Sosie de Clark Kent, cet avocat joue les Superman au Brésil: « Sa présence donne le sourire » (vidéos)

En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone.

« C’est Clark Kent que je vois ici? », s’est interrogé ce dernier dans sa vidéo, qui a rapidement atteint des milliers de vues sur TikTok.

Leonardo Muylaert n’avait même pas de compte sur les réseaux sociaux, et ne s’imaginait nullement ressembler au journaliste binoclard capable de se changer en Superman.

Quelques semaines plus tard, il comprenait qu’il était devenu le « Superman brésilien », en raison de sa ressemblance frappante avec l’Américain Christopher Reeve, le plus célèbre acteur ayant interprété le super-héros au cinéma.

guillement

Sa présence donne le sourire à tout le monde. Cela nous donne une nouvelle énergie pour faire face à notre quotidien intense

« C’était à la fois fou et amusant de voir qu’autant de personnes pensaient que je ressemblais à Superman », confie-t-il à l’AFP.

Il s’est vite pris au jeu: il a commandé un costume bleu à cape rouge sur internet et a commencé à voyager à travers le Brésil en incarnant Superman – prenant bien soin d’enlever ses lunettes.

Du haut de ses 2,03 m, ce colosse souriant visite hôpitaux ou écoles, pose pour des photos avec des curieux dans les rues et tente d’apporter un message d’espoir. Le tout sans réclamer un centime.

Il n’hésite plus à s’afficher sur les réseaux: son profil intitulé « tallclark » (le grand Clark) sur Instagram est suivi par plus de 115.000 personnes. Une de ses vidéos a été partagée sur le réseau social X par James Gunn, réalisateur des « Gardiens de la Galaxie » (2014) et du prochain film de la saga Superman.

Il fait le bonheur des patients dans les hôpitaux

Leonardo Muylaert peut compter sur sa compagne Helenise Santos, qui gère son agenda, filme ses vidéos et doit sans cesse répondre à la question: « Êtes-vous Loïs Lane? »

Lors d’un voyage récent à Rio de Janeiro (sud-est), il a fait le bonheur des patients et de l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), un hôpital public.

« Sa présence donne le sourire à tout le monde. Cela nous donne une nouvelle énergie pour faire face à notre quotidien intense », dit le coordinateur de recherches de l’Into, Rodrigo Cardoso.

Il « remplit un vide dans la routine »

L’avocat, qui a étudié aux Etats-Unis grâce à une bourse pour jouer au basket, a distribué des cadeaux aux enfants hospitalisés et posé pour des dizaines de selfies.

Mais l’avenir du Superman brésilien reste incertain, en raison des très prosaïques obligations professionnelles. Quand il n’arbore pas son costume bleu et rouge, il revient à sa vie d’avocat spécialisé en droit civil.

Son rôle de super-héros « remplit un vide dans la routine de la vie de bureau, qui est parfois très solitaire », admet-il.

En costume-cravate dans son bureau de la capitale Brasilia, lunettes sur le nez, il ressemble à s’y méprendre à Clark Kent sur son lieu de travail à la ville, la rédaction du Daily Planet.

« Parfois, quand on est plongé des heures dans la paperasse, on oublie l’importance des relations humaines (…). J’ai commencé à rendre service aux gens et les retours sont incroyables, donc ça me motive pour continuer ».

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J’ai commencé à rendre service aux gens et les retours sont incroyables, donc ça me motive pour continuer

Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, poses during an interview with AFP at his office in Brasilia on April 9, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by EVARISTO SA / AFP)
En costume-cravate dans son bureau de la capitale Brasilia, lunettes sur le nez, il ressemble à s’y méprendre à Clark Kent sur son lieu de travail à la ville, la rédaction du Daily Planet. ©AFP or licensors
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Leonardo Muylaert, le "Superman brésilien", avec des patients et des membres l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro

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Leonardo Muylaert, le « Superman brésilien », avec des patients et des membres l’équipe médicale de l’Institut de traumatologie et d’orthopédie (Into), le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro. ©AFP
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Leonardo Muylaert, le "Superman brésilien", avec une habitante du quartier de Tijuca, le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro

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Leonardo Muylaert, le « Superman brésilien », avec une habitante du quartier de Tijuca, le 18 mars 2024 à Rio de Janeiro. ©AFP
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, takes a selfie with a group of ladies at the Association of Parents and Friends of Neurodivergent People (APAE-RIO) in the Tijuca neighborhood in Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by MAURO PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, is recorded by his girlfriend Helenise Santos at the helipad of the National Institute of Traumatology and Orthopedics (INTO) in the city center of Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by Mauro PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors
Leonardo Muylaert, 36, known as the Brazilian Superman, visits patients at the National Institute of Traumatology and Orthopedics (INTO) in the city center of Rio de Janeiro, Brazil, on March 18, 2024. Muylaert, a lawyer who didn�t have social media one year ago, found out a video of him visiting an event went viral on TikTok, calling him the "Brazilian Superman." He liked the idea and jumped on a Superman costume, and since then, he has been traveling around Brazil as Superman. (Photo by Mauro PIMENTEL / AFP)
En 2022, l’avocat brésilien Leonardo Muylaert, 36 ans, visitait le Comic Con de Sao Paulo (sud-est), grand-messe dédiée à la culture comics, quand un autre visiteur l’a filmé avec son téléphone. ©AFP or licensors

