Lyon. Kidnappée par de faux plombiers : le récit glaçant de l’avocat de la victime

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Les dossiers sont nombreux sur le bureau de Me Frédéric Lalliard. Avocat pénaliste réputé à Lyon, il est régulièrement sollicité sur des affaires importantes liées au trafic de stupéfiants et la grande criminalité.

Son premier gros dossier : la tuerie de Saint-Andéol (Rhône) en 1995, lorsque Eric Buyas a tué ses beaux-parents et deux de leurs enfants. Il défendait alors la famille.

Rodé aux affaires sensibles, il a été saisi récemment dans une affaire très médiatique, celle du braquage d’un fourgon à Chavronnay en Suisse, estimé à 25 millions d’euros, le 8 février 2018.

Il défend un convoyeur de fonds dont la fille a été kidnappée

Frédéric Lalliard a accepté de revenir sur l’histoire de son client, qui n’est autre que l’un des convoyeurs de fonds dont la fille a été enlevé pour le faire chanter

« Le scénario est digne d’un roman. Ma cliente, la fille du convoyeur de fonds, a été enlevée et séquestrée par deux, voire trois malfaiteurs », commence-t-il.

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Les ravisseurs se font passer pour des plombiers

À l’époque, la fille de son client avait 22 ans. Elle habitait dans le 6ᵉ arrondissement de Lyon. Elle a été victime d’un enlèvement près des Brotteaux. Me Frédéric Lalliard nous détaille le mode opératoire de ses ravisseurs.

« Ce jour-là, elle attendait l’intervention d’un plombier après une fuite. » En effet, sa régie l’avait prévenue.

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« Le premier malfaiteur est arrivé chez elle en se faisant passer pour le plombier. » Visiblement, il avait eu accès à cette information. « Vingt secondes plus tard, on frappe de nouveau à la porte, elle ouvre… un homme cagoulé se présente. Elle se retourne vers l’autre qui s’était dit plombier. Il avait également enfilé sa cagoule », nous livre l’avocat.

La jeune femme totalement terrorisée

Puis tout va très vite. Ils mettent la jeune femme dans une poubelle et la transportent pendant une heure dans un véhicule. Terrifiée, elle n’a aucune idée de la raison de son kidnapping.

Elle se disait qu’on l’avait kidnappée pour lui prélever des organes.

Maître Frédéric LalliardAvocat de la victime

Son père obéit aux ordres et livre les 25 millions d’euros

La jeune femme ne savait absolument pas ce qui allait advenir de son sort. Finalement, les ravisseurs s’arrêtent et la sortent de la poubelle : « Maintenant, tu vas appeler ton père pour lui dire de se rendre à cette destination en Suisse. Des complices à nous l’attendent pour voler ce qui se trouve dans le camion », relate l’avocat.

« Elle a appelé son père, qui ne voulait pas la croire au début. Il se rend compte qu’il a tout intérêt à suivre leurs ordres. Il s’est rendu avec le camion sur un parking en Suisse et d’autres malfaiteurs l’attendaient. Là, les 25 millions d’euros ont été récupérés. »

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Les victimes se retrouvent soupçonnées du braquage

Après cela, les malfaiteurs l’ont abandonnée en rase campagne, à peine habillée en plein hiver. Dans la nuit, sans téléphone, elle était seule. Un automobiliste est tombé sur elle et l’a amenée en gendarmerie. 

Mais ses mésaventures ne s’arrêtent pas là. Avec son père, ils se retrouvent suspectés d’être complice de ce braquage. « Trois jours après ces faits, le père et la fille sont placés en garde à vue. Ils ont vécu des moments difficiles. Elle a été mise hors de cause. Son père a dû vivre une deuxième garde à vue avant d’être mis hors de cause. »

Finalement, c’était l’autre convoyeur de fonds, son collègue et passager du véhicule au moment des faits, qui était mêlé à l’affaire avec un lien démontré avec les braqueurs. Il a été condamné à six ans de prison le 5 avril 2023.

