L’avocat général de Snap Inc vend des actions d’une valeur de plus de 200 000 dollars

Snap Inc (NYSE:), la société mère de la populaire plateforme de médias sociaux Snapchat, a fait état d’une transaction notable de la part de l’un de ses cadres supérieurs. Michael J. O’Sullivan, directeur juridique de Snap Inc, a vendu un total de 12 695 actions ordinaires de classe A de la société. La transaction, datée du 16 mai 2024, a été exécutée à un prix moyen pondéré d’environ 15,909 dollars par action, soit une valeur de vente totale de plus de 200 000 dollars.

Les ventes ont eu lieu en une série de transactions, avec des prix d’actions allant de 15,755 $ à 16,005 $. Le nombre exact d’actions vendues à chaque prix dans cette fourchette peut être fourni sur demande, comme indiqué dans les notes de bas de page du dossier. À la suite de cette vente, la participation directe restante de M. O’Sullivan dans Snap Inc s’élève à 1 460 617 actions.

En outre, à la même date, il y a eu des transactions codées comme des transferts d’actions par O’Sullivan à des entités où il conserve un pouvoir d’investissement. Ces transactions concernaient 10 571 actions ordinaires de classe A, mais ont été exécutées à un prix de 0,00 $, ce qui indique qu’elles pourraient être liées au règlement d’unités d’actions restreintes ou à d’autres accords internes similaires. Ces transferts n’ont pas eu d’incidence sur la propriété effective de M. O’Sullivan, qui conserve le pouvoir d’investissement sur les actions.

Les investisseurs surveillent souvent les transactions d’initiés, car elles peuvent fournir des indications sur le point de vue des cadres sur l’évaluation actuelle et les perspectives d’avenir de l’entreprise. Toutefois, il convient de noter que les transactions d’initiés peuvent être motivées par divers facteurs et qu’elles n’indiquent pas toujours directement le point de vue du dirigeant sur la santé financière de l’entreprise ou sur la performance de l’action.

Snap Inc n’a pas fourni de commentaires supplémentaires sur ces transactions pour le moment. L’entreprise continue d’être un acteur important dans le paysage de la technologie et des médias sociaux, en mettant l’accent sur l’innovation et l’engagement des utilisateurs. Les investisseurs et les observateurs du marché garderont probablement un œil sur les nouvelles activités des initiés dans le cadre de leur évaluation continue de l’action de la société et de sa position dans l’industrie.

Cet article a été généré et traduit avec l’aide de l’IA et revu par un rédacteur. Pour plus d’informations, consultez nos T&C.

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« Ma recette préférée” : le chef Simone Zanoni dévoile sa version du toast à l’avocat à l’italienne, parfaite pour le petit-déjeuner

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On vous expliquait il y a quelques temps, pourquoi il était préférable de se tourner vers un petit-déjeuner salé le matin. Ce dernier serait, en effet, plus bénéfique pour la santé. Cela tombe bien car pour le chef du George au Four Seasons Simone Zanoni, il n’y a pas de débat. C’est évident , ce premier repas de la journée se veut “100% salé”.

Et pour se faire plaisir le chef a sa recette fétiche, simple et rapide à faire. Elle pourra également s’inviter sur la table du week-end pour les brunchs. On vous montre donc comment réaliser cette préparation qui vous mettra l’eau à la bouche en quelques minutes.

@simone.zanoni Mon petit déjeuner parfait ? Je vous le présente ! Rien de mieux que des toasts salés pour bien commencer la journée ! Tomates, avocats, des œufs et un peu de jus de citron, rien de plus simple ! Alors ? Petit déjeuner salé ou sucré ? . My perfect breakfast? I present it to you! What better way to start the day than with some salty toast! Tomatoes, avocado, eggs and a little lemon juice, nothing could be simpler! So? Savory or sweet breakfast? #breakfast#sweet#savory#toast#avocadotoast#chef#foodlovers#food#petitdejeuner son original – Simone Zanoni

Pour beaucoup, le petit-déjeuner c’est sacré. Le chef Zanoni fait d’ailleurs partie de ces aficionados de ce repas du matin. Impossible d’y faire l’impasse. Rien de mieux que des toasts aux tomates et à l’avocat sublimés par un œuf au plat. On a déjà faim. Tout le monde connaît l’avocado toast, voici aujourd’hui la version du chef. 