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Assistant(e) / secrétaire en cabinet d’avocat

Le Village de la justice est le 1er site de la communauté des métiers du Droit, en accès libre, créé en 1997 (en savoir plus). Avocats, juristes d’entreprises et salariés, magistrats, étudiants, notaires, huissiers, fiscalistes, RH, experts et conseils etc, y trouvent de nombreuses informations et participent à la communauté, s’informent, établissent leur réseau, recrutent… Le premier Réseau du droit ! > Découvrez notre philosophie et fonctionnement ici.

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Avocat, banquier, institutrice : qui sont les 12 membres du jury du procès de Donald Trump

FOCUS – Leur anonymat a été requis pour éviter toute pression au cours du procès historique de Donald Trump. Toutefois, les médias américains disposent de quelques informations sur le profil des jurés.

Une lourde tâche pèse désormais sur leurs épaules : celle de juger Donald Trump. Le procès qui s’est ouvert lundi 15 avril à New York est historique car pour la première fois dans l’histoire américaine, un ancien président est jugé dans le cadre d’une affaire pénale.

Vendredi, au quatrième jour d’audience, les douze jurés titulaires et les six suppléants ont été choisis par le tribunal de Manhattan, ouvrant ainsi la voie aux débats. En seulement trois jours, 200 jurés potentiels se sont présentés : certains ont été évincés par la défense ou l’accusation, d’autres se sont récusés eux-mêmes. Deux femmes se sont notamment effondrées sous la pression. Finalement, sept hommes et cinq femmes ont été sélectionnés.

Pour leur sécurité, le juge Merchan leur a promis l’anonymat. Même les avocats de chaque parties ne sont pas autorisés à connaître leur identité. Quelques informations ont toutefois été publiées à leur sujet : ils travaillent dans le droit, la finance, le commerce ou encore l’éducation. Ils sont pour la plupart hautement qualifiés. Voici ce que l’on sait.

Des jurés hautement qualifiés

Juré n°1 : le premier juré est le président du jury : il est présenté par les médias américains comme un homme marié, sans enfant, qui travaille dans la vente. Il est originaire d’Irlande, aime les activités en plein air et lit le New York Times, le Daily Mail et regarde la chaîne Fox News.

Juré n°2 : le deuxième juré est un homme marié, sans enfant, banquier d’investissement et titulaire d’un MBA. Il vit avec sa femme dans le quartier de Hell’s Kitchen. Ses passe-temps sont la musique et les concerts. Il a déclaré suivre l’ancien président sur les réseaux sociaux et avoir lu quelques «citations» du livre de Donald Trump, The Art of the Deal. Il a expliqué être extrêmement bien informé et suivre toute l’actualité dans le cadre de son travail.

Juré n°3 : le troisième juré est un homme qui travaille dans le droit des affaires et des sociétés. Il est marié, père de trois enfants et vit à Chelsea. Il lit le New York Times et le Wall Street Journal. Sur son temps personnel, il aime faire de la randonnée et de la course à pied.

Juré n°4 : le quatrième juré est un homme, ingénieur de sécurité. Il habite à West Village depuis 15 ans. Il aime travailler le bois, le métal et écouter des podcasts humoristiques sur son temps libre.

Juré n°5 : Le juré numéro 5 est une femme, professeure d’Anglais dans le public qui se définit comme une «créatrice dans l’âme». Elle aime le théâtre, l’écriture et les voyages. Elle est décrite comme une jeune femme noire qui n’est pas mariée et sans enfant. Elle a grandi à Harlem. Face au tribunal, elle a expliqué qu’elle avait des amis qui avaient des opinions bien arrêtées sur Donald Trump mais qu’elle-même n’en avait pas, et qu’elle n’était pas vraiment intéressée par l’actualité : «Le président Trump dit ce qu’il pense et je préfère cela plutôt que quelqu’un qui est en fonction et dont on ne sait pas ce qu’il pense »» a-t-elle déclaré lors du processus de sélection du jury.

Juré n°6 : le sixième juré est une femme qui vient d’obtenir son diplôme universitaire. Elle vit actuellement à Chelsea en collocation. Elle travaille comme ingénieur logiciel et aime passer du temps avec ses amis, sa famille et aller au restaurant. Elle dit lire le New York Times et s’informer via Google, Facebook ou encore TikTok.

Juré n°7 : le septième juré est un homme, avocat dans le civil. Il a toutefois affirmé au tribunal ne pas s’y connaître en litiges pénaux. Il est marié, a deux enfants et vit dans l’Upper East Side. Il aime passer du temps à l’extérieur en famille. Il suit l’actualité en lisant le New York Times, Washington Post et le New York Post. Il écoute également le podcast Car Talk. Il a déclaré au tribunal qu’il avait quelques opinions politiques sur le mandat de Donald Trump, positives et négatives.

