Une ligne de défense qui laisse pour le moins songeur. L’avocat de la professeur accusée d’avoir frappé une petite fille de 3 ans dans une école de Paris a cherché à minimiser les faits ce jeudi 12 septembre au soir : «C’est une affaire anecdotique, tristement banale au regard de la réalité des conditions de travail de bon nombre d’enseignants dans ce pays», a déclaré maître Laurent Hazan sur le plateau de BFMTV. Reconnaissant tout de même un «geste malheureux», l’avocat a évoqué un «craquage», estimant que l’enseignante «a craqué sous la pression». Selon le rectorat cité par France Info mercredi, l’enseignante, âgée d’une cinquantaine d’années, a évoqué «une classe surchargée – 26 élèves ce matin-là – et une ambiance agitée». D’autres profs «peuvent avoir des gestes similaires», «c’est tristement banal», a encore avancé l’avocat, qui se targue d’avoir «défendu des professeurs pendant plus de quinze ans».
Une enquête préliminaire a été ouverte à la suite d’une plainte déposée par les parents de la petite fille, une vidéo montrant une enseignante lui asséner un violent coup au niveau du dos, dans une école maternelle du XVe arrondissement parisien. La scène filmée remonte au 5 septembre, et d’autres faits, datant du 3, soit le lendemain de la rentrée scolaire, sont également dénoncés, selon l’avocate de la famille de l’enfant, Me Vanessa Edberg. Les images des faits circulant sur les réseaux sociaux ont provoqué une vive indignation.
Défendant «une fonctionnaire aguerrie, respectée, à la carrière irréprochable», Me Laurent Hazan a affirmé que sa cliente «ne peut plus travailler dans des conditions sereines». L’enseignante est «dans un état de choc terrible» et «craint pour elle et sa famille», a-t-il développé, accusant la ministre démissionnaire de l’Education nationale, Nicole Belloubet, d’avoir «jeté en pâture sa fonctionnaire».
Se disant «extrêmement choquée» mardi, Nicole Belloubet avait annoncé lundi soir sur X avoir demandé «sans délai le lancement d’une procédure disciplinaire, avec une suspension immédiate de la professeure». L’avocat a aussi précisé ce jeudi que sa cliente est «suspendue quatre mois» à titre conservatoire, mais qu’elle continuera d’être payée, et qu’elle se tient «à disposition de la justice» et devrait être «auditionnée prochainement».
D’autres anciens écoliers et parents d’élèves de l’établissement des Frères Voisins, où ont eu lieu les faits, ont également rapporté auprès de Libération des gestes violents qui auraient eu lieu par le passé. Selon son avocat, sa cliente avait fait l’objet d’un signalement en 2012 pour des faits similaires dans la même école. «On essaye de ressortir une affaire ancienne», a-t-il dénoncé mercredi auprès de France Info l’avocat de l’enseignante, Laurent Hazan. Selon lui, sa cliente avait fait l’objet d’un signalement en 2012 pour des faits similaires dans la même école, mais qui n’avaient fait l’objet d’aucune poursuite.
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