Vidéo Elections européennes : « Une bascule répressive est en train de s’installer » contre Rima Hassan, dénonce son avocat

Publié le 20/04/2024 17:13

Durée de la vidéo : 4 min

/
VIDEO. L’avocat de la candidate LFI Rima Hassan / (FRANCEINFO)

La candidate LFI aux européennes est convoquée par la police à la fin du mois, afin d’être entendue sur de possibles faits d’apologie du terrorisme. Cette démarche poursuit un but « politique », accuse Vincent Brengarth sur franceinfo.

La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente en septième position sur la liste de La France insoumise aux élections européennes, a été convoquée à la fin du mois par la police, vendredi 19 avril. Elle doit être « entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne », d’après la convocation consultée par l’AFP. Selon son avocat Vincent Brengarth, invité samedi sur franceinfo, « une bascule répressive est en train de s’installer » contre la candidate. Il estime que cette convocation poursuit « une visée politique », afin de nuire à Rima Hassan durant la campagne électorale.

Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon la convocation. « On ne sait pas précisément ce que la police judiciaire reproche à Rima Hassan, a déclaré son avocat Vincent Brengarth sur franceinfo. Une chose est certaine : elle s’est toujours conformée à la loi, qu’il n’y a aucune espèce d’infraction pénale qui serait caractérisée en lien avec ses différentes publications sur la question de Gaza. »

« Il n’y a pas eu de justification de sa part des attaques du 7 octobre, elle a tenu des positions par rapport à la Palestine qu’elle a toujours justifiées, aussi bien d’un point de vue factuel que juridique », a poursuivi Vincent Brengarth, en défense de sa cliente, elle-même juriste en droit international et spécialiste de la question des réfugiés. 

L’avocat s’interroge également sur le calendrier, puisqu’une conférence sur la Palestine, en présence de Rima Hassan, a déjà été annulée jeudi à Lille, après une décision de la préfecture qui avait invoqué des « risques de trouble à l’ordre public ». « Nous sommes en train de convoquer une candidate aux élections européennes en raison de ses prises de position », a-t-il affirmé, sans toutefois livrer d’éléments en ce sens.

Vincent Brengarth souligne que des associations ont revendiqué « le fait d’être à l’origine du dépôt de cette plainte » et s’interroge sur « leurs intentions ». Il dénonce plus largement une « chape de plomb » sur ces questions, au profit « d’interdictions administratives décidées par des préfets » ou de passages « devant des officiers de justice ». L’avocat estime « indispensable que des voix puissent se faire entendre sur la question de Gaza, au regard des violations du droit humanitaire et de ce qu’a pu dire la Cour internationale de justice. »

<!– /esi-block/contents::content/same-topic/{"contentId":6498278}.html –>

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Éric Dupond-Moretti : cet étonnant métier qu’il a exercé avant d’être avocat

Éric Dupond-Moretti a eu plusieurs vies avant de se lancer en politique. Il y a encore quelques années, le célèbre avocat pénaliste plaidait pour la boulangère d’Outreau ou encore Yvan Colonna. Celui que l’on surnommait « Acquittator » pour sa centaine d’acquittements refusait très peu de dossiers. « J’aurais défendu Klaus Barbie, et même Hitler s’il me l’avait demandé », avait assuré l’actuel garde des Sceaux au Point. Mais il n’a pas toujours été un ténor du barreau. Ce samedi 20 avril, Éric Dupond-Moretti célèbre ses 63 ans, l’occasion de revenir sur l’étonnant métier qu’il a exercé avant d’être avocat.

Issu d’une famille modeste et orphelin de père depuis l’âge de 4 ans, comme le rapporte Le Point, Éric Dupond-Moretti doit travailler pour financer ses études de droit. Il est employé d’usine, surveillant dans un collège, serveur au restaurant et même maçon. Mais un de ses jobs retient particulièrement l’attention. Lorsqu’il était jeune, Éric Dupond-Moretti a travaillé auprès des morts. Et pour cause, il était fossoyeur, comme l’avait révélé le média.

