Me Antoine Vey, l’un des avocats d’Oscar Jégou et Hugo Auradou, deux joueurs de rugby du XV de France accusés de viol aggravé sur une femme argentine, s’est exprimé sur RTL ce lundi 22 juillet. Les faits présumés remontent au week-end du 6-7 juillet et se sont déroulés à Mendoza, lors de la tournée de l’équipe de France en Amérique du Sud. Les joueurs de rugby, eux, affirment qu’il s’agit d’un rapport sexuel consenti.
Selon la presse, un rapport médico-légal argentin constate une quinzaine de blessures sur le corps de la plaignante. Mais selon l’avocat, ce rapport « techniquement, n’existe pas ». « Il y a des constats qui ont été faits le soir où la plaignante est allée à l’hôpital. Ces constats sont des photographies, non pas de blessures, de marques qu’elle a sur le corps, qui peuvent avoir des origines diverses », décrit-il.
« Le parquet argentin a fait venir une experte médico-légale, légiste, à qui on a demandé de commenter les marques (…). C’est ce rapport, à mon avis, auquel l’avocate de la plaignante a eu accès. Ils en ont fait une fake news en mélangeant le constat, qui ne dit rien, avec le rapport d’expertise, qui dit tout l’inverse de ce qu’ils lui font dire ».
« Il faut respecter la justice argentine »
« Le problème qu’on a, c’est que ça fait environ 24 heures que les médias répètent en boucle ça. Sauf que ça n’existe pas. Il n’y a pas de lésions dans les parties intimes. Il y a des marques qui ont été photographiées, on a demandé à un expert est-ce que ça c’est des blessures, il a dit non, pas du tout »
Selon lui, l’avocate de la plaignante « se sert des médias depuis une semaine pour véhiculer une version » de l’affaire. « Le problème, c’est quand cette version est contredite par des éléments objectifs du dossier, et qu’on est obligés de venir faire toutes les trois minutes des mises au point pour contrecarrer des informations qui ne sont pas réelles ».
« Il faut respecter la justice argentine, comme on respecte la justice en France, les laisser travailler et essayer de ne pas faire la surenchère sur des interprétations que l’on peut faire à partir d’éléments objectifs », demande l’avocat.
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