 

Pour les ingrédients, vous aurez besoin de :

 

  • 2 tranches de pain de mie
  • un mélange d’épices italiennes
  • une petite poignée de tomates cerise
  • 1 avocat
  • huile d’olive
  • 3 œufs
  • sel et poivre
  • quelques gouttes de jus de citron
  1. Commencez par préparer votre mélange d’épices italiennes. Si vous n’en n’avez pas, composez le vous-même en mélangeant les épices dans un mixeur.
  2. Ensuite ciselez les tomates cerise en petits morceaux et coupez l’avocat en fines tranches. Assaisonnez le tout de gros sel.
  3. Faites toaster le pain.
  4. Puis dans une poêle à feu moyen versez une peu d’huile d’olive. Une fois qu’elle est bien chaude, cassez les oeufs.
  5. Parsemez de votre mélange d’épices avec un peu de sel et de poivre.
  6. Pour le montage, commencez par déposer les tomates cerise sur le toast, ensuite les tranches d’avocat et l’œuf au plat. Terminez avec un filet d’huile et le jus d’un citron sur les toasts. 

 

Il n’y a plus qu’à déguster !

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Nouvelle-Calédonie : « La France ne veut pas reconnaître qu’on parle d’un territoire à décoloniser », regrette l’avocat du FLNKS

L’avocat est « catastrophé par la gestion de cette crise ». Il estime que pour arriver à « une médiation, il faut que chaque partie puisse nommer son médiateur ».

Radio France

Publié le 17/05/2024 18:41

Temps de lecture : 1 min

Un barrage routier mis en place par des habitants à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le 16 mai 2024. (DELPHINE MAYEUR / AFP)

« La France ne veut pas reconnaître qu’on parle d’un territoire à décoloniser », a déclaré vendredi 17 mai sur franceinfo François Roux, avocat honoraire du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), à propos de la situation en Nouvelle-Calédonie, toujours en état d’urgence après plusieurs nuits de violences en raison de la réforme constitutionnelle voulue par le gouvernement.

« Je suis catastrophé, j’ai l’impression de revivre les années noires de la Nouvelle-Calédonie », a dit l’avocat. « Je suis catastrophé par la gestion de cette crise », poursuit-il, dénonçant l’envoi sur place de plusieurs centaines de forces de l’ordre, « une pacification à l’algérienne » selon lui. « Pour qu’il y ait une médiation, il faut que chaque partie puisse nommer son médiateur ».

« Grâce à la Calédonie et ses territoires ultramarins, la France est la deuxième puissance maritime au monde, c’est aussi ça qui se joue », a-t-il estimé. « La Calédonie est une terre colonisée. Comment décolonise-t-on ? Par les Nations unies, par le droit international. Sortons du cadre franco-français », a-t-il plaidé.

« Les Kanaks n’ont jamais dit que s’ils devenaient indépendants, ils seraient totalement indépendants de la France », a ajouté François Roux. « Travaillons pour que la décolonisation se fasse pacifiquement et que tous ceux qui ont envie de rester en Nouvelle-Calédonie, et qui ont souvent apporté beaucoup de bien, restent sur ce territoire. Le destin commun, c’est tout à fait possible ».

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Rupture du contrat de collaboration libérale d’un avocat en maladie : précisions sur le manquement grave aux règles professionnelles.


1) Faits et procédure.

La société civile professionnelle d’avocats X (la SCP) a conclu avec Mme [R], un contrat de collaboration libérale, à effet du 1er avril 2021, comportant une période d’essai de trois mois.

Le 28 juillet 2021, la SCP a notifié à Mme [R], qui était placée en arrêt maladie, la rupture de sa période d’essai.

Le 5 août 2021, Mme [R] a contesté cette rupture devant le bâtonnier de l’ordre des avocats de son barreau.

2) Moyens.

2.1) Sur la rupture pendant la période d’essai.

La SCP fait grief à l’arrêt de la Cour d’appel de Pau de dire que la rupture ne pouvait intervenir pendant la période d’indisponibilité pour cause de maladie de Mme [R] et que celle-ci n’a commis aucun manquement grave aux règles professionnelles non lié à l’état de santé.

Elle plaidait que « que les règles relatives à la rupture du contrat de collaboration ne sont en principe pas applicables durant la période d’essai » et qu’en décidant le contraire, la cour d’appel de Pau a violé les articles 14.4.1 et 14.4.2 du règlement intérieur national de la profession d’avocat ».

2.2) Sur le manquement grave aux règles professionnelles.

La SCP fait grief à l’arrêt de dire que Mme [R] n’a commis aucun manquement grave aux règles professionnelles non lié à l’état de santé, de dire que la rupture du contrat de collaboration notifiée le 28 juillet 2021 ne peut produire aucun effet, de condamner la SCP à payer à Mme [R] la somme de 7 500 euros au titre du délai de prévenance de trois mois, et à l’Union des jeunes avocats de Pau la somme de 1 euro de dommages et intérêts et d’ordonner la réouverture des débats sur la demande en paiement de la rétrocession d’honoraires du 26 juillet 2021 au 22 août 2021.

