Demi de mêlée dans la grande équipe du SU Agen, qui a atteint la finale du Top16 en 2002, François Tandonnet s’est reconverti dans le droit, en tant qu’avocat après sa carrière. Une reconversion insolite qui sonne comme une suite logique.
Dans son cabinet, situé boulevard Carnot, à Agen, François Tandonnet s’affaire sur ses dossiers. Ce jour-là, c’était à la défense pour une commune, à propos d’un permis de construire. Non loin de sa robe, trône un ballon de rugby vieillissant, mais qui rappelle les années passées au SU Agen. « J’y ai fait toutes mes gammes, de la fin des années 80 jusqu’à mon départ à Mont-de-Marsan en 2005 », rappelle l’Agenais.
Toujours autant passionné, il a vécu les belles heures du club lot-et-garonnais, avec en point d’orgue une finale perdue contre Biarritz en 2002. « C’est une grande déception. On jouait encore les premiers rôles. L’année d’après, on a découvert la grande coupe d’Europe, c’était fabuleux », rembobine François Tandonnet.
Après un passage à Mont-de-Marsan, où il remonte dans l’élite, le demi de mêlée raccroche les crampons. « Il faut savoir dire stop. »
Du rugby au barreau
En parallèle de sa jeune carrière, il suivait une formation en droit. « À l’époque, on pouvait alterner entre les terrains et les amphithéâtres. Le club me libérait pour les examens. » Néanmoins, attiré par le rectangle vert, c’est après sa carrière qu’il replonge dans les études : droit de l’urbanisme et droit public des affaires.
» J’ai passé mes masters à Bordeaux et Toulouse. J’avais déjà une vie de famille, je faisais les allers-retours tous les jours, je partais dès 5 h. Il m’est arrivé de croiser mes camarades en sortie de soirées quand j’arrivais à la gare. Il y avait un décalage », ironise l’ancien demi de mêlée, qui sortira major de sa promo.
Issu, d’une famille où le droit est prépondérant, François Tandonnet reprend le cabinet de son père en 2012. « Le rugby m’a transmis des valeurs essentielles dans mon travail. La capacité à se relever après un échec et une certaine rigueur au quotidien. Le souci du détail être dans la technicité », admet le quadragénaire. « Je suis attaché à la ville, je ne pouvais pas exercer ailleurs. » Malgré le fait, qu’il n’y a pas de tribunal de référence dans la cité lot-et-garonnaise. Ses dossiers étant traités à Bordeaux, Toulouse ou Pau.
Le cœur au SUA
Si l’ancien joueur de haut niveau s’est reconverti dans un « métier plus classique », son amour de jeunesse reste impérissable. « C’est ma bouffée d’oxygène », confie-t-il. « J’ai intégré l’équipe des Charlots, on se retrouve le jeudi soir. C’est impossible que je loupe un entraînement », s’amuse l’avocat.
Un plaisir également de retrouver les couleurs qui sont les siennes, celle du SUA. « On est capable de faire quelques belles choses. Je me régale toujours autant à Armandie », sourire jusqu’aux oreilles, commente l’ancien joueur.
Une passion qui lui colle à la peau : « Il m’arrive que l’on parle rugby avec les clients où qu’ils évoquent le passé. Après, je suis là avant tout pour les dossiers. »
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