Dans son livre intitulé « Xavier, mon frère, présumé innocent », Christine Dupont de Ligonnès défend sa théorie selon laquelle son frère n’était pas responsable du quintuple meurtre survenu en 2011 à Nantes. Selon elle, les cinq corps retrouvés ne seraient pas ceux de sa belle-sœur et de ses quatre enfants.
Elle avance la thèse d’une « mise en scène » visant à exfiltrer son frère aux États-Unis, où il travaillerait dans le renseignement.
Toutefois, cette théorie est contredite par les faits. En effet, les corps découverts sous la terrasse de la maison sont bel et bien ceux de la famille Dupont de Ligonnès. Ils avaient été drogués avant d’être assassinés. Des preuves matérielles, telles que des achats d’armes et de produits chimiques effectués par le fugitif avant le drame, viennent également étayer la thèse des meurtres.
Christine Dupont de Ligonnès, par ailleurs connue pour sa participation à un groupe de prière qualifié de sectaire, persiste dans sa conviction que son frère est vivant. Dans son livre coécrit avec son mari, Bertram de Verdun, elle avance même que toute la famille serait aux États-Unis sous de nouvelles identités.
Pourtant, cette version des faits est mise en doute par de nombreux éléments de l’enquête, notamment l’absence de l’arme du crime et les multiples incohérences relevées par les autorités.
Malgré les années qui ont passé depuis cette tragédie, l’avocat de Christine Dupont de Ligonnès, Stéphane Goldenstein, garde espoir de retrouver Xavier Dupont de Ligonnès. Pour lui, seule la présence du principal intéressé permettra de faire toute la lumière sur cette affaire qui défraie toujours la chronique.
Invité ce soir sur le plateau de TPMP sur C8, il se confie sur les incohérences de l’enquête, que lesquelles se basent sa cliente : “le vrai problème c’est que la réalisation des autopsies a mal été réalisée. Et y’a plein de zones d’ombre qui font que ma cliente s’est engouffrée là-dedans. Parce qu’elle est persuadée que son frère n’a pas pu faire ça”.
Il ajoute : “Et effectivement ces zones d’ombre, on n’a pas d’explications. Y’a par exemple un cadavre d’1,85 m qui pèse 50kg. Donc c’est embêtant. À mon avis ils se sont trompés. Ils ont mal pesé”.
Défendant la position de sa cliente, il explique : “Il me reste ces documents-là. Ils sont gênants. Et je ne peux pas demander une contre-autopsie puisque le permis d’inhumer a été délivré très rapidement et qu’en plus de ça la famille a décidé d’une crémation”.
Mais c’est loin d’être le seul problème pour Maître Goldenstein qui ajoute : “Comble des choses, c’est qu’un mois plus tard, tous les emballages, tout ce qu’on a retrouvé sur place, ont été détruits et dans ces emballages y’avait forcément de l’ADN. Donc j’aurais pu demander une contre-expertise et expliquer à ma cliente que le complot qu’elle pensait initialement n’était pas possible”.
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