La SCP plaidait que la cour d’appel a violé l’article 14.4.2 du Règlement intérieur national de la profession d’avocat aux motifs que :

- « la rupture du contrat de collaboration peut intervenir pendant une période d’indisponibilité du collaborateur pour raison de santé dès lors que sont établis des manquements graves aux règles professionnelles non liés à l’état de santé ;

- qu’à ce titre, tous manquements, tant aux principes essentiels de la profession qu’aux obligations qui résultent du contrat de collaboration, peuvent justifier la rupture du contrat de collaboration à condition d’être suffisamment graves ;

- qu’en décidant qu’il n’y avait pas lieu de s’expliquer sur les manquements pris des absences répétées, du défaut de collaboration aux activités du cabinet et du manque de travail de Me [R] au motif qu’ils ne constituaient pas des manquements aux principes essentiels de la profession, quand de tels manquements, à condition d’être graves, pouvaient justifier la rupture du contrat de collaboration pendant la période d’indisponibilité ».

3) Réponse de la Cour.

Le pourvoi de la SCP est rejeté.

3.1) Sur la rupture pendant la période d’essai.

Le litige relatif à la rupture d’un contrat de collaboration libérale doit être tranché selon les termes du contrat et les textes régissant la profession d’avocat.

Il résulte de l’article 14.4.2 du RIN que la notification de la rupture du contrat ne peut intervenir pendant une période d’indisponibilité du collaborateur pour raison de santé médicalement constatée, sauf manquement grave aux règles professionnelles non lié à l’état de santé.

Ce texte n’excluant pas la protection du collaborateur libéral en période d’essai, la cour d’appel en a, à bon droit, fait application.

3.2) Sur le manquement grave aux règles professionnelles.

Constitue un manquement grave aux règles professionnelles non lié à l’état de santé au sens de l’article 14.4.2 du RIN précité, toute méconnaissance par l’avocat des obligations légales, réglementaires ou contractuelles, qui porte atteinte aux principes essentiels de la profession.

La cour d’appel de Pau a retenu que les griefs invoqués par la SCP à l’encontre de Mme [R] consistaient,

en premier lieu, en des absences, un défaut de collaboration aux activités du cabinet à temps complet, un manque de travail et un défaut de compte-rendu des dossiers durant une semaine, n’ayant pas porté atteinte aux principes essentiels de la profession,

en deuxième lieu, en une carence dans la défense des intérêts de clients ayant dû être orientés vers d’autres confrères qui n’était pas établie,

en troisième lieu, en certains faits qui, lorsqu’ils auraient été constatés, n’auraient pas entraîné une rupture de la période d’essai et ne sauraient la justifier ultérieurement et,

en dernier lieu, en un défaut de respect des délais de procédure qui affectait l’obligation de diligence mais constituait un incident isolé ayant pu être réparé.

Elle a pu en déduire que la rupture du contrat de Mme [R] n’était pas justifiée par un manquement grave aux règles professionnelles au sens de l’article 14.4.2 du RIN.

4) Analyse.

4.1) Application à la période d’essai de l’article 14.4.2.

Tout d’abord, la Cour de cassation fait application de l’article 14.4.2 du RIN à la protection du collaborateur libéral en période d’essai, car le texte ne l’exclut pas.

À notre connaissance, c’est la première fois qu’elle statue sur ce point.

Cette extension de la protection de l’article 14.4.2 du RIN à la période d’essai doit être approuvée.

4.2) Notion de manquement grave aux règles professionnelles de l’avocat collaborateur.

Par ailleurs, la Cour de cassation précise la notion de manquement grave aux règles professionnelles de l’avocat collaborateur.

En l’espèce, la Cour de cassation opte pour une interprétation stricte du manquement grave aux règles professionnelles de l’avocat collaborateur.

Le manquement grave aux règles professionnelles est défini par la Cour de cassation comme « toute méconnaissance par l’avocat des obligations légales, réglementaires ou contractuelles, qui porte atteinte aux principes essentiels de la profession ».

Rappelons que :

« L’avocat exerce ses fonctions avec dignité, conscience, indépendance, probité et humanité, dans le respect des termes de son serment.

Il respecte en outre, dans cet exercice, les principes d’honneur, de loyauté, d’égalité et de non-discrimination, de désintéressement, de confraternité, de délicatesse, de modération et de courtoisie
 » [1].