Un braquage qui tourne aux règlements de comptes

Ce qui a rendu ce dossier d’autant plus grave, c’est que pendant le temps de l’instruction, il y a eu trois meurtres qui ont été liés de façon pratiquement certaine avec cette histoire. On a retrouvé 4 millions d’euros, pas plus. Donc quatre ans après les faits, on ne sait pas ce qu’il est advenu des 21 millions d’euros restants.

Me Frédéric LalliardAvocat du convoyeur de fonds et de sa fille

Parmi les trois personnes tuées, il y a eu deux frères en lien avec l’un des accusés qui a d’ailleurs été acquitté par la cour d’assise. « Lui-même a été grièvement blessé lors d’un guet-apens », précise l’avocat. L’un des autres accusés a été assassiné quelques semaines après sa sortie de détention provisoire devant son domicile alors qu’il attendait l’ascenseur.

« Est-ce que l’argent a disparu ? Les auteurs de ce vol, qui n’ont pas touché l’argent volé, se sont-ils faits doubler ? Pour l’instant, on n’a pas d’éléments de réponse, mais c’est en lien », interroge maître Frédéric Lalliard. 

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Vaux-le-Pénil : cet ancien avocat sort un nouveau thriller

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Philippe Coet est un auteur de Vaux-le-Pénil, en Seine-et-Marne. Son dernier thriller, La vérité pour Mica, est publié par Echo Editions. Invoquant de nombreux thèmes faisant référence à l’actualité immédiate, il raconte l’histoire d’un assassinat et de ses conséquences.

L’histoire d’un crime

La jeune Mica, âgée d’une quinzaine d’années, est retrouvée morte dans une station de métro, au cœur du quartier latin. Le crime aurait-il été commis par un marginal, par son petit ami étranger en situation irrégulière ou bien a-t-elle été victime d’un de ces défis dangereux qui tournent sur les réseaux sociaux ? L’enquête piétine.

Autour de ses parents enseignants se constitue un collectif d’amis, collègues et camarades de classe de Mica, qui sera bientôt écartelé entre intégrité et besoin impérieux de briller dans les médias.

La vérité est peut-être cachée dans la mémoire de l’ordinateur et du téléphone de la victime, et rappellera aux parents les choix qu’ils ont faits autour de l’éducation de leur adolescente.

Rappelons que le Pénivauxois a été avocat pendant 40 ans au barreau de Melun, mais son ancien métier n’est jamais évoqué : « Je connais bien le monde judiciaire, mais dans toutes mes histoires, il n’y a rien qui se raccroche à ma vie professionnelle, ni problématiques, ni personnages ou éléments d’affaires que j’ai eu à traiter. C’est totalement à part. »

Philippe Coet explique comment il a puisé son inspiration pour le thème central de son livre.  » Dans tout ce que j’écris, je pars de questions que je développe et qui forment une histoire, explique-t-il. Ce qui m’intéresse depuis longtemps, c’est la création de ces collectifs après un drame ou un problème important, dans l’idée de défendre la mémoire d’un disparu. ». Il soulève alors de nombreuses questions : « Comment se créent-ils, comment sont-ils animés ? Que se passe-t-il si chacun tire la couverture à soi ? » 

Déjà 10 livres pour l’ex-avocat

Et l’écrivain ajoute une dimension moderne à son polar.  » Concernant la raison de ce meurtre, je balaie plusieurs hypothèses. Il y a une probabilité que soit un accident résultant d’un défi, car effectivement sur les réseaux sociaux, ceux-ci poussent les jeunes à se mettre en danger, parfois de façon mortelle, observe-t-il. Enfin, il y a ce gourou charismatique new age, qui propose son aide au couple. Cette intervention mettra la cohésion des parents à l’épreuve. »

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C’est le dixième ouvrage de Philippe Coet, qui se confie sur sa passion de longue date.  » J’ai toujours eu envie de créer des personnages, c’est enivrant de créer une histoire et de la faire vivre. C’est ma façon d’être. Certains aiment le sport, le footing ou la natation. Moi, ce que j’aime, c’est écrire, je suis dans mon élément. »

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Un avocat et deux journalistes condamnés pour financement du terrorisme


La cour d'assise spéciale de Paris, le 19 fevrier 2024.

