Le recours déposé par Salah Abdeslam a été examiné lundi, par le tribunal de Melun. La décision devrait être connue dans les prochains jours.

Radio France

Publié le 04/03/2024 18:02 Mis à jour le 05/03/2024 08:50

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Salah Abdeslam lors du procès des attentats du 13-Novembre (illustration). (ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)

Le tribunal administratif de Melun, en Seine-et-Marne, a examiné, lundi 4 mars, le recours déposé par Salah Abdeslam, condamné à perpétuité incompressible lors du procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a appris franceinfo auprès de son avocat, confirmant une information de la Croix. Il conteste son placement à l’isolement devant la justice administrative. La décision devrait être connue dans les prochains jours.

Son avocat, Me Benoit David, dénonce le placement à l’isolement de Salah Abdeslam qui connaît des « conditions d’incarcération beaucoup plus strictes et beaucoup plus violentes » en France, que lorsqu’il était incarcéré en Belgique. Il avait été transféré en Belgique, pour être jugé pour les attentats de mars 2016, à la fin du long procès des attentats du 13 Novembre, en juillet 2022 et est revenu en France au mois de février.

Salah Abdeslam est incarcéré au centre pénitentiaire de Réau, où « il n’a aucun contact ni accès à d’autres détenus, il ne participe à aucune activité de groupe, il est fouillé et menotté constamment dès qu’il sort de sa cellule », raconte son avocat, qui précise également « qu’il est réveillé toutes les deux heures, de minuit à 8 heures du matin » pour vérifier qu’il est en vie. En Belgique, il « avait quelques activités socialisantes, un accès à une cuisine partagée ».

Me Benoit David rappelle que la dangerosité d’un détenu ne doit pas seulement être évaluée au regard des faits pour lesquels il est condamné, mais aussi en fonction de « son comportement dans la prison au quotidien ». Selon son avocat, Salah Abdeslam ne présente « aucune menace » pour lui-même, pour les autres détenus ou pour l’administration pénitentiaire : « Il n’est jamais violent au quotidien, ni verbalement ni physiquement, et n’a aucune velléité d’évasion ».

Les arguments de l’administration pénitentiaire en faveur de son isolement sont la surmédiatisation dont Salah Abdeslam a fait l’objet et l’influence qu’il pourrait avoir sur d’autres détenus. Un « fantasme », selon l’avocat. Lors de sa précédente incarcération en France, à Fleury-Merogis, en 2016, Salah Abdeslam a subi un régime très strict à l’isolement, avec une vidéosurveillance 24h/24. Cette mesure a depuis été levée.

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