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Le scandale continue, les versions s’opposent. Ce mardi 22 octobre 2024, le rapport de l’huissier mandaté par France Télévisions pour analyser les rushs de l’émission Complément d’Enquête dédiée à Gérard Depardieu a été dévoilé par nos confrères du Parisien.
L’huissier a eu accès aux rushs de trois caméras, l’une fixée sur Gérard Depardieu, une seconde captait la scène en plan large, et un caméscope porté par un proche de Yann Moix apportait un troisième angle d’images. Pour l’acteur, le rapport est accablant.
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Le rapport confirme les propos de l’acteur
Rappel des faits. Dans une séquence de Complément d’Enquête, on pouvait voir Gérard Depardieu, lors d’un voyage en Corée du Nord avec Yann Moix en 2018, sexualiser une enfant d’une dizaine d’années.
La fillette faisait du cheval dans un haras. « Si jamais il galope, elle jouit, c’est bien ma fifille ! Continue ! », avait lâché l’acteur, face caméra. Via ses avocats, Gérard Depardieu avait contesté ses propos, indiquant qu’il ne s’adressait pas à la fillette, mais à une autre cavalière.
Selon le rapport de l’huissier, cette possibilité est pourtant exclue.
Au cours de cette séquence, je constate qu’à l’exception de la jeune fille, seuls des cavaliers d’apparence masculine entrent en premier plan des caméras.
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D’autres propos obscènes
Mais ce n’est pas le pire de ce qu’il est possible de lire dans le rapport. Si les propos diffusés par Complément d’Enquête sont déjà choquants, l’huissier révèle qu’en réalité la production a choisi de n’en diffuser qu’une partie.
Gérard Depardieu aurait en effet rajouté d’autres commentaires aberrants, ainsi qu’une « onomatopée gutturale ». On le voit et l’entend dire : « Non mais s’il la fait galoper, elle mouille, elle jouit, tu sais que celles qui font la route du sel, ou les folles qui sont à cheval, elles ont le clito qui frotte sur le haut de la… sur le pommeau de la selle »…
Deux procès à l’encontre de Gérard Depardieu
Ce n’est pas le seul démêlé judiciaire de Gérard Depardieu : l’acteur de 75 ans doit être jugé le 28 octobre 2024 devant le tribunal correctionnel de Paris pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes lors du tournage du film « Les Volets verts », en 2021. Un procès a aussi été requis à son encontre en août devant la cour criminelle départementale pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould.
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« Une fiction » pour l’avocat de Gérard Depardieu
Invité de BFM ce mardi, l’avocat Jérémie Assous reconnaît n’avoir « jamais contesté qu’il ait tenu ces propos ». Cependant, la défense de Gérard Depardieu estime qu’il y a « tromperie » et qu’il s’agit « d’un montage illicite » de la part de la production.
Complément d’enquête aurait « vendu cela comme de l’information » alors qu’il s’agirait, selon Me Assous, « d’une œuvre de fiction ». Il affirme détenir « un certain nombre de documents » démontrant que ces images ont été tournées dans le cadre d’un projet d’une « œuvre de fiction long métrage avec Yann Moix comme réalisateur ».
La cour d’appel de Paris a ordonné une nouvelle expertise des rushs de la séquence. Cette fois à la demande de Gérard Depardieu et Yann Moix. Cette expertise, avancée par Gérard Depardieu, doit être présentée au tribunal dans les prochains jours.
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