La cour d’assise spéciale de Paris, le 19 fevrier 2024. Sabrina Dolidze/SIPA

Des peines de 10 mois à trois ans de prison avec sursis ont été prononcées ce vendredi 22 mars contre un ex-avocat de jihadistes et deux journalistes jugés à Paris pour avoir notamment transféré des fonds à des membres du groupe Etat islamique (EI), selon eux pour les aider à quitter le « califat » et se rendre.

La peine la plus lourde, soit trois ans d’emprisonnement assorti du sursis simple, vise l’ancien avocat Bruno V., 50 ans. Le ministère public avait requis en janvier cinq ans d’emprisonnement à son encontre.

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Bruno V. a reconnu avoir participé à la corruption d’un officier de l’armée irakienne pour tenter, en vain, d’épargner la vie du jihadiste Maximilien Thibaut lors de la bataille de Mossoul en Irak en 2017, selon lui afin qu’il se rende. L’ex-avocat reconnaît la corruption, mais rejette les accusations de financement du terrorisme.

Le tribunal l’a reconnu coupable de financement mais l’a relaxé sur le volet de l’association de malfaiteurs terroriste. Il l’a condamné à une amende douanière solidaire de 10 000 euros, amende demandée par les douanes et à payer avec les deux prévenues journalistes.

Une action pour « sauver des vies », selon les condamnées

Ces dernières, Edith B., 43 ans, et Céline M., 44 ans, ont aussi été condamnées respectivement à 10 et 12 mois d’emprisonnement assortis du sursis simple, sur la ligne des peines requises par le procureur.

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Autrices d’un livre-enquête sur les femmes françaises ayant rejoint l’EI, elles sont jugées pour avoir transféré des fonds afin de payer des passeurs pour « exfiltrer » plusieurs femmes de Syrie ou d’Irak, et pour avoir pris part à l’opération ratée de sauvetage de Maximilien Thibaut.

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Devant le tribunal, Edith B. et Céline M. avaient admis être « sorties du cadre » de leur métier, mais avaient maintenu avoir agi par « humanité », pour « sauver des vies ».

Vendredi, toutes deux se disent « choquées par la sévérité d’un jugement qu’elles ne comprennent pas » et font part du « sentiment de n’avoir pas été entendues ».

Trois parents également poursuivis

« Il existe décidément un gouffre entre la réalité du terrain et ce que la justice croit pouvoir en faire », réagissent-elles dans un message écrit, affirmant « n’avoir jamais financé le terrorisme » qu’elles combattent « chaque jour dans leur profession ». Elles comptent faire appel de la décision, a indiqué leur avocate Me Marie Dosé.

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Trois autres prévenus étaient poursuivis dans ce dossier, deux mères et le beau-père de jeunes Français convertis et radicalisés, partis rejoindre l’EI en Syrie. Il leur était reproché d’avoir envoyé plusieurs milliers d’euros à leurs enfants, pour subvenir à leurs besoins selon eux, entre 2014 et 2017.

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Les deux mères étaient également jugées pour avoir détourné les fonds d’associations de parents en détresse, qu’elles avaient fondées. Valérie B. a été condamnée à deux ans de prison avec sursis simple et 20 000 euros d’amende, Anne S. à un an d’emprisonnement avec sursis simple et 3 000 euros d’amende.

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Terrorisme : Deux journalistes et un avocat condamnés pour avoir tenté d’exfiltrer un djihadiste français

ambiguités – A l’audience, les prévenus ont affirmé avoir agi par « humanité », pour « sauver des vies »

Envoyer de l’argent en Syrie pour tenter d’exfiltrer des djihadistes français revient-il à financer du terrorisme ? Oui, a répondu ce vendredi le tribunal de Paris. La peine la plus lourde, soit trois ans d’emprisonnement assorti du sursis simple, vise l’ancien avocat Bruno V., 50 ans. Les deux prévenues journalistes, Edith B., 43 ans, et Céline M., 44 ans, ont aussi été condamnées respectivement à 10 et 12 mois d’emprisonnement assortis du sursis simple.

Pour les deux journalistes, reconnues pour leur travail sur les femmes françaises ayant rejoint Daesh, les démarches qui leur sont reprochées ont permis de sauver des vies, à commencer par celle de Mélina Boughedir. A la mi-2017, cette djihadiste était bloquée en pleine guerre à Mossoul (Irak) avec ses quatre enfants, qui « mouraient de faim ».