Juré n°8 : le huitième juré est un retraité, ancien gestionnaire en patrimoine. Il est titulaire d’un MBA et vit dans l’Upper East Side depuis plusieurs décennies. Il aime le yoga et le pratique tous les matins. Il s’informe via la BBC, le New York Times et regarde la CNN. Il a deux enfants : une fille et un fils.

Juré n°9 : le neuvième juré est une femme. Elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfant. Elle est orthophoniste et vit dans l’Upper East Side. Elle est titulaire d’une maîtrise et aime aller au restaurant et regarder la télévision. Elle ne regarde pas l’actulaité mais elle suit des podcasts de télé-réalité. «Je crois fermement que je peux être juste et impartiale», a-t-elle déclaré lors du processus de sélection.

Juré n°10 : le dixième juré est un homme qui travaille dans l’e-commerce. Il est originaire de l’Ohio et il n’est pas marié. Il a notifié écouter des podcasts sur la psychologie comportementale et ne pas suivre beaucoup l’actualité. Il lit toutefois le New York Times.

Juré n°11 : le onzième juré est une femme, responsable du développement de produits. Elle n’est pas mariée et n’a pas d’enfant. Elle aime explorer la ville et la restauration sur son temps libre. Concernant Donald Trump, elle a affirmé ne pas aimer «le personnage» et le trouver «très égoïste et intéressé». : «Je ne suis pas vraiment d’accord avec certaines de ses opinions politiques, mais cela ne veut pas dire que je ne peux pas être impartiale», a-t-elle déclaré. «Je n’aime pas certains de mes collègues, mais je n’essaie pas de saboter leur travail», a-t-elle ajouté, provoquant les rires du tribunal, comme le rapporte la BBC.

Juré n°12 : le douzième juré est une femme. Elle est physiothérapeute et titulaire d’un doctorat en kinésithérapie. Elle est mariée, sans enfant, et vit dans l’Upper East Side. Ses hobbies sont la course à pied, le tennis, la musique live et les podcasts sportifs. Elle dit s’informer avec le New York Times, USA Today et CNN.


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Francis Lec, l’avocat des «derniers remparts» de la République

«On doit respecter les convictions religieuses de chacun, mais ces dernières ne peuvent en aucun cas exercer sur l’État un quelconque pouvoir» assure Francis Lec. Eliot Blondet / ABACAPRESS.COM pour Le Figaro

PORTRAIT – Défenseur des chefs d’établissement, et notamment du proviseur de la cité Maurice-Ravel – qui a quitté ses fonctions après avoir reçu des menaces de mort pour avoir demandé à une élève d’enlever son voile -, il plaide pour une réponse vigoureuse des pouvoirs publics.

Francis Lec, c’est d’abord une voix. Un timbre de stentor, sépulcral, qui impose le silence et l’écoute dans les tribunaux comme dans le secret de son cabinet, établi à Amiens, dans la Somme. «Aujourd’hui, une partie de la jeunesse s’interroge sur les obligations qu’implique la laïcité. Certains considèrent même que c’est une espèce de manifestation d’indépendance. En dehors de l’école, d’autres se radicalisent directement au sein de leur famille. Nous sommes à la croisée des chemins», avertit d’emblée l’avocat de 78 ans qui reçoit dans la maison qu’il habite avec son épouse.

L’entrée est cossue, parée de moulures et de lustres au plafond. Des photos de famille tapissent les murs. S’y croisent des personnalités politiques, ses enfants en robe d’avocat ou encore des prix, des dessins et des peintures. «Les choses sont trop graves», poursuit-il solennellement. «Il faut des réactions vives de la part de l’Éducation nationale dès qu’un enseignant est menacé. Il faut ensuite que la justice suive…

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Procès en appel de l’attentat de Nice. « Il faut faire comme si le premier procès n’avait pas existé, » confie cet avocat de parties civiles

Avocat de plusieurs dizaines de victimes et proches de victimes, Me Philippe Soussi aborde le procès en appel des suspects des attentats de Nice comme si la première instance « n’avait jamais existé », oralité des débats oblige. Le pénaliste a préparé ses clients à livrer une seconde fois leurs témoignages et à assister à une défense « plus pugnace » qu’il y a un an et demi.

Le procès en appel des suspects de l’attentat de Nice qui s’ouvre ce lundi 22 avril « doit faire table rase » du premier procès, considère Me Philippe Soussi. L’avocat du barreau de Nice, qui représente plusieurs dizaines de victimes de l‘attentat du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, a accepté de répondre aux questions de France 3 Côte d’Azur à propos de cette nouvelle audience, qui jugera Mohamed Ghaieb et Chokri Chafroud, les deux accusés qui ont interjeté appel.

  • Comment avez-vous préparé ce procès en appel ?

Me Philippe Soussi : « Le principe d’un procès en appel, c’est qu’on redémarre de zéro. Même en tant qu’avocat, je me dois d’oublier tout ce qui s’est dit en première instance, faire comme si ce procès n’avait jamais existé. Parce que les débats sont oraux, ce qui est un principe de la cour d’assises en France.