PHOTOS – Eric Dupond-Moretti : les membres de sa galaxie en quelques images

Éric Dupond-Moretti hilare après une blague sur son physique

La veille de son anniversaire, Éric Dupond-Moretti était l’invité de la matinale de RTL. Durant sa chronique, Alex Vizorek a osé une petite blague sur le poids du ministre de la Justice. « Bonjour, monsieur Dupond-Moretti. Michel Audiard disait : “Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent” », a-t-il commencé à dire. Avant de préciser : « C’est les chiffres d’Audiard, hein ! » Alex Vizorek a poursuivi en évoquant les relations entre Éric Dupond-Moretti et Gabriel Attal. « Du coup, je me demandais, comment ça se passe avec Gabriel Attal ? Est-ce qu’il écoute bien ? » a interrogé l’humoriste, face à son interlocuteur hilare. « Alors on ne sait pas exactement quel est votre rapport avec lui. Quand on vous voit tous les deux, il y a un petit côté Bud Spencer et Terence Hill. Il y en a un qui saute dans tous les sens et l’autre, c’est la force tranquille », a résumé Alex Vizorek. Une comparaison qui n’a pas manqué d’amuser Éric Dupond-Moretti.

Article écrit en collaboration avec 6Médias

Crédits photos : Mathilde Mazars / Pool / Bestimage

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Un avocat, sosie de Clark Kent, endosse la cape de Superman grâce aux réseaux sociaux

Superman n’habite pas Metropolis, mais Brasilia… Et dans la vraie vie, il n’est pas journaliste mais avocat, et il s’appelle Leonardo Muylaert. Il aurait pu lui-même l’ignorer s’il ne s’était pas rendu un jour à Sao Paulo (Brésil) pour un festival dédié à la BD et à la culture pop. Les réseaux sociaux ont ensuite fait le reste…

Tout commence en 2022. Alors que l’avocat brésilien, âgé de 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo, grand-messe dédiée aux comics, un autre visiteur le filme avec son téléphone. « C’est Clark Kent que je vois ici ? », s’est interrogé ce dernier dans sa vidéo, qui a rapidement atteint des milliers de vues sur TikTok.

Une ressemblance frappante avec Christopher Reeve

Leonardo Muylaert n’avait même pas de compte sur les réseaux sociaux, et ne s’imaginait nullement ressembler au journaliste binoclard capable de se changer en Superman. Quelques semaines plus tard, il comprenait qu’il était devenu le « Superman brésilien », en raison de sa ressemblance frappante avec l’Américain Christopher Reeve, le plus célèbre acteur ayant interprété le super-héros au cinéma. « C’était à la fois fou et amusant de voir qu’autant de personnes pensaient que je ressemblais à Superman ».

Mais l’homme s’est vite pris au jeu : il a commandé un costume bleu à cape rouge sur Internet et a commencé à voyager à travers le Brésil en incarnant Superman, en prenant bien soin d’enlever ses lunettes. Du haut de ses 2,03 m, ce colosse souriant visite aujourd’hui hôpitaux ou écoles, pose pour des photos avec des curieux dans les rues et tente d’apporter un message d’espoir. Le tout sans réclamer un centime.

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Il n’hésite plus à s’afficher sur les réseaux sociaux : son profil intitulé « tallclark » (le grand Clark) sur Instagram est suivi par plus de 115.000 personnes. Une de ses vidéos a été partagée sur le réseau social X par James Gunn, réalisateur des Gardiens de la Galaxie (2014) et du prochain film de la saga Superman.

« On oublie l’importance des relations humaines »

Mais l’avenir du Superman brésilien reste incertain, en raison des très prosaïques obligations professionnelles. Quand il n’arbore pas son costume bleu et rouge, il revient à sa vie d’avocat spécialisé en droit civil. En costume-cravate dans son bureau de la capitale Brasilia, lunettes sur le nez, il ressemble à s’y méprendre à Clark Kent sur son lieu de travail à la ville, la rédaction du Daily Planet.