À cet égard, dans l’arrêt du 29 novembre 2022, la Cour d’appel de Pau avait considéré que : elle n’avait pas à s’expliquer sur les manquements du collaborateur qui ne constituaient pas des manquements aux principes essentiels de la profession (absences répétées, défaut de collaboration aux activités du cabinet et manque de travail de Me [R]).

La Cour de cassation suit le raisonnement de la Cour d’appel de Pau puisque elle considère que :

  • Les absences, le défaut de collaboration aux activités du cabinet à temps complet, un manque de travail et un défaut de compte-rendu des dossiers durant une semaine, n’ont pas porté atteinte aux principes essentiels de la profession ;
  • La carence dans la défense des intérêts de clients ayant dû être orientés vers d’autres confrères n’’était pas établie ;
  • Certains faits qui, lorsqu’ils auraient été constatés, n’auraient pas entraîné une rupture de la période d’essai et ne sauraient la justifier ultérieurement ;
  • Un défaut de respect des délais de procédure qui affecte l’obligation de diligence mais constitue un incident isolé ayant pu être réparé.

Le manquement grave n’était donc pas avéré.

Ceci doit être approuvé.

Dans un arrêt du 24 octobre 2019 (18-24.538), la Cour de cassation avait déjà considéré qu’il n’ y avait pas de manquement grave aux règles professionnelles qui résultaient de deux altercations entre un avocat associé et son avocat collaborateur.

La Cour de cassation avait relevé « d’abord, que l’on ne peut ni déterminer les circonstances exactes du premier incident, Mme V… soutenant qu’eu égard à sa charge de travail, il convenait de faire un point sur l’ordre de priorité des dossiers, ni imputer à l’un ou l’autre des avocats les propos injurieux et agressifs tenus à l’occasion de la seconde altercation, ensuite, que, dès le 10 décembre, Mme V… a été placée en congé maladie, enfin, que M. Y… a attendu quatorze jours après les incidents pour lui signifier la rupture de son contrat de collaboration, une heure après avoir reçu un avis de prolongation d’arrêt de travail, alors que, le jour même de la seconde altercation, il lui avait envoyé un texto pour lui demander de venir travailler, le cabinet ayant besoin de son investissement ».

La Cour de cassation est donc stricte sur l’application du « manquement grave aux règles professionnelles » de l’avocat collaborateur.

En publiant au bulletin l’arrêt, la Cour de cassation a voulu lui donner une publicité importante d’autant que la jurisprudence est rare en la matière.

Sources :

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« Tombé de ma chaise »: un avocat déjà confronté à Mohamed Amra « étonné » par la violence de l’attaque du fourgon

À peine une semaine après avoir plaidé devant lui, Grégory Kagan a été surpris de découvrir que Mohamed Amra était le détenu évadé lors de l’attaque mortelle du fourgon pénitentiaire dans l’Eure mardi 14 mai.

« Je suis littéralement tombé de ma chaise. » Deux jours après l’attaque d’un fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville (Eure), durant laquelle deux agents sont morts et un détenu s’est évadé, l’avocat pénaliste Grégory Kagan a décrit ce jeudi 16 mai sur BFMTV le comportement de Mohamed Amra.

Le 7 mai dernier, l’avocat au barreau de Paris a plaidé au tribunal correctionnel d’Évreux en faveur d’une partie civile dans le cadre d’un dossier où le suspect surnommé « La Mouche » devait répondre d’un vol avec effraction commis en 2019.

Face à lui, Mohamed Amra apparaissait comme « un prévenu tout à fait classique ». « À l’audience, ce monsieur ne m’a pas paru d’une dangerosité particulière », a confié Grégory Kagan sur notre antenne.

Pas « fanfaron »

D’après ses souvenirs, Mohamed Amra répondait simplement aux questions du juge, en n’étant pas « irrévérencieux », ni « fanfaron » depuis le box d’un tribunal qui ne dispose pas de vitre de protection.

L’avocat a également souligné le fait qu’il était jugé pour des larcins – soit des petites sommes volées – loin des sommes nécessaires à la mise en place d’un commando comme mardi.

Tous les soirs dans Le titre à la une, découvrez ce qui se cache derrière les gros titres. Céline Kallmann vous raconte une histoire, un récit de vie, avec aussi le témoignage intime de celles et ceux qui font l'actualité.Tous les soirs dans Le titre à la une, découvrez ce qui se cache derrière les gros titres. Céline Kallmann vous raconte une histoire, un récit de vie, avec aussi le témoignage intime de celles et ceux qui font l'actualité.
Fourgon pénitentiaire attaqué: le récit d’une attaque sans précédent

Un étonnement partagé par l’avocat de Mohamed Amra mardi soir sur BFMTV, qui s’était dit « abasourdi ». « J’aimerais imaginer qu’il n’est pas impliqué, qu’il n’est pas le commanditaire, qu’il n’est pas le co-organisateur. Ça ne changera rien au drame, mais quand vous assistez quelqu’un, vous n’avez pas envie d’imaginer qu’il soit impliqué dans une pareille violence, aveugle, dramatique, folle, inexcusable », avait rapporté Me Hugues Vivier.

