Après la mobilisation historique de 4 000 personnes, samedi 16 mars, à Villeneuve-de-la-Raho, contre le projet de Zone d’aménagement concerté (ZAC), l’avenir du golf et des projets immobiliers soutenus par la maire de la commune, Jacqueline Irlès, est-il menacé par les recours des opposants ?

Deux recours examinés au tribunal administratif

Pour maître Gras, l’avocat de la société d’aménagement de la ZAC golfique de Villeneuve-de-la-Raho, cela est peu probable. « On verra bien ce que le juge décide, en tout cas nous avons des arguments qui tiennent la route« , assure-t-il avant de confier : « je suis parti pour vaincre et je me place uniquement dans cette hypothèse là ».

C’est donc avec assurance que Philippe Gras a plaidé ce jeudi 21 mars contre les recours des opposants qu’il estime « irrecevables ».

« Irrecevable »

« Les requérants ne justifient pas d’un intérêt donnant qualité à agir », affirme-t-il. En d’autres termes, les opposants ne sont pas assez concernés par le projet, d’après lui, pour constituer ces deux recours, l’un déposé par Agissons et Pays Catalan Écologie, l’autre par Frene 66.

« L’association Frene a pour objet la défense des espaces agricoles, or ici l’acquisition de la dernière parcelle de 371 m² de vignoble par mes clients, ce n’est pas ce qui va bouleverser l’économie viticole des Pyrénées-Orientales » a déclaré l’avocat du promoteur. « Il y avait aussi une personne physique requérante, qui n’est plus propriétaire à l’intérieur du périmètre de la ZAC puisque cette personne a été expropriée avant le dépôt du recours ».

La question des eaux usées

Et sur l’utilisation de l’eau, l’avocat de la société d’aménagement est formel : « L’eau proviendrait soit d’eaux usées épurées, soit du stockage d’eau de ruissellement, donc ça ne prélèvera pas d’eau destinée aux cultures ou à l’alimentation humaine » martèle Philippe Gras.

En face, Mathieu Pons Serradeil, l’avocat de l’association « Agissons » qui demande la suspension de l’arrêté de prorogation de la déclaration d’utilité publique du préfet, s’inquiète tout de même de la possibilité, avec l’arrêté « Loi sur l’eau », d’utiliser de l’eau du lac et du canal d’irrigation pour arroser le futur golf car selon les opposants, les eaux usées ne suffiront pas.

Alors toute la matinée, leur avocat a plaidé pour faire stopper ce projet. « L’argument numéro c’est la survenance de circonstances nouvelles, liées à l’état de sécheresse dans lequel est le département maintenant », a-t-il expliqué.

Le juge des référés rendra sa décision ce vendredi 22 mars en fin de matinée.

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