C’est un nouveau procès de tous points de vue : il y avait huit accusés il y a un an et demi, la cour n’en jugera que deux cette fois-ci. Il y aura de nouveaux magistrats du siège [les juges professionnels qui composeront la cour, ndlr] et du parquet [les magistrats du parquet national antiterroriste (PNAT), ndlr] débats y seront très différents – on peut s’attendre à de nouvelles zones d’ombres. »

  • Comment vos clients abordent-ils cette nouvelle audience ?

Me Philippe Soussi : « Être avocat de parties civiles, c’est un travail sur mesure. Les victimes ont une manière différente d’appréhender le procès : certaines viennent témoigner à Paris devant la cour, d’autres ne le souhaitent pas, mais assistent aux débats, à Nice ou via la webradio… Les procès leur apportent peu de réponses, mais ils sont capitaux dans leur reconstruction. De très nombreuses parties civiles vont être entendues à nouveau, c’est un moment extrêmement important pour elles.

Qu’ils témoignent ou non, mes clients adopteront le même comportement qu’en première instance. Je me dois de leur rappeler ce qu’est le droit d’appel, leur demander plus d’acuité qu’il y a un an et demi, les prévenir que le système de défense va changer. Elles doivent être préparées à une défense plus pugnace qu’en première instance. »

  • Quels changements pourrait-on observer dans les débats ?

Me Philippe Soussi :  « On a deux accusés seulement, avec des débats qui seront probablement plus durs. Ils se concentreront sur la participation ou non de M. Ghraieb et de M. Chafroud à l’association de malfaiteurs terroriste (AMT), le premier sur sa proximité idéologique avec Mohamed Lahouaeij-Bouhlel [le terroriste qui était au volant du camion le soir du drame, ndlr] et le second pour avoir inspiré le mode opératoire. »

Le principe de l’AMT, c’est que la juridiction n’exige pas de prouver que M. Ghraieb et de M. Chafroud ont été complices, qu’ils aient eu connaissance du projet terroriste de Mohamed Lahouaeij-Bouhlel. Il « suffit » de prouver qu’ils ont pu participer aux activités du groupe en connaissant la nature terroriste de celui-ci.

Concernant la tenue des débats, on a eu le président [Laurent] Raviot, on a maintenant le président [Christophe] Petiteau… Je n’ai pas d’attente. Cette fois, fera-t-il le choix de diffuser la vidéo de l’attentat ? »

  • Concernant ces deux accusés, qu’espèrent vos clients de ce procès en appel ?

Me Philippe Soussi :  « Je rappelle qu’en tant que partie civile, nous ne pouvons pas requérir de peine comme le parquet. Mais nous avons néanmoins un rôle important à jouer et pouvons concourir à l’action publique. C’est probablement ce qui a joué dans les condamnations : 18 ans de réclusion criminelle pour ces deux accusés, alors que le parquet en avait requis 15.

Qu’on soit clairs, mes clients voulaient le maximum encouru, soit 20 ans, lors de la première instance, et ça n’a pas changé. Les parties civiles ne s’attendent pas à la moindre mansuétude de la cour. »

À lire aussi : notre dossier spécial sur le procès en appel et toute l’actualité sur l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice.

L’attentat avait fait 86 morts sur la promenade des Anglais le 14 juillet 2016, deux hommes, les seuls à avoir fait appel sur huit condamnés en première instance, seront jugés à partir de ce lundi par la cour d’assises spéciale de Paris.

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Affaire Véronique Lardé : « C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour », explique l’avocat Loïc Bussy

C’est l’histoire d’un triangle amoureux doublement fatal. En 2011, le corps de Frédéric Butanowicz est retrouvé au cimetière du Common Wealth de Courcelles-le-Comte (Pas-de-Calais). Quand son ex-femme Véronique Lardé est accusée de l’avoir assassiné, elle met fin à ses jours en prison. Nous sommes au deuxième jour de son procès, et cette affaire est close : la mort de la principale intéressée met fin à l’action publique, personne ne sera jamais jugé ni condamné.

Avant de mourir, Véronique Lardé clamait son innocence, accusant un temps son mari de l’époque d’être à l’origine de l’assassinat. « C’est le truc classique, soupire Maître Loïc Bussy, avocat des proches de Frédéric Butanowicz dans Les Voix du crime. On est dans un triangle amoureux, un des deux décède, donc forcément, elle attire le regard des enquêteurs (…) vers son troisième mari. » 

Pourtant, c’est impossible : le téléphone de cet homme ne borne à aucun endroit pouvant l’incriminer et ses proches confirment son alibi. « On sait aussi qu’il vient de sortir de de convalescence parce qu’il a été opéré d’un pontage coronarien, donc il n’a pas la force », ajoute Loïc Bussy. « Et finalement, il y a aucun élément qui converge vers lui. Et malgré les explications de Véronique, tout continue à converger vers elle. »