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Il avait poursuivi: « Ça ne correspond pas au profil que j’avais perçu de lui. » Une autre possibilité n’était pas à exclure selon l’avocat. Celle « qu’on soit venu le chercher non pas pour le libérer, mais pour l’avoir à disposition et peut-être pour lui faire payer ce qu’on suppose qu’il a lui-même commis ».

Théo Putavy

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Philippe Coindeau, avocat général près la cour d’appel de Rouen

Après la mort de deux agents pénitentiaires, au péage d’Incarville, mardi, Philippe Coindeau, l’avocat général près de la cour d’appel de Rouen, est l’invité de France Bleu Normandie ce jeudi.

Après le meurtre de deux agents pénitentiaires à Incarville, une minute de silence a été observée ce mercredi dans toutes les prisons et les palais de justice de France, y compris celui de Rouen. Un moment de recueillement et de discours également, dont celui de notre invité, Philippe Coindeau, avocat général près la cour d’appel de Rouen.

A la question de savoir s’il est « surpris » par cette violence « inouïe », Philippe Coindeau estime « qu’on est toujours surpris par l’escalade de la violence. On ne devrait pas l’être. Il y a un certain nombre de signaux indicateurs qui montrent qu’on est dans une société de plus en plus violente, mais aussi qu’on est dans une société de plus en plus fracturée, avec une délinquance qui qui a fondamentalement changé depuis que moi j’ai commencé mon métier. »

Philippe Coindeau a été juge d’instruction à Rouen entre 1998 et 2003. Son cabinet traitait majoritairement de dossiers liés au trafic de stupéfiants. « On avait à l’époque un certain nombre de trafics, y compris dans les cités de l’agglomération rouennaise. Ce que je découvre en tant qu’avocat général à la cour d’appel de Rouen n’a rien à voir.
Je crois qu’il faut distinguer trois choses. Il y a de manière un peu triviale, ce que l’on appelle la délinquance ordinaire, même si l’expression me déplaît parce que je ne vois pas comment la délinquance peut être ordinaire. Disons que c’est la délinquance qu’on rencontre ordinairement devant nos juridictions. Il y a des gens qui ont passé l’étape supérieure, c’est-à-dire avec une vraie organisation, mais qui reste quand même relativement locale dans un territoire qui est limité, même si évidemment ils ont des liens avec d’autres régions et que la marchandise provient d’autres Etats. »

Un « narcotrafic présent sur le territoire »

Le magistrat, en poste depuis 30 ans, juge « qu’il y a un narcotrafic qui est présent sur le territoire que l’on voit de plus en plus, notamment à travers des dossiers qui sont instruits ou diligentés, et sur Le Havre et sur Evreux. Je le dis pour Evreux parce qu’en zone campagne, notamment dans le sud de l’Eure, il y a des réseaux qui sont très significatifs, qui communiquent avec la région d’Orléans et tout ça, c’est une criminalité qui n’a rien à voir avec ce qu’on a connu par le passé. »

L’émotion, selon lui, est « une émotion nationale, qui est une émotion partagée, compréhensible parce qu’il suffit de revoir la vidéo qui circule sur les réseaux sociaux : on est dans une exécution et on est dans un groupe armé avec une organisation militaire particulièrement structurée qui n’a qu’un seul objectif, c’est extraire Mohamed Merah de ce fourgon pénitentiaire. Pour réaliser ces objectifs-là, tous les moyens sont bons. C’est une opération qui dure entre deux minutes 20 et trois minutes où on a cinq fonctionnaires pénitentiaires, deux morts, et trois blessés. Ça interroge sur la manière dont ce délinquant qui a un casier judiciaire de délinquant, [13 condamnations] j’allais dire classique, a basculé. »

Le profil de Mohamed Amra

Pour Philippe Coindeau, « ça interroge sur la manière dont ce délinquant qui a un casier judiciaire de délinquant, [13 condamnations] j’allais dire classique, a basculé. Il a été condamné lorsqu’il était mineur. Un suivi judiciaire s’est exercé. Et puis un moment, manifestement il y a une bascule avec deux mises en examen criminelles. La presse s’est fait l’écho de soupçons sur une affaire également criminelle en Espagne. Cela illustre pour nous magistrats, la nécessité à la fois de trouver les moyens pertinents d’identifier ces gens qui vont basculer, et aussi de traiter judiciairement ces gens qui sont en train de basculer. Et je crois que c’est le sens du rapport du Sénat d’il y a deux jours. Ce sont les réflexions qui d’ailleurs ont déjà vu le jour puisque le garde des Sceaux lui-même a fait un certain nombre de propositions il y a une quinzaine de jours. »

Quels leviers ?

