Sept ans après sa révélation, l’affaire des empoisonnements de Besançon aborde sa dernière ligne droite avant un probable procès. Suspecté d’avoir tué ou intenté à la vie de 30 patients, Frédéric Péchier ne cesse de clamer son innocence.
Le bras de fer judiciaire engagé avec ses accusateurs est d’une intensité rare. Le réquisitoire définitif du parquet de Besançon , qui résume en 537 pages les charges retenues à l’encontre de l’anesthésiste, vient d’ailleurs d’être remis au juge d’instruction. C’est ce magistrat qui, cet été, décidera de la tenue ou non d’un procès d’assises.
Un cinquième avocat
Frédéric Péchier est défendu par Me Lee Takhedmit, Me Ornella Spatafora, Me Randall Schwerdorffer et par sa propre sœur Me Julie Péchier, missionnée pour lui apporter « une aide technique ».
L’entourage du médecin annonce d’ores et déjà le renfort d’une cinquième robe noire : Me Samuel Esteve, du barreau de Dijon. Le pénaliste a déjà collaboré par le passé avec le cabinet bisontin de Me Schwerdorffer, notamment sur l’affaire Daval.
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