Girondins de Bordeaux: « Un signe de confiance », dit l’avocat de Gérard Lopez sur la poursuite du redressement judiciaire

Les Girondins sont toujours vivants ! Le tribunal de commerce de Bordeaux accepte la poursuite du processus de redressement judiciaire engagé par le club l’été dernier. Lors d’une nouvelle audience ce mardi après-midi, l’instance a validé le plan de financement du club pour son vaste PSE qui prévoit le licenciement de 82 personnes à partir du 6 novembre prochain.

Il sera couvert par Gérard Lopez, le propriétaire et président des Marine et Blanc à hauteur de 1,5 millions d’euros et par l’argent de transferts d’anciens joueurs. Le prochain rendez-vous devant le tribunal de commerce est prévu le 21 janvier 2025. Le club devra présenter alors l’ébauche de son plan de continuation avec un étalement des dettes sur 10 ans. Laurent Cotret, l’avocat de Gérard Lopez, a fait le point sur la situation des Girondins de Bordeaux après l’audience.

Quelle est votre première réaction après cette décision ?

C’est une bonne nouvelle qui nous permet de continuer le chemin que nous parcourons depuis le mois d’août. Ça montre la confiance qu’a le tribunal dans notre projet de remontée sportivement dans les deux ou trois ans, en National puis en Ligue 2. Nous y voyons aussi un signe de confiance par rapport à tous les éléments que nous ne cessons de présenter. À savoir le financement pour ne pas créer de nouvelles dettes pendant la période d’observation, et l’anticipation du plan de continuation que l’on va préparer dans les prochaines semaines, et mettre en application avant la fin de la saison.

Gérard Lopez a-t-il injecté des fonds sur les comptes du club ?

Oui, il a fait la preuve de son premier soutien au mois d’août puisqu’il avait mis 1 million d’euros. Il complète et continue de soutenir en National 2, conformément à son engagement. Le versement de la première partie (des 1,6 millions d’euros) a été fait. Celui de la seconde sera fait dans les prochaines semaines. L’histoire a montré que, contrairement à ce qu’on a entendu partout, Gérard Lopez respectait ses engagements. La gestion passée sur les ventes de joueurs (Jules Koundé et Zuriko Davitashvili) permet encore d’encaisser des sommes aujourd’hui (près de 2 millions d’euros).

Le risque d’une liquidation judiciaire s’éloigne-t-il pour vous ?

On espère. La confiance du tribunal aujourd’hui montre que la liquidation judiciaire aurait été une grave erreur pour le football en Aquitaine et à Bordeaux. L’option du redressement judiciaire et de se battre contre vents et marées pour que le club survive était la bonne option.

La réduction de la dette de 118 millions d’euros a-t-elle déjà débuté ?

Ce montant est à parfaire. Ils se basent sur les déclarations des créanciers. Tout ça se travaille. Il y a déjà une réduction mécanique du passif. Ensuite, nous présenterons un plan qui fera des propositions aux créanciers, d’abandons partiels, de règlements sur la durée. Nous démarrerons ce travail début décembre et cela devrait s’achever courant avril, mai ou juin. Nous n’avons pas d’objectif chiffré mais l’objectif est de rendre une copie crédible.

La réalisation de ce plan est-elle conditionnée à une montée en National dès cette saison ?

Pas obligatoirement à la fin de la saison, mais très franchement, le plus rapidement possible. On ne prévoit pas une montée chaque année, mais des montées très rapides. On pense que c’est possible. Un Bordeaux assaini aura les moyens de se redévelopper et de retrouver la Ligue 1.

Où en êtes-vous sur la possible vente du club ?

En fonction de la construction du plan de continuation, il faudra voir quel est le meilleur partenaire : majoritaire ou minoritaire, un fonds ou pas, français ou anglo-saxon… Il est difficile aujourd’hui de dire quelle sera la forme de ce plan de continuation. C’est un travail et une réflexion démarrés en août, on savait que ça allait nous occuper toute la saison. En fonction de ça, la forme et la nature du partenaire varieront. Pour l’instant, aucune décision n’a été arrêtée.

Dans quel état d’esprit est Gérard Lopez aujourd’hui ?

Il est combatif comme depuis le début de la saison. Il a subi, et je ne dis pas ça pour le plaindre, un certain nombre d’attaques parfois totalement injustifiées. Il est déterminé. Il ne pouvait pas être là physiquement aujourd’hui en raison d’un déplacement professionnel mais a écrit au tribunal pour réaffirmer son engagement.

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