L’avocat est un incontournable en cuisine, mais il n’est pas toujours évident d’en retirer la chair « proprement » pour la couper en tranches. Il faut d’abord franchir l’étape du dénoyautage et même en cas de succès, il restera celle, encore plus délicate, de l’épluchage ! Si vous faites partie des nombreuses personnes désespérées à l’idée de couper correctement un avocat, sachez que le chef Abdel Alaoui a pensé à vous et dévoile sur Instagram deux trucs infaillibles pour que le geste technique ne vire pas à la prise de tête. Il vous faudra juste un (bon) couteau bien aiguisé et une cuillère.
Et vous ? Vous préférez votre avocat en morceaux ou en tranches ?
Le premier geste est aussi le plus facile : enlever le pédoncule. Une pichenette et le tour est joué. C’est maintenant que les choses sérieuses commencent : munissez-vous d’un bon couteau (sans dents) et découpez l’avocat autour du noyau. Tenez fermement le fruit dans votre paume et avec votre autre main, tournez la partie supérieure qui se détachera facilement, laissant apparaître le noyau. Vous voilà désormais avec deux moitiés d’avocat. Prenez celle contenant le noyau et frappez-le d’un coup sec avec la lame de votre couteau. Tournez légèrement. Et voilà ! Vous n’avez pas besoin de « ramasser » le noyau à la cuillère ni de découper la chair tout autour – ce serait la promesse d’un joli carnage.
Première étape franchie avec succès, il va maintenant falloir éplucher l’avocat. Deux possibilités s’offrent à vous : vous pouvez découper des cubes directement dans la chair en faisant attention de ne pas déchirer la peau, puis les extraire à la cuillère. Si toutefois vous préférez des tranches, insérez une cuillère à soupe entre la peau et la chair, épousez la forme du fruit et il ne vous restera plus qu’à le déposer entier sur votre plan de travail et le découper.
Fruit ou légume ?
L’avocat est un fruit, aucun doute là-dessus. Il provient de l’avocatier, arbre qui prend originellement racine au Mexique. Sous d’autres latitudes que la nôtre, il est même consommé comme un fruit. Sur l’île de la Réunion, par exemple, beaucoup le saupoudrent de sucre avant de le manger. Mais n’étant pas naturellement sucré au contraire des autres fruits, on a tendance à le considérer – et le cuisiner – comme un légume. Quoi qu’il en soit, l’avocat doit sa cote de popularité non seulement à son goût subtil, mais aussi à ses bienfaits nutritifs. Riche en « bonnes » graisses et en vitamine K, l’avocat est aussi une excellente source de vitamine E, réputée pour ses bienfaits antioxydants. Enfin, il fait partie des aliments recommandés dans la prévention des maladies cardiovasculaires.
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