, après avoir rencontré le proviseur en question, le Premier ministre Gabriel Attal a d’ailleurs annoncé sur TF1 que l’État allait « porter plainte contre cette jeune femme pour dénonciation calomnieuse », marquant fermement son soutien au proviseur menacé. « L’État, l’institution, sera toujours aux côtés de ses agents, de ceux qui sont en première ligne face à ces atteintes à la laïcité, face à ces tentatives d’entrisme islamiste dans nos établissements scolaires », a déclaré le chef du gouvernement.

Un homme de 26 ans arrêté

Ce chef d’établissement était la cible de menaces de mort sur les réseaux depuis l’altercation le 28 février avec une élève, scolarisée en BTS, à qui il avait demandé de retirer son voile. Une enquête avait été ouverte à Paris pour cyberharcèlement. Un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine, a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour l’avoir menacé de mort sur internet.

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Invité à réagir ce jeudi 28 mars sur BFMTV, l’avocat du proviseur, Me Francis Lec, a confié que l’ancien chef d’établissement avait vécu comme « un calvaire » ces derniers jours, entre menaces de mort et départ anticipé, alors qu’il devait être à la retraite à la fin de l’année scolaire.

Francis Lec a souligné que son client bénéficiait dans cette affaire « d’une mesure de sécurité exceptionnelle car il est toujours officiellement encore en fonction ». Il ajoute que le proviseur, poussé vers une sortie prématurée à cause de ce triste incident, avait souffert d’une « grande anxiété » après avoir reçu les premières menaces de mort. Il explique en outre qu’il a eu à faire preuve d’un « extrême courage », mais que « son moral remontre très sensiblement » désormais.

L’avocat a tenu à rappeler que la plainte de l’élève, qui déclarait avoir été frappée par le proviseur, a été classée sans suite. « On est en présence d’une adulte qui ment », souligne-t-il. Et de pointer du doigt la responsabilité des réseaux sociaux dans cette affaire, qui ont participé à faire émerger les menaces de mort.

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