Philippe Coindeau croit qu’il « faut une acculturation au crime organisé. Ça ne veut pas dire que les magistrats découvrent le crime organisé. Ça veut dire que qu’on ne peut pas juger le crime organisé comme on juge les autres délits dans les mêmes juridictions, avec les mêmes magistrats, avec un dossier perdu au milieu d’une dizaine d’autres de nature très différente. J’ai parlé à un moment de ces dossiers qui moi, me marquent de laboratoires clandestins que l’on découvre au Havre, de ces violences que l’on connaît au préjudice des locataires, de leurs familles, mais aussi d’autres personnes. Il y a aussi cette chape de plomb qui fait que personne ne parle, que les victimes ne dénoncent rien, que les victimes vont jusqu’à mentir pour se protéger, mais aussi pour protéger les trafics dans lesquels parfois elles ont partie liée. Il faut changer cet état d’esprit. »

Comment lutter contre le narcotrafic ?

Pour l’avocat général, près de la cour d’appel de Rouen, « il faut de nouveaux instruments juridiques. Je crois que la proposition faite par le garde des Sceaux de revoir le statut du repenti est une position très pertinente parce que, là aussi, les armes utilisées, par les moyens logistiques utilisés par ces trafiquants-là n’ont rien à voir avec ce qu’on a connu par le passé. »

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Changement climatique : Pourquoi l’avocat est-il peut-être en voie d’extinction

Le changement climatique pourrait entraîner une future pénurie d’avocats, alerte un rapport relayé par The Independent lundi. Les principales régions où sont cultivés les fruits verts voient leur productivité baisser.

En effet, l’avocatier a besoin de beaucoup d’eau pour pousser alors que les températures globales sont en hausse et que les sécheresses tendent à se multiplier. L’enquête indique que les zones où sont cultivés les avocats devraient réduire de 14 % à 41 % d’ici 2050, en fonction de la rapidité du changement climatique.

« La production devient de plus en plus coûteuse »

Le Mexique, premier producteur mondial, pourrait ainsi voir sa surface de culture potentielle réduite de 31 % d’ici 2050, même si l’augmentation de la température moyenne mondiale se limite à moins de 2 °C. Si elle atteint 5 °C, cette surface pourrait diminuer de 43 %.

Au Burundi, le constat n’est pas plus optimiste. « Le changement climatique est un énorme problème, en particulier pour les cultivateurs d’avocats », a déclaré auprès de The Independent Jolis Bigirimana, cultivateur de la denrée et président de Farmer’s Pride Burundi. « La production d’un avocat devient de plus en plus coûteuse, et ces coûts seront probablement répercutés sur le consommateur », a également averti Honor Eldrige, expert en alimentation durable et auteur du livre Avocado Debate.

Un soutien financier des Etats

Au Pérou et au Chili, la pénurie d’eau est déjà importante et l’expansion de la production d’avocats a compromis l’accès à l’eau de certains petits exploitants agricoles, a précisé Chloe Sutcliffe, chargée de recherche en horticulture durable à la Royal Horticultural Society. Selon cette dernière, « il est très probable que les effets du changement climatique sur la disponibilité de l’eau exacerberont encore les problèmes de pénurie d’eau dans ces régions ».

Pour répondre à cette situation, l’organisation caritative Christian Aid a notamment appelé à un soutien financier des gouvernements pour les communautés agricoles vulnérables qui dépendent de la culture de l’or vert. En attendant de trouver une réponse écologique à son exploitation ?

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Au procès de Donald Trump, son ancien avocat Michael Cohen continue de l’accabler

Celui qui fut l’homme de confiance de l’ex-président des Etats-Unis avant de jurer sa perte a continué mardi à l’incriminer.

France Télévisions

Publié le 15/05/2024 08:32 Mis à jour le 15/05/2024 09:54

Temps de lecture : 1 min

Donald Trump à la sortir de la salle d'audience lors son procès à New York, le 14 mai 2024. (MICHAEL M. SANTIAGO / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Les avocats de Donald Trump ont lancé mardi 14 mai les hostilités pour tenter de faire vaciller son ancien homme de confiance, Michael Cohen, témoin clé de l’accusation qui a incriminé l’ex-président des Etats-Unis à son procès pour paiements dissimulés à une star du X avant la présidentielle de 2016.