Son rôle de super-héros « remplit un vide dans la routine de la vie de bureau, qui est parfois très solitaire », admet-il. « Parfois, quand on est plongé des heures dans la paperasse, on oublie l’importance des relations humaines (…). J’ai commencé à rendre service aux gens et les retours sont incroyables, donc ça me motive pour continuer ».

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

VIDEO. Affaire Leprince : Martine Compain, témoin assisté, cet avocat au Mans vous explique ce que ça change

Voir mon actu

Dans le domaine de la justice pénale, le statut de témoin assisté occupe une place singulière, représentant un maillon crucial entre le simple témoin et le mis en examen.

C’est sous ce statut de que Martine Compain, ex-femme de Dany Leprince, condamné à la perpétuité pour le quadruple meurtre de son frère, sa belle-sœur et de ses nièces, sauvagement assassinés en septembre 1994, à Thorigné-sur-Dué (Sarthe), a été placée, trente ans après les faits, après son entrevue avec un juge d’instruction au Mans, mardi 9 avril 2024.

Pour comprendre en quoi consiste ce statut et comment il s’applique dans la pratique, nous avons sollicité l’expertise de Maître Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans, qui nous éclaire sur cette question.

Martine Compain témoin assisté dans l’affaire Leprince : la gradation des responsabilités

Me Guiddir commence par expliquer que le statut de témoin assisté repose sur une gradation des responsabilités au sein de la procédure pénale. « Lorsqu’une personne est mise en cause dans le cadre d’une affaire judiciaire, elle peut se retrouver dans différentes situations », explique-t-il.

La première étape est d’être désigné comme suspect, soit par les autorités, soit par les éléments à charge qui pèsent contre elle.

Maître Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans

À lire aussi

Droits et devoirs du témoin assisté

Une fois placée sous le statut de témoin assisté, la personne bénéficie de certains droits, tout comme un mis en examen. « Il est essentiel de comprendre que le témoin assisté jouit de droits spécifiques qui lui permettent de participer à l’instruction de l’affaire », souligne Me Guiddir.

« Cela inclut l’accès au dossier, le droit de demander des actes d’enquête, ainsi que le fait d’être entendu dans le cadre de l’instruction. »

Le cas de Madame Compain

Pour illustrer concrètement le fonctionnement du statut de témoin assisté, Me Guiddir prend l’exemple fictif de Madame Compain, impliquée dans l’affaire Dany Leprince.

À lire aussi

Madame Compain a été placée sous le statut de témoin assisté, ce qui signifie que, selon les éléments du dossier, il est vraisemblable qu’elle ait commis une infraction.

Maître Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans

« Cependant, ces éléments ne sont pas suffisants pour justifier une mise en examen. » juge l’avocat

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

VIDEO. Affaire Leprince : Martin, témoin assisté, cet avocat au Mans vous explique ce que ça change

Voir mon actu

Dans le domaine de la justice pénale, le statut de témoin assisté occupe une place singulière, représentant un maillon crucial entre le simple témoin et le mis en examen.

C’est sous ce statut de que Martine Compain, ex-femme de Dany Leprince, condamné à la perpétuité pour le quadruple meurtre de son frère, sa belle-sœur et de ses nièces, sauvagement assassinés en septembre 1994, à Thorigné-sur-Dué (Sarthe), a été placée, trente ans après les faits, après son entrevue avec un juge d’instruction au Mans, mardi 9 avril 2024.

Pour comprendre en quoi consiste ce statut et comment il s’applique dans la pratique, nous avons sollicité l’expertise de Maîtree Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans, qui nous éclaire sur cette question.

Martine Compain témoin assisté dans l’affaire Leprince : la gradation des responsabilités

Me Guiddir commence par expliquer que le statut de témoin assisté repose sur une gradation des responsabilités au sein de la procédure pénale. « Lorsqu’une personne est mise en cause dans le cadre d’une affaire judiciaire, elle peut se retrouver dans différentes situations », explique-t-il.

