Sonia Bernès-Cabanne est la nouvelle bâtonnière du barreau de Tarbes. Avocate depuis 2008, elle a pour objectif de perpétuer et mettre en valeur l’aspect humain de ce métier pas comme les autres.
« J’ai toujours eu la vocation, je voulais faire avocate depuis toute petite. » Pour autant, Sonia Bernès-Cabanne a embrassé la carrière sur le tard. « En marge de mes études de droit, j’ai eu un coup de foudre pour le Japon et sa culture. »
Au point d’y passer quelques années de sa vie, avant de revenir « au pays » et de passer l’examen du barreau, en 2008. « J’ai eu la chance d’avoir comme maître de stage Maître Françoise Mauvezin, une figure du barreau de Tarbes, qui m’a inculqué les valeurs du métier et après avoir exercé seule quelques années, je me suis associée avec Jean-Pierre Caillé, lui aussi un avocat « à l’ancienne », je leur dois énormément. »
Et aujourd’hui, cette maman de deux enfants de 15 et 19 ans, vient d’être élue bâtonnière du barreau de Tarbes. Une suite logique pour cette femme très engagée (elle est membre du club FCE, Femmes Chefs d’Entreprise), qui tient à la grandeur du métier d’avocat. « Ce n’est pas un métier comme les autres, on prête serment, et on est appelés à intervenir pour défendre des prévenus, mais aussi des victimes. »
« Garder le lien humain »
En clair, un métier où l’humain est au centre. Et précisément, Sonia Bernès-Cabanne souhaite renforcer cet esprit au sein du barreau dont elle a désormais la charge. « Nous sommes un « petit » barreau par le nombre, nous avons 75 avocats inscrits, ce qui montre une certaine stabilité, il est important que nous soyons unis. Nous avons à Tarbes des avocats dévoués, disponibles et compétents dans tous les domaines. »
Une précision utile… « Oui, on a souvent l’image de l’avocat plaidant au prétoire, ce n’est qu’une partie de notre métier. Nous sommes avant tout des conseils, dans les affaires de séparation, de divorce, dans les droits de la famille, les successions. Nous intervenons aussi dans le monde économique, lors de la création d’entreprise, en matière de fiscalité, pour tout ce qui est juridique. Et dans la mesure du possible, nous privilégions la médiation, tout ce qui peut être alternatif au conflit. » Autant dire que l’avocat est un des rouages essentiels de notre société… D’où l’intérêt de préserver cette corporation. Et Sonia Bernès-Cabanne n’est pas devenue bâtonnière par hasard, on ne le devient jamais contre ses pairs, a fortiori contre les 12 membres permanents du conseil de l’Ordre… « Pour tout dire, je n’y pensais pas, peut-être plus tard. Et puis « on » m’a proposé. Honnêtement, je ne me voyais pas refuser. Et je ne le regrette pas, même si c’est une véritable charge, ce n’est pas un titre honorifique comme certains pourraient le croire, un bâtonnier a le devoir de préserver la spécificité de notre métier, de renforcer les liens qui nous unissent. De transmettre les valeurs coutumières, comme la probité, l’honnêteté, la volonté d’être les garants de notre État de droit, qui font la grandeur de notre métier. »
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