Maître Francis Lec a pris la parole dans les colonnes du Parisien jeudi, rappelant que son client s’était mis en retrait « pour des raisons de sécurité, pour lui et pour l’établissement ».

France Télévisions

Publié le 29/03/2024 14:14

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Des élèves marchent devant le lycée Maurice Ravel, à Paris, le 5 mars 2024. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

« Dans ce dossier, on a tenté d’embrumer les choses », a déploré l’avocat du proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel menacé de mort, dans les colonnes du Parisien, jeudi 28 mars. Après plusieurs jours de mutisme, Maitre Francis Lec multiple les interventions médiatiques depuis jeudi. Son client avait été la cible de menaces de mort sur internet après une altercation avec une élève à laquelle il demandait de retirer son voile dans l’enceinte du lycée, fin février. Il avait annoncé cette semaine quitter son poste, quelques mois avant sa retraite, « pour des raisons de sécurité » selon son établissement. 

Un argument sur lequel est revenu Francis Lec : « Contrairement à ce qui a pu être dit, il n’est pas en retrait pour convenance personnelle mais bien pour des raisons de sécurité, pour lui et pour l’établissement », a-t-il martelé à propos de son client, « véritable hussard de la République ». Il a indiqué que ce dernier « ne sera pas présent à l’audience de renvoi du 23 avril devant le tribunal judiciaire de Paris », durant laquelle un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine, sera jugé pour l’avoir menacé de mort sur internet. 

Il a aussi salué sa rencontre avec le Premier ministre jeudi : « C’était très important qu’il le reçoive ! », avant de déplorer le « mensonge avéré » de l’élève en BTS dont la plainte pour « violences n’ayant pas entraîné d’incapacité de travail » avait été classée sans suite mercredi selon le parquet de Paris. « Elle marchait dans la cour avec son voile, le proviseur lui a d’abord demandé de le retirer avant de la prendre par le coude, retrace l’avocat. Elle l’a envoyé balader et c’est à partir de là que sa comédie a commencé… », a-t-il retracé. 

Quelques heures plus tard, l’avocat a souligné sur BFMTV le poids des réseaux sociaux qui a « grossi » les rumeurs sur les violences présumées. « Par la suite, on va avoir toute une série de menaces de mort », a-t-il regretté, avant de revenir sur l’état psychologique de son client le lendemain, sur une autre chaîne. « Il a une carrière exemplaire, il est à six mois de la retraite et vous imaginez ce que ça peut signifier pour un proviseur qui est à la tête de l’un des plus gros lycées de la région parisienne : pour lui, ça a été une épreuve qu’il a dû surmonter », a-t-il soufflé sur LCI, vendredi matin. 

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