La première étape est d’être désigné comme suspect, soit par les autorités, soit par les éléments à charge qui pèsent contre elle.

Maître Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans

À lire aussi

Droits et devoirs du témoin assisté

Une fois placée sous le statut de témoin assisté, la personne bénéficie de certains droits, tout comme un mis en examen. « Il est essentiel de comprendre que le témoin assisté jouit de droits spécifiques qui lui permettent de participer à l’instruction de l’affaire », souligne Me Guiddir.

« Cela inclut l’accès au dossier, le droit de demander des actes d’enquête, ainsi que le fait d’être entendu dans le cadre de l’instruction. »

Le cas de Madame Compain

Pour illustrer concrètement le fonctionnement du statut de témoin assisté, Me Guiddir prend l’exemple fictif de Madame Compain, impliquée dans l’affaire Dany Leprince.

À lire aussi

Madame Compain a été placée sous le statut de témoin assisté, ce qui signifie que, selon les éléments du dossier, il est vraisemblable qu’elle ait commis une infraction.

Maître Yacine Guiddir, avocat au Barreau du Mans

« Cependant, ces éléments ne sont pas suffisants pour justifier une mise en examen. » juge l’avocat

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Gorron en Mayenne : « Non, la mairie ne paie pas les frais d’avocat du maire

Voir mon actu

A Gorron, en Mayenne, dans une version précédente de l’article En Mayenne, le maire de Gorron au tribunal : quel avenir pour la ville ?, en lien avec l’enquête pour favoritisme et prise illégale d’intérêt (interview de l’avocat), paru le mercredi 17 avril 2024, il était écrit que :

« La mairie payait les frais d’avocat du maire, parce qu’elle ne s’était pas portée partie civile (séance de huis clos), et parce qu’il y avait une demande de protection fonctionnelle ». 

En réalité, la commune de Gorron ne paie pas les frais d’avocat du maire. Ces frais sont payés autrement.

Source proche de l’enquête.

L’information précédente résultait d’une interprétation de la situation très complexe en droit de Gorron, communiquée après entretien et vérification auprès d’un avocat au barreau de Paris. 

Pourquoi le silence ?

Par ailleurs, s’il règne une forme de silence autour de cette affaire, à Gorron, d’une façon globale, c’est aussi parce que toutes les parties prenantes, (Jean-Marc Allain, maire, Pascal Martin, conseiller d’opposition, et la municipalité) ont ordre de ne pas parler.

En effet, la justice le leur demande, et leurs avocats.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

États-Unis Un avocat quitte l’affaire BTA-Ablyazov pour se consacrer à sa start-up

Intelligence Online utilise des cookies lors de votre visite, pour assurer le bon fonctionnement de ce site, mesurer et analyser l’audience et fournir un support utilisateur.

À l’exception des cookies nécessaires au bon fonctionnement du site, vous pouvez librement donner ou non votre accord au dépôt de cookies.

Cliquez sur « Accepter et fermer » pour consentir à l’ensemble des cookies, ou sur « Paramétrer mes choix » pour les personnaliser. Vous pouvez à tout moment modifier vos préférences en consultant notre page Gestion des cookies.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

L’avocat d’Observateur Ébène, écroué, appelle Rachida Dati au secours


« Cette affaire traduit la volonté de la Police de la cybercriminalité d’intimider les artistes trop turbulents ou irrévérencieux », alerte Me Reihanian, l'avocat de l'influenceur Observateur Ébène actuellement écroué en Côte d'Ivoire. - Credit:

« Cette affaire traduit la volonté de la Police de la cybercriminalité d’intimider les artistes trop turbulents ou irrévérencieux », alerte Me Reihanian, l’avocat de l’influenceur Observateur Ébène actuellement écroué en Côte d’Ivoire. – Credit:

On ignorait qui il était mais, apparemment, c’est une lacune. 1,2 million de followers sur Instagram, des vidéos vues plus de 13 millions de fois sur Snapchat, un carton à chaque publication sur TikTok… Influenceur et humoriste franco-ivoirien, Kouakou Amany, alias « Observateur Ébène », est une « star » très suivie en Afrique où il est omniprésent sur les réseaux sociaux (Snapchat, Instagram, Tiktok…). Repéré en France par Thierry Ardisson et Cyril Hanouna, habitué des comedy-clubs, ce comédien est en prison depuis mardi, dans la tristement célèbre maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA).

