Au deuxième jour du procès des collaborateurs parlementaires du Rassemblement national, l’avocat de la patronne des députés du parti a parlé pour elle. Maître Rodolphe Bosselut a tiré trois cartouches dans le but d’arrêter le train judiciaire. En vain, jusqu’ici. La machine judiciaire continue donc : Marine Le Pen, absente pour cause de discours de politique générale de Michel Barnier, devrait cependant revenir au palais de justice ce mercredi 2 octobre.
Sur son banc blanc de bois dur, le chroniqueur judiciaire du Monde s’ennuie. Franck Johannès l’admet : jamais il n’a vu dans les affaires financières une demande de nullité soulevée en début d’audience arrêter le cours d’un procès. Privé de suspense, il passe le temps en affûtant ses formules pour son article du soir. Comme lui, ce mardi 1er septembre, la salle baille. D’autant que Marine le Pen n’est pas là. Au deuxième jour de son procès de l’affaire des assistants parlementaires du Rassemblement national( RN), la prévenue « Marion Le Pen dite Marine » a choisi de siéger dans une autre enceinte. Elle écoute le Premier ministre Michel Barnier à l’Assemblée, et son discours de politique générale. Pas plus que le député de l’Yonne Julien Odoul ou le maire de Perpignan Louis Aliot, eux aussi poursuivis, elle n’assiste aux plaidoiries de nullités d’une demi-douzaine d’avocats du dossier, dont le sien…
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