Un homme de 31 ans a été jugé pour avoir dérobé des chèques dans le cabinet d’un avocat à Toulouse. L’enquête a duré près de 8 ans jusqu’au procès organisé ce mardi au tribunal correctionnel.
L’instruction a duré plus de huit ans et le procès moins de 20 minutes… Un homme de 31 ans a été jugé pour avoir dérobé 15 000 € en chèques dans le bureau d’un avocat en charge de la vente d’un commerce.
L’affaire démarre en 2016 (!). À cette époque, deux hommes souhaitent racheter un fast-food à Tournefeuille, à l’ouest de Toulouse. En février, ils font une offre de 40 000 € en se basant sur un chiffre d’affaires précis. Les jours suivants, un rendez-vous est pris chez un avocat, désigné pour la rédaction des actes de vente et en charge de garder les fonds jusqu’à la fin de la transaction.
« Vous aviez prévu un chiffre d’affaires mais il semblait éloigné de la réalité », avance le président de l’audience en juge unique organisée ce mardi 15 octobre 2024 à Toulouse. » Oui », reconnaît le prévenu.
Ils n’ont jamais payé la totalité du commerce
Un mois plus tard, le duo d’acheteurs prend contact avec l’avocat pour renoncer à l’achat et récupérer l’argent. Mais c’est impossible, ils se sont déjà engagés et ne peuvent plus reculer. L’un des deux associés fixe alors un rendez-vous avec le juriste pour discuter. Et il profite d’être seul dans le bureau pour dérober les trois chèques. » Il est parti à la photocopieuse, j’ai saisi cette opportunité », confie le prévenu, à la barre.
Au lendemain des faits, le professionnel du droit croit avoir égaré le dossier. Avec le temps, il comprend finalement que l’argent a été volé. Le montant du préjudice est proche de 15 000 €. Une plainte est déposée mais elle est classée sans suite en raison de l’absence de preuves tangibles.
En 2018, l’affaire est relancée par un juge d’instruction. Depuis 2016, le vendeur du commerce n’a perçu que 16 000 € sur les 40 000 € prévus lors de l’accord. » Je reconnais avoir pris ces chèques pour les remettre sur mon compte. C’était une grave erreur », ajoute le client de Me Alexandre Martin.
« En huit ans, les anciens propriétaires de ce fast-food n’ont jamais été indemnisés », rappelle le procureur, ajoutant que la perte financière pour les victimes reste significative. Il requiert 6 mois de prison avec sursis. Le tribunal suit les réquisitions.
Pour vous tenir informés, cet article autour du sujet « Avocat », vous est fourni par canis-avocat.com. Cette chronique a été reproduite de la manière la plus complète qui soit. Vous pouvez écrire en utilisant les coordonnées inscrites sur le site web pour indiquer des détails sur ce contenu sur le thème « Avocat ». La raison d’être de canis-avocat.com est de discuter autour de Avocat dans la transparence en vous donnant la connaissance de tout ce qui est publié sur ce thème sur la toile Dans les prochaines heures notre équipe publiera d’autres infos autour du sujet « Avocat ». Alors, visitez de manière régulière notre site.