Opération corruption

Elle a finalement été « exfiltrée » grâce à l’intervention d’un officier irakien corrompu – une opération dans laquelle les deux journalistes ont été impliquées avec Bruno V.. A la barre, Edith B. s’est dite persuadée que, sans cette opération, Mélina Boughedir aurait été tuée. Aujourd’hui, la djihadiste purge en Irak une peine de prison à perpétuité pour avoir rejoint Daesh. Ses enfants ont été rapatriés en France. En revanche, son mari Maximilien Thibaut, lui aussi combattant de Dae(…) Lire la suite sur 20minutes

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Un restaurant asiatique de buffet à volonté a été fermé pour des manquements à l’hygiène à l’OL Vallée, à côté du Groupama Stadium de Décines, près de Lyon, ce mercredi 20 mars.

Hier Décines-Charpieu

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Excès de vitesse : cet avocat explique comment garder ses points même quand on est flashé

Si vous n’avez plus beaucoup de points, cette stratégie légale peut vous permettre de conserver votre permis de conduire.

Ils sont le cauchemar des automobilistes. En 2022, d’après l’observatoire national interministériel de la sécurité routière, les forces de l’ordre ont relevé plus de 30 millions d’infractions au Code de la route. Plus de la moitié d’entre elles,  16,2 millions exactement, sont des excès de vitesse constatées par des radars automatiques.

Mais à ce sujet, les Français ont appris une bonne nouvelle pour leur portefeuille. Depuis le 1ᵉʳ janvier 2024, les petits excès de vitesse, ceux inférieurs à 5 km/h, ne sont plus sanctionnés d’une perte de points. Mais attention, l’infraction n’est pas dépénalisée. Elle reste punie par une amende. L’automobiliste en infraction devra s’acquitter de 68 euros hors agglomération et 135 euros en ville.

En revanche, au-dessus de 5 km/h, l’automobiliste rattrapé par la patrouille risque de perdre des points sur son précieux sésame. Par exemple, un excès de vitesse supérieur à 30 km/h est punissable d’une amende de 135 euros, d’une perte de 3 points, et peut également entrainer la suspension du permis de conduire pour une durée de trois ans.

Mais dans le cas où un excès de vitesse est constaté par un radar automatique fixe, l’automobiliste a des chances de conserver les points de son permis. « C’est au parquet de prouver que vous conduisiez. Si la photo est de face, bonne et que vous êtes au volant de votre propre voiture, vous êtes coincé », explique Me Eric de Caumont, avocat spécialisé dans le droit des automobilistes. « Mais si la photo n’est pas bonne, floue ou de dos, comme dans 90% du temps, le titulaire de la carte grise peut contester en affirmant qu’il ne sait pas qui conduisait. Dans ce dernier cas, le parquet ne peut pas identifier la personne au volant ». Ainsi, « si vous tenez à vos points et à votre permis, la loi vous autorise à ne pas avouer ». En revanche, l’automobiliste devra s’acquitter d’une amende en tant que titulaire du certificat d’immatriculation plus importante que s’il avait payé immédiatement. Mais il ne perdra ni points ni ne verra son permis suspendu.

Mais, comment l’automobiliste peut-il savoir s’il est identifiable sur la photo prise par le radar ? Tout simplement en demandant le cliché sur le site du ministère de l’Intérieur. Seul problème : la réception de la photo peut mettre du temps à arriver par la poste. Vous pouvez même la récupérer après le délai de 45 jours que vous avez pour contester la sanction. Mais est-ce vraiment un problème ? Non, pour Me Rémy Josseaume, avocat spécialisé en droit routier, qui estime que demander cette photo n’a « pas d’intérêt » : « Elles sont de piètre qualité. Éventuellement, vous arrivez à distinguer quelqu’un sur une photo sur 100 000. » 

Donc, en cas d’avis de contravention ou de convocation au tribunal, l’avocat donne son principal conseil : « n’avouez jamais ». « Parce que, aussi fou que cela puisse paraitre, on a le droit de mentir. On a le droit de ne pas s’auto-incriminer, c’est légal et prévu par les textes ». Il ajoute que dénoncer le véritable conducteur, si jamais l’automobiliste a prêté son véhicule, « peut être un moyen de s’exonérer, mais ce ne pas une obligation ».