C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour avec un homme


Me Loïc Bussy

Alors, pourquoi Véronique Lardé aurait-elle tué Frédéric Butanowicz ? « C’est une femme qui ne sait pas clore une histoire d’amour avec un homme », répond Loïc Bussy qui s’est (re)plongé dans cette affaire pour en écrire un livre, L’Éternelle innocente (Michalon, 2024). « Elle était prise dans ce triangle amoureux et il a fallu qu’elle fasse un choix. Elle a fait son choix au détriment de Frédéric. »

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Pour en venir à cette conclusion, il exclut d’abord le mobile financier : bien que l’accusée aie été surprise en train d’empocher des chèques fournis par la victime, « elle ne tire pas profit financier de la disparition de Frédéric qui lui donnait l’équivalent de 2.000 euros par mois ». Surtout, derrière elle, Véronique Lardé laisse un autre mystère : la mort de son premier mari retrouvé inanimé chez lui, des traces de médicaments qu’il ne prenait pas dans son sang… comme Frédéric dont le corps montre des traces de Fentanyl, une molécule utilisée par les malades du cancer.

Dès lors, c’est « le fantôme d’une empoisonneuse » qui plane sur ce dossier. Ce qui vaut à l’accusée d’être surnommée « La Veuve noire du Pas-de-Calais ». « La seule façon pour elle de tirer un trait sur une histoire, c’est de faire disparaître ces personnes« , tente d’expliquer Loïc Bussy. Son mari de l’époque – le troisième – raconte lui-même avoir souffert de maux de ventre lorsqu’ils vivaient ensemble… Maux de ventre disparus avec elle. « On ne saura jamais la vérité », admet l’avocat, regrettant le procès avorté de cette affaire et « l’injustice absolue » de la mort de Véronique Lardé.

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Christophe Gerschel, l’avocat d’affaires qui sauve les forêts

Christophe Gerschel a plusieurs vies en parallèle. Qui pourrait imaginer que l’un des fondateurs en 2003 du cabinet d’avocats Alerion (100 personnes, dont 70 avocats), niché dans les beaux quartiers de Paris (7e arrondissement), passe la majeure partie de son temps libre à observer à la jumelle la faune. La vraie, pas celle des noctambules célèbres qui se noient dans les nuits parisiennes. « Je passe pas mal de mon temps sur les problématiques des oiseaux et des insectes, qui sont des familles d’animaux que je connais bien, et je me suis toujours intéressé aux arbres », confirme cet ornithologue amateur et entomologiste éclairé. Et qui pourrait également imaginer que cet avocat spécialisé dans les fusions-acquisitions et le droit fiscal aime plus que tout au monde s’enfoncer, parfois seul, dans les forêts d’Amazonie et d’Afrique, les plus hostiles de la planète, dès qu’il peut s’évader de Paris ? Loin, très loin des dossiers complexes et extrêmement confidentiels traitant de la vente de sociétés, principalement des PME et des ETI dans l’industrie, y compris de défense.

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Christophe Gerschel, malgré une vie professionnelle très intense, a été rattrapé par ses passions de jeunesse. Des passions stimulées par les histoires de Marcelle Vérité, sa grand-mère autrice pour la jeunesse, et par le temps passé à courir les trous à phosphates des forêts du Lot pour découvrir des ossements préhistoriques avec son frère Frédéric, journaliste grièvement blessé en Irak au cours d’un reportage de guerre. Ces passions-là, il les avait non pas enterrées mais contenues pour partir à la conquête de Paris et de ses lumières. Et ce conquistador extrêmement méthodique a cumulé les diplômes comme certains sportifs collectionnent les trophées. Christophe Gerschel a été à l’initiative de la création du cabinet Alerion, pour être maître à bord après avoir été un redoutable inspecteur des impôts chargé de traquer les gros fraudeurs, tout en étant chargé de cours à la faculté de droit à Paris Saclay.

« Sécuriser le foncier »

Aujourd’hui, il dégage du temps – de plus en plus – pour Green Sanctuaries, la fondation qu’il a créée en 2023 avec sa fille Flora. Son objectif : sauver les forêts primaires – les plus importantes pour la biodiversité – partout dans le monde en les rachetant ou en prenant des baux à long terme pour les protéger contre les sociétés forestières et le monde agricole, qui coupe des arbres pour développer élevage et agriculture intensive. « Ce qui est le plus important, c’est de sécuriser le foncier, prévient-il. Car, du jour au lendemain, les propriétaires peuvent décider de vendre leur forêt aux sociétés forestières ou à des sociétés d’extraction de pétrole. » Résultat, il est également chercheur de capitaux pour la fondation, qui fonctionne sur la base du mécénat et de dons (déductibles des impôts).