Signe des lourds enjeux politiques de ce procès historique, le président de la Chambre des représentants, le républicain Mike Johnson, est venu dénoncer devant les portes du palais de Justice de Manhattan un procès « corrompu » et une « ingérence électorale ». Il a remis en cause la légitimité du tribunal, à moins de six mois de l’élection présidentielle américaine.

Le contre-interrogatoire de Michael Cohen, 57 ans, s’est poursuivi, sans que celui-ci paraisse vraiment en difficulté, pendant que Donald Trump avait le plus souvent les yeux clos, affaissé sur son fauteuil.

Durant l’interrogatoire mené par l’accusation, qui a duré huit heures lundi et mardi, Michael Cohen a raconté que Donald Trump avait approuvé, à la toute fin de la campagne présidentielle de 2016, un paiement de 130 000 dollars à l’actrice Stormy Daniels dans le but d’acheter son silence sur une relation sexuelle qu’elle affirme avoir eue en 2006 avec l’homme d’affaires, déjà marié à Melania Trump.

Ce témoignage est central pour les procureurs, car c’est cette dissimulation présumée qui lui vaut de comparaître pour 34 délits de falsification comptable et lui fait risquer la première condamnation pénale d’un ancien chef d’Etat américain. Et en théorie jusqu’à une peine de prison, qui ne l’empêcherait toutefois pas de rester le candidat des républicains en novembre.

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Procès de Trump : selon son ex-avocat, Michael D. Cohen, il a même été question de Stormy Daniels dans le bureau ovale

TRUMP – « Ne vous inquiétez pas, je suis le président des États-Unis ». Cette phrase aurait été prononcée par Donald Trump à Michael Cohen, inquiet après une descente d’agents fédéraux chez lui dans le cadre de l’affaire des paiements à Stormy Daniels. C’est du moins ce que l’ex-avocat du candidat républicain a déclaré lorsqu’il est passé sur le gril de la défense ce mardi 14 mai, pour tenter d’expliquer concrètement son rôle dans ce dossier.

Selon le New York Times, le « pitbull » comme il est surnommé, a passé une partie de la matinée à décrire une réunion à la Maison Blanche au cours de laquelle Donald Trump et lui auraient discuté du remboursement des 130 000 dollars destinés à faire taire Stormy Daniels.

Celle-ci assure avoir eu des relations sexuelles avec le magnat de l’immobilier en 2006, alors qu’il était déjà marié à Melania. Cette réunion dans le Bureau Ovale se serait déroulée en février 2017.

Fausses factures et chèques signés Trump

« Oui », a répondu Michael Cohen, Donald Trump était au courant de paiements notamment à Stormy Daniels, maquillés ensuite en « frais juridiques » dans la comptabilité de l’empire familial immobilier Trump Organization.

Pour rappel, Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des dossiers commerciaux pour cacher ce fameux paiement. Michael Cohen a donné plus de détails sur la façon dont la combine s’est déroulée. Après avoir payé lui-même Stormy Daniels via une société écran pour acheter son silence, il a écrit de fausses factures qu’il a envoyées à la Trump Organization. En retour, il a reçu des chèques, la plupart portant la signature de Donald Trump.

Mais finalement, l’histoire de Stormy Daniels a été révélée au grand jour. L’ex-avocat a alors expliqué à la défense comment il avait tenté de limiter les retombées en orchestrant des déclarations de sa part.

« J’ai violé mon sens moral »

Quand l’affaire avait été révélée par le Wall Street Journal en 2018, Michael Cohen avait dit avoir payé Stormy Daniels de sa propre initiative, sans en informer Donald Trump. Rattrapé par la justice, condamné à trois ans de prison dont 13 mois effectivement derrière les barreaux, l’ancien avocat s’est retourné contre son ancien patron en assurant avoir agi sous ses ordres.

En concluant son témoignage devant les procureurs, Michael Cohen a dit ne pas « regretter d’avoir travaillé au sein de la Trump Organization », mais « j’ai violé mon sens moral et j’en ai subi la sanction. »

À six mois de la présidentielle entre Joe Biden et Donald Trump, le procès est de plus en plus politisé : avec la présence devant le palais de Justice de Manhattan du chef des républicains à la Chambre des représentants Mike Johnson et de Vivek Ramaswamy, un temps en lice aux primaires républicaines pour la présidentielle.