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Un avocat et deux journalistes condamnés après avoir voulu aider des jihadistes à quitter l’Etat islamique pour se rendre

Les journalistes Edith B. et Céline M., ainsi que l’avocat Bruno V., ont été condamnés ce vendredi 22 mars après notamment avoir transféré des fonds à des membres de l’Etat islamique afin de les aider à se rendre.

Des peines de 10 mois à trois ans de prison avec sursis ont été prononcées ce vendredi 22 mars contre un ex-avocat de jihadistes et deux journalistes jugés à Paris pour avoir notamment transféré des fonds à des membres du groupe Etat islamique (EI), selon eux pour les aider à quitter le «califat» et se rendre. La peine la plus lourde, soit trois ans d’emprisonnement assorti du sursis simple, vise l’ancien avocat Bruno V., 50 ans. Le ministère public avait requis en janvier cinq ans d’emprisonnement avec sursis à son encontre.

L’avocat a reconnu avoir participé à la corruption d’un officier de l’armée irakienne pour tenter, en vain, d’épargner la vie du jihadiste Maximilien Thibaut lors de la bataille de Mossoul en Irak en 2017, selon lui afin qu’il se rende. L’ex-avocat reconnaît la corruption, mais rejette les accusations de financement du terrorisme. Le tribunal l’a reconnu coupable de financement mais l’a relaxé sur le volet de l’association de malfaiteurs terroriste. Il l’a condamné à une amende douanière solidaire de 10 000 euros, amende demandée par les douanes et à payer avec les deux prévenues journalistes.

Ces dernières, Edith B., 43 ans, et Céline M., 44 ans, ont également été condamnées, respectivement à 10 et 12 mois d’emprisonnement assortis du sursis simple, sur la ligne des peines requises par le procureur. Autrices d’un livre-enquête sur les femmes françaises ayant rejoint l’EI, elles étaient jugées pour avoir transféré des fonds afin de payer des passeurs pour «exfiltrer» plusieurs femmes de Syrie ou d’Irak, et pour avoir pris part à l’opération ratée de sauvetage de Maximilien Thibaut.

«Un gouffre entre la réalité du terrain et ce que la justice croit pouvoir en faire»

Devant le tribunal, Edith B. et Céline M. avaient admis être «sorties du cadre» de leur métier, mais avaient maintenu avoir agi par «humanité», pour «sauver des vies». A l’issue de la décision du tribunal de les condamner, toutes deux se sont dites «choquées par la sévérité d’un jugement qu’elles ne comprennent pas» et ont fait part du «sentiment de n’avoir pas été entendues». «Il existe décidément un gouffre entre la réalité du terrain et ce que la justice croit pouvoir en faire», développent-elles dans un message écrit, affirmant «n’avoir jamais financé le terrorisme» qu’elles combattent «chaque jour dans leur profession». Elles ont déjà fait appel de la décision, a indiqué leur avocate Me Marie Dosé à Libération.

Trois autres prévenus étaient poursuivis dans ce dossier, deux mères et le beau-père de jeunes Français convertis et radicalisés, partis rejoindre l’EI en Syrie. Il leur était reproché d’avoir envoyé plusieurs milliers d’euros à leurs enfants, pour subvenir à leurs besoins selon eux, entre 2014 et 2017. Les deux mères étaient également jugées pour avoir détourné les fonds d’associations de parents en détresse, qu’elles avaient fondées. Valérie B. a été condamnée à deux ans de prison avec sursis simple et 20 000 euros d’amende, Anne S. à un an d’emprisonnement avec sursis simple et 3 000 euros d’amende.

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Affaire Grégory: l’avocat de Bernard Laroche appelle à la « prudence » avant les nouveaux actes d’enquête

Alors que des nouveaux actes d’enquête pour élucider la mort du petit Grégory en 1984 ont été accordés par la cour d’appel de Dijon, l’avocat de Bernard Laroche, assassiné par le père de l’enfant, ne veut pas que de nouvelles personnes soient « jetées en pâture ».

