Qui n’a pas vu, dans le village, ce grand monsieur aux cheveux blancs empoigner le cabas d’une femme pour le porter chez elle ? Ou sortir de ses poches, toujours pleines de mille surprises, une rondelle de saucisson à offrir au chien qu’il croise ? Quand il n’entraîne pas un passant à partager un café au bistrot du coin ! Mieux qu’une envie. Un réflexe.
Installé à Sauve depuis trois ans, François Paris aurait pu être journaliste, tellement il a soif d’informations dont il se gave en continu. Il aurait aimé être archéologue aussi. Mais voilà. François a été le plus jeune avocat de France.
L’un des douze secrétaires de la conférence du barreau de Paris
Mieux, il se distingue en étant en 1984 l’un des douze secrétaires de la conférence du barreau de Paris, élu à l’issue du célèbre concours d’éloquence. Il rejoint donc la famille des élites, Poincaré, Ferry, Vergès, Kiejman. De plaidoiries en réquisitoires, il a traité des milliers d’affaires, des plus sérieuses aux plus cocasses. Les sérieuses, c’est dans son cabinet parisien où il officie plus de dix ans qu’il les a menées. Mais c’est à Saint-Martin qu’il a eu affaire aux situations les plus originales et inattendues, traitées dans le bureau insulaire qu’il reprend avec sa femme Anne, avocate elle aussi. Passionné, François donne désormais des cours d’introduction au droit à l’Université populaire du Salavès.
« Nous avons tout de suite aimé Sauve où cohabitent tant de nationalités différentes car nous y avons retrouvé cette ambiance multiraciale propre aux Antilles. Nous voulions nous installer, pour notre retraite, sur les hauteurs de Nîmes mais en arrivant dans cette cité médiévale, nous avons découvert un village extraordinaire et surprenant où toutes les rencontres sont possibles. Chaque jour je ne fais pas un pas sans tomber sur une chose merveilleuse ! », s’enthousiasme l’avocat pénaliste.
Dans la maison que le couple acquiert, immense bâtisse inhabitée depuis une dizaine d’années où a vécu la chanteuse Lio, François et Anne découvrent une caverne d’Alibaba : une pièce entière encombrée d’instruments de musique et remplie de 3 m³ de disques.
Si François Paris a choisi de prendre sa retraite à Sauve, c’est aussi pour assouvir deux de ses multiples passions : l’écriture et le dessin. Talent reconnu qu’il exerçait pendant ses plaidoiries : François, l’avocat, se faisait alors dessinateur de presse pour le journal Le Pélican, le quotidien des Antilles. Il croquait et dessinait avec un humour parfois décapant, des scènes au palais de justice de Saint-Martin qui illustraient alors les pages justice du quotidien.
Correspondant Midi Libre : 06 75 93 88 32
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