Rafaël Cuneo Libarona, l’avocat d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, considère la remise en liberté comme une première étape importante en vue de la libération des deux tricolores. Dans les faits, les deux hommes sont toujours mis en cause et l’enquête se poursuit…
Comment avez-vous accueilli la décision concernant la libération d’Oscar Jegou et Auradou ?
Je suis très content : trois procureurs différents (Dario Nora, Daniela Chaler et Gonzalo Nazar, N.D.L.R.) se sont prononcés en faveur de cette remise en liberté, c’est significatif. […] Nous avançons pas à pas, tout en respectant l’institution de la justice argentine. Mon but, désormais, c’est que les joueurs rentrent vite en France : non seulement libres, mais totalement absous. Je veux qu’ils rentrent au pays avec leur honneur et leur innocence.
Est-ce une première petite victoire, à vos yeux ?
C’est une grande victoire. Et la prochaine sera encore bien plus grande. Mais encore une fois, je veux respecter les étapes propres à la justice argentine, une justice ayant prouvé ces dernières semaines être juste, rigoureuse et travailleuse.
Placés en résidence surveillée en Argentine depuis le 17 juillet, Oscar Jegou et Hugo Auradou sont désormais libres mais ne sont toutefois pas autorisés à quitter le pays. Le procès pourrait avoir lieu courant 2025
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Dans quel état d’esprit se trouvent Oscar Jegou et Hugo Auradou ?
Ils sont satisfaits de cette décision. (Il marque une pause, reprend) Ces deux garçons viennent de vivre un cauchemar pour une chose qu’ils n’ont jamais commise. Le plus important, maintenant, c’est que leur innocence soit reconnue, qu’ils rentrent en France et défendent à nouveau les couleurs de leur club. J’espère aussi qu’ils rejoueront au plus vite en équipe de France.
L’instruction se poursuit, néanmoins : où vont-ils vivre ces prochaines semaines ? À Buenos Aires ou Mendoza ?
Ils veulent rester ensemble à Mendoza, où se déroulent l’enquête et des auditions.
Puisqu’ils sont désormais libres, peuvent-ils s’entraîner dans un stade de la ville ?
C’est difficile parce que ce sont à présent deux personnes très connues, très identifiables dans la ville. Mais ils pourront bientôt le faire, je pense. Il n’y a pas de risque de fuite, de toute façon. Il y a soixante journalistes à la porte de leur maison.
La mère d’Hugo Auradou, Marie, va-t-elle rester à Mendoza à leurs côtés ?
Oui. Elle reste avec eux jusqu’à ce qu’ils rentrent au pays.
Quelle est la prochaine étape, dans cette affaire ?
L’analyse psychologique de la plaignante sera réalisée dans dix jours. Une fois les résultats obtenus, nous demanderons le retour des joueurs en France et la fin des poursuites.
Ce lundi 12 août, la justice argentine a prononcé la mise en liberté d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, mais leur obligation de demeurer sur le territoire argentine. Quelques minutes plus tard, leur avocat en France Antoine Vey réagissait pour Rugbyrama.https://t.co/obX31RY8e6
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La semaine dernière, l’avocate de la plaignante, Natacha Romano, disait que le récent témoignage de Jean-Baptiste Gros était un faux grossier. Pour quelle raison ?
Je ne sais pas. L’avocate de la plaignante a dit beaucoup de choses qui n’étaient pas avérées à la presse : elle a dit qu’Hugo Auradou avait uriné sur la plaignante alors que celle-ci dit aujourd’hui s’être urinée dessus toute seule ; elle a dit aussi qu’il y avait des marques d’étranglement autour du cou de la plaignante quand les médecins légistes ont prouvé que non ; elle a enfin dit qu’il y avait un œil au beurre noir quand ces mêmes médecins ne l’ont jamais constaté…
Parmi les contradictions constatées par les procureurs entre la version de la plaignante et le déroulement des faits, qu’y a-t-il, au juste ?
Il existe déjà des photos où la plaignante quitte la chambre 603 du Diplomatic Hôtel en souriant. Certains des audios envoyés par la plaignante à sa meilleure amie laissent également deviner des sourires. Il y a donc matière à s’interroger sur cette plainte incohérente. Quoi qu’il en soit, nous avons toujours traité la plaignante avec le plus grand respect, de notre côté. […] Les contradictions que mon équipe et moi-même avons apportées au procureur ont pris du temps et de l’énergie. Ce dossier fut le plus difficile de toute ma carrière.
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