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Dans l’affaire des rappels de Citroën C3 et DS3 aux airbags défectueux, Stellantis doit s’expliquer, selon l’avocat des propriétaires de voitures concernés. Christophe Lèguevaques lui a adressé une sommation interpellative par huissier de justice, le 13 juin, lui demandant de répondre à trois questions, dont celle de la date depuis laquelle le groupe est au courant du problème des airbags. Stellantis se donne 48 heures.
© Adobe Stock/Bestauto – Dans l’affaire des airbags défecteux des Citroën C3 et DS3, une action collective a été lancée le 6 juin.
Depuis quand Stellantis est-il au courant des airbags défectueux installés sur des centaines de milliers de modèles Citroën C3 et DS3 en France ? Qu’a fait le groupe automobile depuis qu’il a connaissance de ce problème ? Et quels sont les futurs modèles potentiellement dangereux qui pourraient être rappelés prochainement ? Voici les trois questions auxquelles Carlos Tavares, PDG de Stellantis, et Thierry Koskas, directeur de la marque Citroën, sont sommés de répondre dans les prochaines 48 heures à Christophe Lèguevaques. A l’origine de l’action collective lancée le 6 juin par des automobilistes, cet avocat assure que c’est le temps que se donne l’entreprise pour répondre à la sommation interpellative qu’il a déposée jeudi 13 juin. Un huissier de justice a porté ce courrier au siège social de Stellantis, à Poissy.
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Une sommation interpellative dans le cadre de la procédure judiciaire contre Stellantis
«C’est un acte préparatoire car, dans le cadre de la procédure judiciaire, j’ai besoin de ces informations pour avancer. L’action collective a réuni plus de 400 personnes en moins d’une semaine et nous voulons en réunir 1 000 d’ici au 1er octobre (avant de porter plainte au pénal, Ndlr). Nous n’allons pas attendre pour commencer à travailler et réunir des preuves. Nous posons des questions et nous vérifions. Stellantis a dit qu’il allait répondre sous 48 heures car cela demande des recherches et des vérifications», assure maître Christophe Lèguevaques à Capital.
Un délai qui s’explique peut-être aussi par le fait que Carlos Tavares et une partie des patrons des marques du groupe étaient aux Etats-Unis ces derniers jours dans le cadre de la journée «investisseurs» du constructeur. Stellantis peut refuser de se soumettre à cette sommation interpellative. Mais ce refus pourrait être utilisé contre lui dans la procédure judiciaire.
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Contacté par Capital, Stellantis confirme qu’un huissier de justice s’est présenté jeudi 13 juin au siège du groupe et que ce dernier a bien réceptionné le document, sans autre commentaire. Par ailleurs, le groupe nous avait assuré le 4 juin«avoir mis une surveillance en place sur cette pièce (l’airbag) en procédant à des tests périodiques dans des laboratoires extérieurs, les résultats étant partagés avec les autorités allemandes, anglaises et françaises. Malgré cette surveillance, un cas potentiel nous avait été signalé en juin 2019 en Guadeloupe et nous avions décidé immédiatement lancé une campagne de rappel. En 2023, cette surveillance a également détecté des cas potentiels dans le pourtour méditerranéen, aussi nous avons pris la décision d’informer les clients du risque, et commencé une campagne de rappel par lots en traitant en priorité les véhicules identifiés comme étant les plus à risque. Malgré ces mesures, en accord avec les autorités compétentes, nous avons estimé qu’il fallait, par mesure de sécurité, demander à nos clients de cesser d’utiliser leur véhicule. Plusieurs communications aux clients ont été émises depuis 2020 : des lettres recommandées, puis, devant le peu de réaction des intéressés, nous avons diffusé de la publicité, des communiqués de presse et même procédé à des appels téléphoniques aux clients/dépositaires.»
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