La deuxième journée du procès des viols de Mazan s’est ouverte ce mardi 3 septembre devant la cour criminelle départementale du Vaucluse. Une journée particulièrement éprouvante pour les parties civiles. La cour va retracer chronologiquement et publiquement, le huis-clos ayant été écarté à la demande de la victime, l’ensemble de l’affaire dans une salle comble puisque 51 accusés sont jugés depuis ce lundi 2 septembre.
Me Christophe Huguenin-Virchaux est l’avocat de l’un des accusés. Auprès de BFMTV, il rappelle que son client est « le plus jeune d’entre tous ». Au moment des faits, l’accusé a 22 ans. « Et il est plus que rassuré par Dominique P., par un nombre d’échanges de messages et de mails impressionnants », poursuit l’avocat.
« Il est totalement sous son emprise (…) il l’a plus que rassuré, il lui a présenté ce scénario-là. Il l’a rassuré à de multiples reprises pour arriver à ses fins. »
Il affirme qu’il ne savait pas que la victime était droguée
Son client est accusé d’avoir violé à six reprises Gisèle, la femme de Dominique P. « Aujourd’hui, il reconnaît qu’effectivement, il y a eu des relations sexuelles. Cela n’a jamais été démenti, mais que ces relations sexuelles sont intervenues dans le cadre d’un jeu », rapporte Me Christophe Huguenin-Virchaux. Un « jeu sexuel entre un mari et sa femme auquel on l’a invité ».
Selon l’avocat, l’homme « n’était, en aucun cas, conscient que Gisèle était droguée ou sous médicament. » Pendant près d’une dizaine d’années, Gisèle a été droguée par son mari qui la livrait, à leur domicile de Mazan, à des inconnus. « Dans ce dossier, vous avez un mari qui présente un plan, qui présente un scénario dans lequel un tiers s’intègre », déroule Me Christophe Huguenin-Virchaux. « Mon client s’est retrouvé dans ce scénario, et quand vous êtes dans un scénario qui se présente et qui s’active exactement comme on vous l’a dit, ça le crédibilise. » Et d’ajouter: « et quand le scénario est crédible, le fait qu’on vous dise que son épouse est tout à fait consentante et qu’elle n’est en aucun cas sous substance chimique ou quoi que ce soit, ça crédibilise cette parole aussi. »
« Il dit que ça n’aurait jamais dû arriver »
Lorsque l’affaire a été révélée, suite à la découverte de Dominique P. en train de filmer sous les jupes des femmes dans un centre commercial de Carpentras, l’accusé « est tombé du 50e étage », selon Me Christophe Huguenin-Virchaux.
« C’est quelqu’un qui a pris toute la mesure de ce que ça voulait dire. Aujourd’hui, il a pleinement conscience de ce que veut dire et de pourquoi il est dans le box.”
L’accusé « s’en veut terriblement de ne pas avoir eu le recul sur cette situation », affirme l’avocat. « Malheureusement, ce qui a été fait est fait, et bien sûr, il aura un mot pour la victime, voire plusieurs. » Et s’assurer: « il dit que ça n’aurait jamais dû arriver ».
Article original publié sur BFMTV.com
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