Un signal d’alarme pour éviter de nouvelles victimes. Près de 40 ans après la mort du petit Grégory, retrouvé ligoté dans la Vologne en octobre 1984, la cour d’appel de Dijon a accédé à la demande des avocats des parents du garçon qui réclamaient de nouveaux actes d’enquête pour élucider la mort de leur enfant.

Un complément d’analyse ADN avec des rapprochements encore non effectués va être réalisé, tout comme une étude de faisabilité en biométrie vocale en se servant des progrès de la science pour réanalyser la voix des corbeaux dans cette affaire et ainsi définir une « identité vocale ».

« Soyons prudents »

Ces nouveaux éléments d’enquête ne doivent pas obligatoirement être perçus comme un « rebondissement » de l’affaire, selon Gérard Welzer, avocat de Bernard Laroche, mis en examen en novembre 1984, puis libéré en février 1985, et assassiné en mars 1985 par son cousin Jean-Marie Villemin, père de Grégory.

Episode 2 : Jean-Marie Villemin tue Bernard Laroche
Episode 2 : Jean-Marie Villemin tue Bernard Laroche

« Je dis prudence. La recherche de la vérité est tout à fait légitime, mais soyons prudents », a-t-il alerté sur BFMTV.

Il a développé: « Depuis le 16 octobre 1984, à intervalles réguliers, on nous a annoncé des rebondissements ou ‘la semaine décisive’. À chaque fois, malheureusement, il n’y a rien eu, si ce n’est que des victimes. »

L’avocat a ensuite cité quatre victimes dans l’affaire: le petit Grégory, Bernard Laroche, le juge Jean-Michel Lambert – qui s’est suicidé en juillet 2017 – et la justice. Pour éviter de nouvelles victimes, les noms des personnes dont l’ADN va être analysé ne doivent pas être « jetés en pâture » dans les médias. « Leurs enfants et petits-enfants sont vivants et ils n’en peuvent plus. »

Théo Putavy

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Projet de golf à Villeneuve-de-la-Raho devant le tribunal administratif : l’avocat du promoteur contre-attaque

Après la mobilisation historique de 4 000 personnes, samedi 16 mars, à Villeneuve-de-la-Raho, contre le projet de Zone d’aménagement concerté (ZAC), l’avenir du golf et des projets immobiliers soutenus par la maire de la commune, Jacqueline Irlès, est-il menacé par les recours des opposants ?

Deux recours examinés au tribunal administratif

Pour maître Gras, l’avocat de la société d’aménagement de la ZAC golfique de Villeneuve-de-la-Raho, cela est peu probable. « On verra bien ce que le juge décide, en tout cas nous avons des arguments qui tiennent la route« , assure-t-il avant de confier : « je suis parti pour vaincre et je me place uniquement dans cette hypothèse là ».

C’est donc avec assurance que Philippe Gras a plaidé ce jeudi 21 mars contre les recours des opposants qu’il estime « irrecevables ».

« Irrecevable »

« Les requérants ne justifient pas d’un intérêt donnant qualité à agir », affirme-t-il. En d’autres termes, les opposants ne sont pas assez concernés par le projet, d’après lui, pour constituer ces deux recours, l’un déposé par Agissons et Pays Catalan Écologie, l’autre par Frene 66.

« L’association Frene a pour objet la défense des espaces agricoles, or ici l’acquisition de la dernière parcelle de 371 m² de vignoble par mes clients, ce n’est pas ce qui va bouleverser l’économie viticole des Pyrénées-Orientales » a déclaré l’avocat du promoteur. « Il y avait aussi une personne physique requérante, qui n’est plus propriétaire à l’intérieur du périmètre de la ZAC puisque cette personne a été expropriée avant le dépôt du recours ».

La question des eaux usées

Et sur l’utilisation de l’eau, l’avocat de la société d’aménagement est formel : « L’eau proviendrait soit d’eaux usées épurées, soit du stockage d’eau de ruissellement, donc ça ne prélèvera pas d’eau destinée aux cultures ou à l’alimentation humaine » martèle Philippe Gras.

