“Si, au XXᵉ siècle, on a tenté d’expliquer le monde à travers un Big Mac, au XXIᵉ siècle, on le fait à travers l’avocat.” Ce fruit fait la une de l’édition du 6 avril de l’hebdomadaire espagnol El País Semanal, qui le considère comme “le grand thermomètre de notre société”, car il sert à “expliquer presque tout ce qu’il se passe sur la planète”.
L’avocat se décline en plusieurs variétés, mais celle dénommée “Hass” “domine aujourd’hui le marché (elle occupe 95 % du commerce mondial de ce fruit)”, note El País Semanal. Citant une étude d’une banque néerlandaise, le magazine madrilène affirme que l’avocat sera “le fruit le plus commercialisé de la planète” en 2030, “dépassant les 3,2 millions de tonnes par an”.
“L’avocat est parfait pour le XXIᵉ siècle et les pays dotés d’une industrie alimentaire très développée”, argumente l’écrivaine et architecte britannique Carolyn Steel, spécialiste des villes et interrogée par El País Semanal. “C’est un aliment tendance, facilement mis en valeur par les chefs et les influenceurs. Il est délicieux et nutritif, facile à préparer et peut servir de base à n’importe quel repas.”
Fruit saigné et sanglant
Malgré ces atouts, l’avocat est très gourmand en eau : environ 1 000 litres d’or bleu sont nécessaires pour en produire 1 kilo. Par ailleurs, les surfaces de culture de l’avocat accélèrent parfois une “déforestation déjà galopante” dans certains territoires, s’inquiète El País Semanal. L’empreinte carbone de l’avocat − 2,4 kilos d’équivalent CO₂ par kilo − est toutefois plus faible que “celle de la viande de bœuf (plus de 60 kilos) ou de produits comme le fromage ou le café”, assure la revue espagnole.
Sur le continent américain, l’avocat se mue en outil diplomatique entre le Mexique et son voisin du Nord, observe El País Semanal. “Quatre-vingt-dix pour cent des avocats consommés aux États-Unis sont mexicains”, note le journaliste d’El País, Xavi Sancho, mais ils ont été épargnés par les récentes barrières tarifaires annoncées par l’administration Trump, relate le média américain USA Today.
“Outre l’incertitude tarifaire”, ajoute El País Semanal, l’avocat mexicain tombe dans les filets du crime organisé, qui s’introduit dans cette industrie pour y blanchir ses activités. “On les appelle les avocats de sang”, conclut l’hebdomadaire.
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