Selon Gonzalo Boye, Puigdemont devrait prendre la parole dans les jours à venir afin de s’expliquer sur sa disparition.
Sitôt revenu, sitôt reparti. Après une réapparition éclair à Barcelone après sept ans d’exil, le dirigeant indépendantiste catalan Carles Puigdemont a affirmé ce vendredi 9 août, dans la soirée, être de retour en Belgique, à Waterloo, où il vit depuis sept ans, alors que la police espagnole le traque toujours.
« Aujourd’hui, je suis à Waterloo après quelques jours extrêmement difficiles », a-t-il écrit sur le réseau social X, ajoutant qu’il avait dû parcourir « des milliers de kilomètres en très peu de jours ».
« J’espère qu’on comprendra que j’ai encore besoin de quelques heures pour me reposer et prendre l’air », ajoute-t-il, promettant de revenir sur « ce qu’il s’est passé hier ».
Jeudi soir, ce dernier avait déjà déclaré à la télévision publique catalane que Carles Puigdemont était « rentré chez lui » après son bref discours tenu près du Parlement catalan, où s’était déroulée ensuite une session d’investiture du nouveau président de la région catalane.
Carles Puigdemont va prendre la parole
Le leader indépendantiste est « celui qui doit rendre public » l’endroit où il se trouve, a ajouté vendredi son avocat, assurant que son client prendrait la parole « aujourd’hui ou demain ».
Depuis plusieurs heures, la fuite de ce dernier a provoqué de nombreuses critiques, en particulier autour de la police catalane, les Mossos d’Esquadra. Dans la journée, deux d’entre eux ont été interpellés pour le rôle qu’ils auraient joué dans le départ de Puidgemont.
Figure centrale de l’indépendantisme catalan, Carles Puigdemont avait annoncé son retour en Catalogne pour prendre part au vote d’investiture du nouveau président de la région.
Il s’est finalement contenté d’un bref discours prononcé près du Parlement sur une tribune, devant des milliers de sympathisants, avant de s’éclipser discrètement, parvenant à déjouer le dispositif policier censé permettre son arrestation.
Malgré la loi d’amnistie négociée par le Premier ministre Pedro Sanchez en échange du soutien à son gouvernement du parti de Carles Puigdemont, ce dernier est toujours recherché par la justice espagnole.
Très critiquée par l’opposition, cette loi d’amnistie est au coeur de multiples débats juridiques et le 1er juillet, la Cour suprême a décidé qu’elle ne s’appliquait qu’à certains des délits reprochés au dirigeant indépendantiste.
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