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Cette affaire qui remonte au 28 avril 2022, elle peut s’apparenter à un « dossier classique de violences conjugales » selon le président du tribunal correctionnel de Verdun (Meuse). Mais se distingue par le statut des deux protagonistes. L’Est- Républicain révèle que la victime de ces violences est une magistrate éminente, tandis que le mis en cause est un avocat.

Tous deux étaient liés par une relation en dehors de leur cadre professionnel. « Une liaison qualifiée d’épisodique » par la défense.

Deux versions opposées des faits

L’incident remonte à un voyage à Venise en avril 2022. Selon la magistrate, l’avocat, « alcoolisé et odieux ce jour-là, aurait enchaîné les remarques humiliantes avant de l’agresser physiquement dans leur chambre d’hôtel ». Elle décrit une altercation « où il l’aurait saisie par le col avant de la pousser et de lui porter un coup à l’œil ».

De son côté, l’avocat présente une version très différente. Il évoque une simple dispute à propos du choix d’un restaurant, au cours de laquelle il aurait exprimé des critiques sur le comportement de sa compagne. Face à une réaction qu’il décrit comme « hystérique », il affirme avoir seulement tenu les poignets de la magistrate pour se défendre. Il va jusqu’à suggérer que la marque sur son visage pourrait être auto-infligée.

Des preuves photographiques et des témoignages divergents

Après l’incident, la magistrate a envoyé une photo de son visage marqué à une amie, ce qui constitue une preuve clé pour l’accusation. Cependant, l’avocat conteste la nature de cette blessure, la qualifiant de « pétéchies », petites taches provoquées par un effort prolongé plutôt que par un coup.

De plus, l’absence de constatation de violences par les carabiniers italiens, appelés sur place, joue en sa faveur. Néanmoins, pour l’avocat de la partie civile, Me Nodée, ces arguments relèvent des « classiques excuses des auteurs de violences conjugales ».

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Quatre mois de sursis requis

La procureure, tout en reconnaissant que l’avocat n’est « pas quelqu’un de dangereux », a requis une peine de quatre mois de prison avec sursis et une amende de 500 euros.

Elle a expliqué que l’altercation résulterait d’un désaccord sur l’avenir de leur relation : l’avocat souhaitant s’installer avec la magistrate, proposition que cette dernière aurait refusée.

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La défense, quant à elle, a dénoncé des « versions contradictoires » de la magistrate, suggérant que cette affaire ne serait qu’une tentative pour protéger sa carrière. Le verdict est attendu pour le 22 novembre à 14 h.

Un numéro d’appel national, le 3919, est dédié à l’écoute et à l’orientation des femmes victimes de violences. Appel gratuit et anonyme, service accessible 24h/24 et 7 jours sur 7.

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