En face, Mathieu Pons Serradeil, l’avocat de l’association « Agissons » qui demande la suspension de l’arrêté de prorogation de la déclaration d’utilité publique du préfet, s’inquiète tout de même de la possibilité, avec l’arrêté « Loi sur l’eau », d’utiliser de l’eau du lac et du canal d’irrigation pour arroser le futur golf car selon les opposants, les eaux usées ne suffiront pas.

Alors toute la matinée, leur avocat a plaidé pour faire stopper ce projet. « L’argument numéro c’est la survenance de circonstances nouvelles, liées à l’état de sécheresse dans lequel est le département maintenant », a-t-il expliqué.

Le juge des référés rendra sa décision ce vendredi 22 mars en fin de matinée.

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Absurde » : Le procureur général des États-Unis se défend de ne pas avoir censuré l’avocat spécial sur la mémoire de Joe Biden

Le procureur général des États-Unis, Merrick Garland, s’est défendu jeudi contre les critiques de la Maison Blanche et des démocrates selon lesquelles il aurait dû empêcher un avocat spécial de parler de la mémoire du président Joe Biden dans un rapport sur la gestion de documents classifiés par le président.

L’avocat spécial Robert Hur a écrit que Joe Biden, 81 ans, pourrait apparaître à un jury comme un « homme âgé, bien intentionné et doté d’une mauvaise mémoire » dans un rapport publié le mois dernier, qui expliquait la décision de ne pas engager de poursuites contre lui pour avoir conservé des documents classifiés après avoir quitté la vice-présidence.

« L’idée qu’un procureur général puisse éditer, caviarder ou censurer l’explication de l’avocat spécial sur les raisons pour lesquelles il a pris la décision qu’il a prise est absurde », a déclaré M. Garland lors d’une conférence de presse sur le procès antitrust intenté par le ministère de la justice à l’encontre d’Apple.

M. Garland a refusé de dire s’il pensait que M. Hur aurait dû inclure une évaluation de la mémoire de M. Biden, mais il a rappelé qu’il s’était engagé à rendre publics tous les rapports des conseillers spéciaux au cours de son mandat.

M. Hur a trouvé des preuves que M. Biden avait volontairement conservé des dossiers gouvernementaux sensibles après la fin de ses huit années de vice-présidence en 2017, mais il a décidé de ne pas porter d’accusations.

Le rapport a déclenché une tempête politique, car il touche à une préoccupation centrale des électeurs concernant la mémoire du président, alors que M. Biden cherche à se faire réélire. La Maison-Blanche et les parlementaires démocrates ont dénoncé le fait que ce rapport était inapproprié de la part d’un procureur qui a refusé de porter des accusations criminelles.

La Maison-Blanche a refusé de commenter les remarques de M. Garland.

Donald Trump, le candidat républicain qui défie M. Biden lors des élections américaines du 5 novembre, a critiqué le ministère de la justice pour ne pas avoir inculpé M. Biden au sujet de ces documents.

M. Trump fait l’objet d’une inculpation fédérale de la part d’un autre avocat spécial pour avoir conservé des documents classifiés, dont certains portant sur des questions sensibles de sécurité nationale, après avoir quitté ses fonctions en 2021. M. Hur a noté que M. Trump a refusé de les remettre, alors que M. Biden a coopéré avec les enquêteurs.

M. Garland a nommé M. Hur l’année dernière pour mener une enquête après la découverte de documents classifiés au domicile de M. Biden dans le Delaware et dans un ancien bureau à Washington. Les conseillers spéciaux, qui sont nommés pour donner aux enquêtes sensibles un certain degré d’indépendance par rapport à la direction du ministère de la justice, publient généralement un rapport sur leurs conclusions.

Interrogé sur la réaction de la Maison-Blanche, M. Garland a rappelé que lorsque M. Biden l’a nommé ministre de la justice, le président s’est engagé à préserver l’indépendance du ministère de la justice et a déclaré que le ministre de la justice ne devait pas être « l’avocat du président ».

« Je crois sincèrement que c’est ce qu’il voulait à l’époque, et je crois sincèrement que c’est ce qu’il veut aujourd’hui », a déclaré M. Garland.

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