Son crime ? Avoir étrillé et copieusement insulté une autre influenceuse, Marie-Dominique M., plutôt spécialisée dans les produits cosmétiques, également présentatrice de télévision bien connue, que certains médias africains jugent « proche du pouvoir ». Dans une vidéo publiée il y a six mois sur Snapchat, on voit Amany, vautré sur son lit, agonir sa rivale d’injures grossières et sexistes, la qualifiant notamment de « pétasse » et de « p… ».

À LIRE AUSSI « Pandoro Gate » : la chute de l’influenceuse star Chiara Ferragni

Des conditions de détention fortement critiquées

« Je ne partage pas l’humour de mon client, qui, soit dit en passant, doit être pris au second degré. Ses blagues, aussi outrageantes soient-elles, justifient-elles pour autant qu’il soit détenu dans les pires conditions ? Je ne le crois pas, d’autant qu’il avoue à la fin de sa vidéo s’être trompé de […] Lire la suite

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Solidarité avec Gaza : une « procédure purement policière », selon l’avocat de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS

Dans l’enseignement supérieur, la criminalisation visant les manifestations de solidarité avec les Palestiniens continue de battre son plein. Six mois après le 7 octobre 2023, six membres ou ex-adhérents du syndicat Solidaires Étudiant·e·s à l’École des Hautes études en sciences sociales (EHESS) de Paris sont visés par une enquête préliminaire pour « apologie du terrorisme ».

En cause, semble-t-il, un communiqué syndical paru le 8 octobre, juste après les attaques terroristes menées par le Hamas. Sur le moment, ce texte rappelle le contexte politique de la colonisation israélienne, et apporte son soutien à la lutte « du peuple palestinien, dans toutes ses modalités et forme de lutte, y compris la lutte armée ». Il avait alors fait l’objet d’un signalement via la plateforme Pharos par la direction de l’EHESS.

Des étudiants interrogés par l’antiterrorisme et la police judiciaire

Pendant plusieurs mois, rien ne s’est passé… Mais depuis début février, les convocations se multiplient dans les locaux des groupes de lutte antiterroriste, un service de police rattaché à la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).

Plusieurs étudiants, élues dans les instances de l’EHESS, sont entendues en audition libre. L’une d’entre elles a déjà été reconvoquée une deuxième fois. « C’est vraiment très compliqué de comprendre ce qu’on nous reproche précisément, témoigne-t-elle auprès de l’Humanité. Pour nous, c’est fatigant, cela correspond à une forme de harcèlement qui nous oblige à ne nous occuper que de notre défense, sans plus pouvoir militer librement… »

Pour Me Antoine Comte, avocat des membres de Solidaires Étudiant·e·s à l’EHESS, « nous sommes face à une procédure policière où on ne nous dit rien… L’enquête préliminaire permet de ne pas donner connaissance des faits réellement reprochés aux personnes entendues ou à leur avocat. On nous parle de l’éternelle apologie du terrorisme. Je dis » éternelle « car elle n’est jamais définie. Quels sont les mots, les actes qui posent problème ? On ne nous dit pas. Si un juge d’instruction était saisi, il aurait l’obligation de désigner les propos ou des actes précis. Ce qui permettrait à la défense de s’exprimer dans les conditions contradictoires maximales. »

