Une ordonnance de non-publication empêche toutefois les médias de divulguer la nature des procédures entamées en 2023 et rejetées en février dernier par la Cour supérieure.
Ces procédures ont engendré des frais d’avocats importants pour la STS et ont contribué à ralentir les démarches en cours, déplore l’avocat de Trivium, Me Félix-Antoine Michaud.
«On est confiant de notre dossier, mais on veut que ça avance, on veut que ça finisse par aboutir cette histoire-là», a-t-il déclaré au Tribunal.
Ces révélations ont refait surface, jeudi, lors des audiences du procès de Jean-Luc Roberge qui conteste son congédiement survenu en 2022, devant le Tribunal administratif du travail (TAT).
Me René Delorme s’est retiré du dossier en juillet dernier, notamment en raison de divergences d’opinions avec Jean-Luc Roberge.
Litige sur l’assignation de deux témoins
Jeudi matin, les avocats avaient un désaccord sur l’assignation de deux témoins dans le cadre de la présentation de la preuve de Jean-Luc Roberge.
Le nouvel avocat de M. Roberge, Me Marius Ménard, souhaitait faire entendre et demander des documents à l’actuel directeur général de la STS, Frédéric Michel, ainsi qu’au président de la STS, Claude Bouchard.
«Il [Frédéric Michel] est au cœur du litige. La pertinence de l’assignation de M. Michel, elle ne fait aucun doute.»
— Me Marius Ménard
L’avocat de la STS, Me Félix-Antoine Michaud, a fait valoir que ces témoins ont déjà été interrogés, puis contre-interrogés lorsque la STS a présenté sa preuve, l’été dernier.
«M. Roberge et son avocat avaient tout le temps qu’ils voulaient pour les interroger.»
Après discussion, les deux avocats ont convenu que Claude Bouchard ne reviendra pas à la barre des témoins. Par contre, Frédéric Michel sera interrogé à nouveau, mais il ne pourra être questionné sur les éléments apportés lors de son premier témoignage.
Suite de la preuve
Les audiences dans l’affaire de Jean-Luc Roberge reprendront le 17 décembre prochain, alors que Me Ménard poursuivra la présentation de sa preuve.
Jusqu’à présent, deux témoins ont été entendus, dont la directrice du Service des communications et des relations publiques de l’Université du Québec à Chicoutimi, Marie-Karlynn Laflamme.
Jean-Luc Roberge a été congédié en mai 2022 dans la foulée d’un rapport de la vérificatrice générale de la Ville de Saguenay, Sylvie Jean, relevant des lacunes importantes dans la gestion de la STS.
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