Je me suis promis de ne plus tuer aucun animal. Ni d’en manger

« Le déclic est venu en deux temps, explique-t-il. Il y a sept ou huit ans, je me suis promis de ne plus tuer aucun animal, insectes compris. Ni d’en manger. » Fini donc les chasses à travers la planète à la poursuite des papillons de la famille des Charaxes, notamment. « Puis je me suis dit qu’il fallait que je me mette en action pour protéger ces forêts qui me sont tellement chères, poursuit-il. C’était devenu une évidence. Protéger la forêt, c’est aussi lutter contre le réchauffement. Les grands arbres des forêts primaires sont les meilleurs pièges à carbone qui existent. » Pour être irréprochable dans sa démarche, l’avocat a tenu à doter Green Sanctuaries d’un comité scientifique composé de personnalités du monde de la recherche et de la science. Le biologiste réputé Gilles Bœuf, ancien président du Muséum national d’histoire naturelle, a par ailleurs accepté d’en être le parrain.

130 hectares sauvés en Amazonie

C’est parce qu’il est convaincu par son projet qu’il a tenu à investir 400 000 euros environ sur ses fonds propres pour munir la structure d’une force de frappe financière. Et acheter, Christophe Gerschel sait faire. À bientôt 60 ans, il a participé à plusieurs dizaines de deals dans le monde des affaires. C’est en juin 2023 que Green Sanctuaries a acquis auprès de propriétaires privés sa toute première forêt en Amazonie (Équateur) sur les contreforts des Andes, où vivent les Indiens Kichwa du Río Napo. Ces 130 hectares étaient menacés d’être transformés en monocultures d’exportation, essentiellement du cacao et du balsa. Une opération possible grâce aux premières levées de fonds, qui se sont élevées à plusieurs centaines de milliers d’euros, auprès notamment de ses amis industriels. La fondation a également acheté une forêt de 450 hectares dans l’est du Zimbabwe. Et elle est sur le point de conclure une nouvelle acquisition en France, plus précisément dans le Lot, pour protéger une forêt de 380 hectares (pas de coupe de bois, pas de chasse, pas d’élevage destiné aux abattoirs…).

Christophe Gerschel, l’avocat qui sauve les forêts

( Dans le Lot, où la fondation devrait acquérir 380 hectares. Crédits : PHILIPPE RO/SAIF IMAGES )

Pour mener à court terme d’autres projets de rachat qu’il a déjà lui-même identifiés, Christophe Gerschel compte lever cette année entre 2 et 3 millions d’euros. Green Sanctuaries vise une nouvelle parcelle d’environ 900 hectares dans le Río Napo, qui compléterait sa première acquisition et qui se trouve en bordure de la forêt communautaire des Kichwas déjà protégée (2 500 hectares). En Équateur, Green Sanctuaries souhaiterait également sauver la dernière forêt du Chocó équatorien (350 hectares), une région qui a subi une déforestation très étendue au profit là aussi de l’élevage intensif. Baptisé Tenka, ce projet a le soutien de Neoen, l’un des principaux producteurs français indépendants d’énergie exclusivement renouvelable. La fondation Veolia est pressentie pour faire partie de cette initiative.

Christophe Gerschel, l’avocat qui sauve les forêts

 ( En Guyane avec Claire Thor, membre du comité scientifique de la structure. Crédits : GREEN SANCTUARIES )

« En Amazonie équatorienne, on est dans l’endroit du monde où la biodiversité est la plus développée », souligne-t-il. Il a d’ailleurs des projets en Guyane, où Emmanuel Macron a récemment annoncé lors de sa visite en mars sa volonté de protéger la forêt amazonienne. Le militant a dans son viseur de petites parcelles, dont une de 5 hectares, peuplée par des anacondas de 5 mètres. Au total, la fondation pourrait devenir propriétaire de 50 à 100 hectares en Guyane. « Nous achetons des forêts, nous les laissons en libre évolution et nous les protégeons, explique-t-il. Comment ? Nous installons un écosystème sur place. Nous créons des emplois localement. Par exemple, dans le Río Napo, nous allons recruter deux gardes forestiers – des Indiens Kichwa – qui seront payés pour surveiller la forêt, vérifier qu’il n’y a pas de pièges et qu’on ne coupe pas d’arbres. »

Une levée de fonds à l’international

Au-delà de l’Amazonie, Green Sanctuaries travaille sur plusieurs opérations en Afrique, dont une très importante en Namibie, où la fondation souhaite acquérir 40 000 hectares. C’est une savane où vivent en liberté les derniers rhinocéros noirs, des girafes, des lions, des léopards… « C’est un projet déjà identifié mais nous n’avons pas encore les fonds », regrette Christophe Gerschel. L’organisation étudie aussi la perspective d’un bail à long terme au Cameroun, où elle vise plusieurs lots de forêts pour plus de 5 000 hectares. Pour relever tous ces défis, il s’est fixé l’objectif de lever entre 30 et 100 millions d’euros d’ici à 2030. Pourquoi ? « On souhaiterait pouvoir protéger au moins 100 000 hectares en 2030, indique-t-il. C’est l’année où l’objectif fixé par la COP15 d’une protection de 30 % de la planète doit être atteint. » Pour gagner ce pari, cet homme de défis travaille avec les fondations des grandes entreprises. Mais le chemin est souvent très (trop ?) long, tortueux et déceptif. Il souhaite également internationaliser son panel de donateurs.

