Arrêtés depuis un mois en Argentine, les deux rugbymen français Hugo Auradou et Oscar Jegou ont été remis en liberté lundi. Les joueurs, inculpés de viol, ont l’interdiction de quitter le territoire tant que l’instruction se poursuit.
Au micro de RTL, ce mardi 13 août, leur avocat, Maître Antoine Vey a dit accueillir la nouvelle comme « un signal très positif » vers « la reconnaissance judiciaire de leur innocence ». « On ne remet pas des gens en liberté si on n’attribue pas de la crédibilité à leurs paroles », a-t-il estimé.
Selon lui, ses clients sont « combatifs parce qu’ils savent que c’est une affaire difficile » mais « sont impatients de pouvoir rentrer en France ». L’enquête n’est cependant pas finie et le parquet de Mendoza a indiqué que plusieurs mesures demeuraient en vigueur : « La rétention de leurs passeports, l’interdiction de sortie du pays, et d’entrer en contact avec la plaignante ». « On espère que dans les prochains jours et prochaines semaines, on pourra représenter une demande de liberté qui permettra cette fois-ci [aux joueurs] de revenir en France », a indiqué Antoine Vey.
De « l’angoisse » pour la plaignante
Dans les prochains jours, la plaignante doit être soumise à une expertise psychologique, qui selon son avocate n’avait pu être réalisée encore faute d’expert disponible. Son avocate, Me Natacha Romano, a, de son côté, déploré une mise en liberté qui « génère des torts et une angoisse plus importants encore à la victime, à sa famille », avec la crainte que les mis en cause, désormais libres « n’agissent contre sa sécurité psychique et physique ».
Auradou et Jegou, 21 ans tous les deux, sont inculpés de viol aggravé car en réunion, dans la nuit du 6 au 7 juillet sur une Argentine de 39 ans, dans une chambre d’hôtel de Mendoza, à 1.000 km de Buenos Aires, où le XV de France venait de disputer un test-match contre l’Argentine. La victime présumée, qui avait rencontré les joueurs en boîte de nuit et avait suivi l’un d’eux à l’hôtel, dit avoir subi viols et violences dans leur chambre. Les inculpés reconnaissent une relation sexuelle, mais affirment qu’elle était consentie et nient toute violence.
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