Dans ce procès historique et inédit pour un ex-président américain, le milliardaire de 77 ans est poursuivi au pénal pour 34 délits de falsifications comptables, et encourt en théorie une peine de prison. Mais, même s’il était reconnu coupable et incarcéré, Donald Trump pourrait se présenter le 5 novembre pour sa revanche face à Joe Biden

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Le « tueur de DRH » rejugé par la cour d’assises : un avocat chartrain au procès

Un avocat chartrain a été retenu, mardi 14 mai 2024, au commissariat. Il devait être conduit mercredi 15 mai en Isère, sous escorte, après son refus de participer au procès de l’ex-Eurélien Gabriel Fortin, jugé en appel pour trois assassinats. L’avocat, qui se rendra au procès de son ancien client, est ressorti en fin de journée.

Jean-Christophe Leduc, avocat chartrain depuis 1997, s’est retrouvé, mardi 14 mai, dans une position délicate durant plusieurs heures. Des policiers sont venus le chercher, à 14 heures, à son cabinet, afin de le “garder” dans une cellule, au commissariat de Chartres, en vue de son transfert, sous escorte, aujourd’hui, au tribunal de Grenoble (Isère).

Procès en appel du « tueur de DRH » : Gabriel Fortin refuse d’assister aux débats, les parties civiles dénoncent un « lâche »

16 jours de procès

L’avocat a été cité comme témoin par la cour d’assises de ce département pour répondre à des questions sur Gabriel Fortin, ancien Eurélien de 49 ans, condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en juin 2023, pour un triple assassinat.
Celui qui a été surnommé le « tueur de DRH » ayant fait appel, un nouveau procès s’est ouvert lundi, à Grenoble, et se poursuit jusqu’au 29 mai. La cour d’assises souhaite entendre Me Jean-Christophe Leduc qui a été l’avocat de Gabriel Fortin lors de procédures prud’homales à Chartres.

L’incompréhension de l’avocat

Mais Me Leduc a fait savoir qu’il n’envisageait pas de se déplacer. Contacté par L’Écho Républicain, il explique : « Cette affaire ne me concerne pas. Je ne me souviens même pas de lui. Je l’ai défendu dans un dossier de 2006 !  »
La justice voulait donc le contraindre à se rendre au procès sous mandat d’amener : « Je dirai à la présidente ce que je pense de cette méthode. Au procès, je ferai valoir le secret professionnel. » Il a finalement quitté l’hôtel de police, hier, vers 18 heures. Et il répondra à sa convocation à Grenoble, ce mercredi, à 14 heures.

Réclusion criminelle à perpétuité requise contre Gabriel Fortin, surnommé « le tueur de DRH »

L’assassin était un tireur sportif 

Il retrouvera donc Gabriel Fortin qu’il a défendu quand il a été licencié, en 2006, de la société Francel, à Gallardon. Le diplômé de l’école nationale d’ingénieur, né à Nancy (Meurthe-et-Moselle), avait auparavant exercé à Compiègne (Oise) et en Allemagne. Gabriel Fortin avait tenu Estelle Luce, chef de projet, pour responsable de son licenciement en Eure-et-Loir.
En 2008, l’ingénieur avait été engagé comme dessinateur industriel dans l’entreprise Faun Environnement en Ardèche. Recruté par la DRH Géraldine Caclin, il avait été licencié en 2010.
Chômeur, puis vivant du RSA à Nancy (Meurthe-et-Moselle) chez sa mère, c’est en janvier 2021 qu’il aurait entamé un périple meurtrier de 1.700 km au volant d’une voiture de location.

Enjeu psychiatrique

Le 26 janvier 2021, il aurait abattu Estelle Luce, 39 ans, de trois balles, à Wolgantzen (Haut-Rhin), puis il aurait tenté, en vain, de tuer son ancien DRH de Gallardon, vivant à Wattziller (Haut-Rhin), avant de s’arrêter dans une station-service des Yvelines, puis de repartir.
Le 28 janvier, à Valence (Drôme), il aurait abattu Patricia Pasquion, une conseillère de Pôle emploi de 53 ans, avant de tuer de trois balles, à Guilherand-Granges (Ardèche), Géraldine Caclin, 51 ans.
Ce tireur sportif, qui aurait utilisé un pistolet Taurus durant les meurtres pour lesquels il est jugé, avait été arrêté par la police qui l’avait percuté pour l’obliger à s’arrêter.

Gabriel Fortin a fait appel de sa condamnation en première instance en invoquant une altération de son discernement alors que les experts le décrivaient comme paranoïaque. Des nouvelles expertises ont conclu à une altération de son discernement. Ce sera l’enjeu de ce nouveau procès.

Thierry Delaunay

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