Christophe Gerschel, l’avocat qui sauve les forêts

( En Namibie, les derniers rhinocéros noirs vivant en liberté. Crédits : SHUTTERSTOCK )

Cette levée de fonds servira à acquérir toutes les forêts identifiées, dont les prix évoluent selon les régions (entre 150 et 3 000 euros l’hectare en moyenne, à l’exception des forêts domaniales). « Notre projet en Namibie fait partie des prix les plus bas [180 euros l’hectare], détaille-t-il. Parce que c’est assez désertique. Le prix à l’hectare des forêts du Río Napo en Amazonie, les plus riches pour la biodiversité du monde, s’élève à 1 400 euros. Les forêts du Chocó équatorien, c’est 2 000 euros l’hectare. Nous avons étudié un projet en Nouvelle-Calédonie où le prix à l’hectare s’élève à 5 000 euros. » Green Sanctuaries semble être la seule fondation en Europe continentale à sécuriser le foncier de forêts primaires. Et sur le long terme, Christophe Gerschel ne désespère pas de rendre ces forêts aux pouvoirs publics ou aux communautés locales.

Michel Cabirol

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L’avocat de Rima Hassan dénonce une « bascule répressive » effectuée dans un but « politique


Rima Hassan fait face à de nombreuses polémiques.

Rima Hassan fait face à de nombreuses polémiques. © JEANNE ACCORSINI/SIPA

Depuis l’apparition du nom de Rima Hassan en septième position de la liste de La France insoumise pour les élections européennes de juin prochain, les polémiques à son encontre se multiplient. La militante franco-palestinienne est convoquée par la police à la fin du mois d’avril pour être entendue sur de possibles faits d’apologie du terrorisme. Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon la convocation.

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Une convocation qui suit l’annulation de la conférence à Lille 

Figure du mouvement de défense pour la Palestine depuis l’attaque du Hamas perpétrée sur le sol israélien le 7 octobre dernier, elle a notamment été accusée d’utiliser des termes jugés antisémites parmi lesquels « from the river to the sea », qui exige la création d’un État unique s’étendant de la mer Méditerranée à la rivière du Jourdain et qui favoriserait ainsi la destruction d’Israël. Son avocat, Vincent Brengarth, a toutefois indiqué, ce samedi 20 avril, au micro de franceinfo, ne pas savoir « précisément ce que la police judiciaire reproche à Rima Hassan ».

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Pire, selon lui, la candidate LFI est victime d’« une bascule répressive » qui poursuivrait « une visée politique ». Alors qu’il dénonce une « chape de plomb » à propos de la question de l’aide à Gaza, l’avocat tient pour preuve la récente conférence où sa cliente et Jean-Luc Mélenchon devaient clamer leur soutien à la Palestine avant que l’université de Lille ne l’annule au dernier moment.

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Avocat, enseignante ou orthophoniste, qui sont les douze jurés du procès de Donald Trump?

Les douze jurés du procès historique de Donald Trump dans l’affaire Stormy Daniels ont été désignés au terme d’un long processus. Si leur identité est tenue secrète, les médias américains ont révélé certaines informations et on apprend qu’ils travaillent notamment dans le droit, la santé ou l’enseignement.

Durant plusieurs jours, les plus de 200 jurés potentiels dans ce procès hors normes ont défilé au tribunal pour un processus d’écrémage au millimètre. Plus de la moitié ont été exemptés après s’être déclarés incapables de juger équitablement l’ex-président et d’autres ont été récusés par la défense ou l’accusation. Les autres ont vu leur vie scrutée dans les moindres détails et ont dû répondre à de nombreuses questions.

Les douze jurés titulaires ont finalement été choisis, à savoir sept hommes et cinq femmes résidant à Manhattan, et ont prêté serment. Six suppléants ont également été désignés. Le procès va ainsi pouvoir enfin rentrer dans le vif du sujet.

>> Lire aussi : Jury au complet pour le procès de Donald Trump, un homme s’immole devant le tribunal

Signe de la pression qui entoure ce procès suivi de près par les médias et les politiciens, deux femmes finalement non retenues ont fondu en larmes au moment où elles répondaient aux questions du tribunal. « Je suis désolée. Je pensais que je pourrais le faire (…). C’est tellement plus stressant que ce que je pensais », a lâché l’une d’elles.

Des profils variés

Pour des raisons de sécurité, l’identité de ces jurés a été tenue secrète, autre signe de l’importance de l’enjeu. Les médias américains ont toutefois fait certaines révélations sur le profil de ces douze personnes. Selon le New York Times, neuf d’entre elles ont un diplôme universitaire et trois n’en ont pas ou n’ont pas voulu répondre.

Selon ces informations, il apparaît que le juré numéro un et président du jury est originaire d’Irlande. Marié, il travaille dans la vente, lit le New York Times et regarde parfois Fox News. Aussi marié, le numéro deux travaille dans la finance. Il suit Donald Trump sur son réseau social et a lu des parties de son livre. Le troisième juré est un avocat célibataire originaire de l’Oregon qui vit à Chelsea. Il dit s’informer avec le New York Times et le Wall Street Journal.