Un tempo policier qui interroge

En l’occurrence, pour les syndicalistes de l’EHESS, rien dans le communiqué originel ne devrait faire l’objet de poursuites. « Nous avons joué le jeu, nous nous présentons et nous répondons aux questions, ajoute une autre militante. Mais tout dans ce que nous avons écrit dans le communiqué correspond à des concepts validés par le droit international. » Me Antoine Comte corrobore : « Il n’y a pas un mot qui ne soit pas consacré par le droit international. Pis ! Ce qui est reproché aux étudiants, c’est ce que la France défend dans les enceintes internationales, qu’il s’agisse du conseil de sécurité ou de l’Assemblée générale des Nations Unies. C’est très choquant que des positions de droit externe puissent devenir sanctionnable en droit interne. »

Plus inquiétant encore : Solidaires Étudiant·e·s s’interroge sur le tempo dans le harcèlement policier. « Les convocations ont commencé à pleuvoir après que la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël de prévenir et punir tout acte de génocide en cours à Gaza, dénoncent les militantes interrogées par l’Humanité. C’est aussi une manière d’intimider les mouvements sociaux, et notamment dans la jeunesse, pour décourager les mobilisations dans l’enseignement supérieur, après avoir attaqué de nombreux chercheurs et universitaires spécialisés sur la Palestine dans une approche décoloniale. On a également vu depuis comment une affaire a été montée de toutes pièces à Sciences Po, début mars, dans le cadre de la mobilisation à l’appel de la Coordination universitaire européenne contre la colonisation en Palestine (CUCCP)… »

« Comme par hasard, et c’est très déplaisant de l’imaginer, tout ça survient après la décision de la CIJ, avance aussi Me Comte. C’est troublant car là, nous sommes face à une deuxième salve. À l’automne, il y avait plusieurs cas, où effectivement les déclarations pouvaient ne pas être satisfaisantes de mon point de vue, avec parfois des relents d’antisémitisme. Mais désormais, on est bien longtemps après. Certes, les services de police ne peuvent pas toujours être rapides, mais c’est quand même étonnant… Tout ça est très désagréable et très éloigné des libertés démocratiques, maintenant que ces questions d’apologie du terrorisme ont été sorties du droit de la presse et qu’elles ouvrent à des sanctions bien différentes, bien plus lourdes. »

Nous n’avons pas pu confirmer votre inscription.

Votre inscription est confirmée.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.

Un couple marié depuis 21 ans apprend qu’il est divorcé car un avocat s’est trompé de bouton

C’est une sacrée boulette qu’a commise le cabinet d’avocats Vardags en 2023. Alors qu’il souhaitait faire une demande de divorce pour un client, un employé de ce grand cabinet londonien a « cliqué sur le mauvais bouton » et ainsi divorcé par erreur un couple marié depuis 21 ans, rapporte  The Guardian

Le juge refuse l’annulation

Les deux époux en étaient encore aux pourparlers sur les modalités financières de leur séparation lorsqu’ils ont découvert qu’ils n’étaient plus liés juridiquement. D’après nos confrères, l’avocat de l’épouse aurait ouvert par inadvertance le dossier électronique les concernant, elle et son mari, avant de procéder à une demande d’ordonnance définitive. Lancée « sans l’instruction ou l’autorisation de leur client », cette procédure a débouché sur leur divorce en seulement 21 minutes.

Embêtés mais sûrs d’eux, les avocats ont aussitôt rassuré leur cliente en lui expliquant qu’il suffisait de demander l’annulation du jugement. Or c’est faux : selon la BBC , le juge a rejeté cette demande au motif que les avocats étaient « autorisés à agir en son nom » et que « le tribunal était en droit d’accepter la demande d’ordonnance finale qu’ils avaient présentée comme ayant été valablement faite en son nom ».

« La diva du divorce »

Même si la demande était annulable, il y aurait toujours « un intérêt public fort à respecter la certitude et le caractère définitif qui découlent d’une ordonnance de divorce définitive », a poursuivi le magistrat.

Un point de vue que ne partage pas Ayesha Vardag, dirigeante du cabinet surnommée « la diva du divorce ». « Lorsqu’une erreur est portée à l’attention d’un tribunal et que tout le monde reconnaît qu’une faute a été commise, il est évident qu’il faut la réparer », a estimé cette dernière, estimant que ce jugement était une « mauvaise » décision.

Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.