Le juré numéro quatre est ingénieur et habite dans l’Upper West Side. Marié, il n’utilise pas les réseaux sociaux. La suivante est professeure des écoles et vient de Harlem. Célibataire, elle ne suit pas l’actualité politique. Le sixième juré est une ingénieure qui vit à Chelsea, qui n’est pas mariée et qui lit le New York Times. Le septième juré vient de l’Upper East Side et travaille dans le droit. Marié et père de famille, il dit être d’accord avec Donald Trump sur certains points et en désaccord sur d’autres.

La huitième personne choisie est un retraité qui travaillait dans la finance, marié avec deux enfants. Le numéro neuf est une orthophoniste qui vit seule dans l’Upper East Side. Vient ensuite un homme qui travaille dans l’e-commerce originaire de l’Ohio. Pas marié, il dit ne pas suivre les informations. Le onzième juré est cheffe de produit et vit dans Upper Manhattan. Célibataire, elle ne suit que peu l’actualité et a dit ne pas aimer le personnage Donald Trump. La dernière jurée est mariée, travaille dans la santé et s’informe avec le New York Times, USA Today et CNN.

>> Réécouter le sujet de Tout un monde sur la difficulté de former un jury :

De la difficulté de former un jury dans le procès de Donald Trump / Tout un monde / 5 min. / mardi à 08:13

Des paiements dissimulés

Dans cette affaire, Donald Trump est jugé pour avoir dissimulé des paiements destinés à acheter le silence d’une ancienne star de films X, Stormy Daniels, à quelques jours du scrutin de 2016 qu’il avait remporté sur le fil face à la candidate démocrate Hillary Clinton. Il s’agit du premier procès au pénal d’un ancien président des Etats-Unis, par ailleurs en course pour la présidentielle de novembre.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump encourt en théorie une peine de prison. Cela ne l’empêcherait pas d’affronter en novembre Joe Biden, pour une revanche de l’élection de 2020, mais projetterait la campagne dans l’inconnu.

S’il était déclaré non coupable, ce serait en revanche un succès majeur pour le candidat républicain.

>> Lire aussi : Complot, ingérence électorale, actrice X ou documents confidentiels: comment Donald Trump joue la montre pour repousser ses procès

Frédéric Boillat avec afp

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Vidéo Elections européennes : « Une bascule répressive est en train de s’installer » contre Rima Hassan, dénonce son avocat

Publié le 20/04/2024 17:13

Durée de la vidéo : 4 min

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VIDEO. L’avocat de la candidate LFI Rima Hassan / (FRANCEINFO)

La candidate LFI aux européennes est convoquée par la police à la fin du mois, afin d’être entendue sur de possibles faits d’apologie du terrorisme. Cette démarche poursuit un but « politique », accuse Vincent Brengarth sur franceinfo.

La militante franco-palestinienne Rima Hassan, présente en septième position sur la liste de La France insoumise aux élections européennes, a été convoquée à la fin du mois par la police, vendredi 19 avril. Elle doit être « entendue librement sur des faits d’apologie publique d’un acte de terrorisme, commise au moyen d’un service de communication au public en ligne », d’après la convocation consultée par l’AFP. Selon son avocat Vincent Brengarth, invité samedi sur franceinfo, « une bascule répressive est en train de s’installer » contre la candidate. Il estime que cette convocation poursuit « une visée politique », afin de nuire à Rima Hassan durant la campagne électorale.

Les faits qui lui sont reprochés auraient été commis entre le 5 novembre et le 1er décembre, selon la convocation. « On ne sait pas précisément ce que la police judiciaire reproche à Rima Hassan, a déclaré son avocat Vincent Brengarth sur franceinfo. Une chose est certaine : elle s’est toujours conformée à la loi, qu’il n’y a aucune espèce d’infraction pénale qui serait caractérisée en lien avec ses différentes publications sur la question de Gaza. »

« Il n’y a pas eu de justification de sa part des attaques du 7 octobre, elle a tenu des positions par rapport à la Palestine qu’elle a toujours justifiées, aussi bien d’un point de vue factuel que juridique », a poursuivi Vincent Brengarth, en défense de sa cliente, elle-même juriste en droit international et spécialiste de la question des réfugiés. 

L’avocat s’interroge également sur le calendrier, puisqu’une conférence sur la Palestine, en présence de Rima Hassan, a déjà été annulée jeudi à Lille, après une décision de la préfecture qui avait invoqué des « risques de trouble à l’ordre public ». « Nous sommes en train de convoquer une candidate aux élections européennes en raison de ses prises de position », a-t-il affirmé, sans toutefois livrer d’éléments en ce sens.

Vincent Brengarth souligne que des associations ont revendiqué « le fait d’être à l’origine du dépôt de cette plainte » et s’interroge sur « leurs intentions ». Il dénonce plus largement une « chape de plomb » sur ces questions, au profit « d’interdictions administratives décidées par des préfets » ou de passages « devant des officiers de justice ». L’avocat estime « indispensable que des voix puissent se faire entendre sur la question de Gaza, au regard des violations du droit humanitaire et de ce qu’a pu dire la Cour internationale de justice. »

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